Projet d'une chaîne d'assemblage d'automobiles à Ndjili Brasserie / Kinshasa
L'étude présentée est un Projet de développement que des hommes d'affaires peuvent solliciter pour sa mise en valeur et porte sur une chaîne d'assemblage d'automobiles précisément à ndjili Brasserie, à Kinshasa. C'est un sujet qui s'inscrit parfaitement bien dans le contexte socio-économique actuel de notre pays, qui cherche à se relever.
Pour l'auteur, le développement continu des centres urbains, en même temps que l'élévation du niveau de vie de la population posent aux autorités politiques le problème des transports inter-urbains et intra-urbains. Ce problème sera en partie résolu par ce complexe industriel qui pourra produire quotidiennement 15 véhicules légers (voitures) ou 10 véhicules moyens (autobus, jeeps ou camionnettes) et qui pourra recevoir, en plus des fonctions techniques ou industrielles, des fonctions administratives et scientifiques normales ou usuelles.
Le jeune Architecte résume ainsi son travail en trois grandes parties : 1. Les considérations générales: qui constituent une analyse statistique du programme architectural associé aux renseignements recueillis d'une part à travers les visites effectuées dans certaines installations de la place, d'autre part par la documentation. 2. Le résumé du projet proprement dit: qui définit, tous les éléments de base étant réunis, l'option de laquelle se dégagera, d'une part, les solutions architecturales apportées au problème posé (parti architectural), et d'autre part les solutions techniques aux problèmes de construction (parti constructif). 3. Les spécifications techniques: description sommaire des caractéristiques techniques et architectoniques des matériaux mis en oeuvre.
Parlant du premier point, il conclut que l'usine, dont la capacité moyenne de production qui est de 20T/jour, est prévue pour l'assemblage et le montage des éléments pré-assemblés qui viendraient de l'étranger. La finalité en est la production des véhicules légers. L'ensemble comprend trois parties, dont la partie administrative, partie technique et partie des services généraux.
Ayant d'abord visité le terrain (site), l'architecte poursuit en ces termes: les aménagements particuliers sont à prévoir pour drainer les eaux pluviales et usées directement vers la rivière Ndjili, puis vers le fleuve Congo. Pour lui, le terrain est propice et convient pour le projet décrit ci-dessus. D'où l'aménagement d'une superficie nécessaire de 15.030 m2 pour la surface de travail ne poserait pas de problème. De cela, on pourra disposer de 2850 m2 pour l'Administration et le Service social, 10.875 m2 pour l'Atelier de production et 1.305 m2 pour les accessoires (vestiaire et sanitaires, aire de parcage, services généraux, ...).
Quant au travail technique, il va des fouilles et déblais, en passant par des remblais, fondations, bétons et mortiers. Il donne également quelques détails sur la maçonnerie et cloisonnement, toitures, menuiserie, vitrerie, pavement et revêtement, égouts et canalisation, quincaillerie, monte-charge et ascenseurs, peintures, électricité et éclairage. Bref, rien n'a été oublié dans ce travail de Fin d'Etudes. Aussi, dans le cadre des exigences fonctionnelles, l'architecte confirme que la climatisation est naturelle à cause de l'emplacement du site et du confort du complexe, un local des machines où doit se dérouler la commande des robots, toutes les exigences et commodités acoustiques et techniques sont respectées, notamment le revêtement ininflammable à l'intérieur des ateliers d'assemblage et des dépôts des produits inflammables où le risque d'incendies est permanent.
Bien que le lieu initial pour la réalisation du projet soit Ndjili Brasserie, à Kinshasa, il peut être réalisé n'importe où en République Démocratique du Congo, même à Bunia en Ituri. Pour des détails, le DECIDI invite les hommes d'affaires congolais intéressés par cette matière à entrer en contact avec lui et sollicite aux frères et sœurs de l'Ituri de lui faire parvenir des thèmes intéressants qu'il peut publier. Aussi, aux jeunes qui sont encore sur les bancs de l'écoles, le DECIDI demande de ne plus faire des travaux de fin d'études qui puissent compromettre la paix et la tranquillité dans la région.
Bha-Avira Mbiya Michel-Casimir Coordinateur DECIDI. Kinshasa, le 26 janvier 2004
