Projet d'implantation d'une chaîne de Télévision à Bunia / Ituri

Partant de l'historique, l'auteur situe aux années vingt du siècle dernier la transmission à distance à partir de la transmission photographie par téléphone, où l'on explorait l'image-ligne en utilisant un disque mobile percé des trous en spirales. C'était le procédé du système mécanique.
Après la seconde guerre mondiale, l'Ingénieur Zworkin développa le tube RCA, qui est utilisé jusqu'aujourd'hui. Quant à notre pays, la RDC, la première chaîne de Télévision a vu le jour dans les années 1966-1969, à partir de Kinshasa, la Capitale. Et l'auteur cite des chaînes de Télé aujourd'hui dans notre pays, telles que: RTNC1, RTNC2, RAGA, RTK, RTP, ATV, RTMV, CKTV, RTAE, RTS, CMB, Antenne A, TROPICANA TV, ...

Analysant l'importance de la télévision et son impact dans la vie de l'homme et le développement du pays, l'auteur estime que pour Bunia, il est mieux de profiter de l'expérience des autres et d'y implanter une chaîne de télévision. Ceci permettrait aux habitants de cette contrée de comparer leur vie avec la vie des paysans d'ailleurs.

C'est pour cette raison que l'auteur propose un émetteur analogue aux chaînes de télévision de Kinshasa. Au départ l'auteur propose d'utiliser des récepteurs bons-marchés comme ceux de Kinshasa. Mais, à la longue, poursuite-il, on finira par utiliser l'émetteur numérique à cause de sa fidélité et sa netteté.

Pour justifier le but de son travail, l'auteur souligne qu'actuellement la station de télévision de Radio CANDIP/ISP Bunia n'est pas une station de production, mais plutôt un relais de chaîne de la TV nationale et des chaînes périphériques.
La structure du Réseau CANDIP comprend une station terrienne qui capte les signaux des satellites et les renvoie dans un décodeur. Le signal vidéo décodé est injecté dans l'émetteur qui va le moduler, l'amplifier, puis le rayonner sur l'étendue de la Ville de Bunia par une antenne. S'il est vrai que la qualité de réception dans le rayon de puissance de l'émetteur est bonne, les émissions riches en actualité étrangère, il est aussi vrai que ces genres d'émissions ne répondent pas totalement aux préoccupations du milieu et suscitent parfois un désintéressement au programme de la part de la population.

Très brièvement l'auteur explique le principe fondamental de compatibilité des systèmes NTSC, PAL-DAL et SECAM ou la TV en couleurs, qui sont utilisées actuellement dans notre pays.

Le NTSC (National Television System Commette) mis à jour en 1954 par des constructeurs américains, est un système qui utilise le canal de 6 MHZ du noir et blanc, il est complètement compatible, est ses récepteurs sont munis d'une commande de correction de couleur.

Le PAL (Phase Alternate Line), a été imaginé et mis au point par le Dr. Walter Bruch de la Société Telefunken d'Allemagne en 1963. La différence avec le précédent est que celui-ci supporte mieux les échos, car le circuit oscillant de sous-porteuse synchronise plus facilement que le quartz en présence d'un signal perturbé.

Le SECAM (Séquentielle Couleur A Mémoire) a été développé par Henri de France de la Société Radio Industrie, puis par la Compagnie Française de Télévision (CFT), en France. Comme pour le PAL, l'inventeur a cherché à éliminer les défauts dus aux variations d'amplitude de phase de signaux de chrominance chez le NTSC. Ainsi le SECAM a choisi de transmettre les deux informations l'une après l'autre, une ligne sur deux. Une mémoire fournit l'information manquante. D'où le nom du système séquentiel à mémoire.

S'agissant de l'implantation proprement dite dans la ville de Bunia, l'auteur du Projet choisit deux sites qui permettent respectivement la production et la diffusion des signaux audiovisuels. Le site de la production sera placé dans la ville, tandis que celui de la diffusion pourrait se situer sur le Mont Aboro, à une altitude de 2450 m, environ 55 Km à vol d'oiseau de la Ville de Bunia.

Configurant le réseau, nous découvrons qu'une chaîne de télévision possède trois parties fondamentales: la production, la transmission et la diffusion. Elles doivent fonctionner simultanément, c'est-à-dire, qu'une émission télévisée qui se déroule au studio doit être transmise immédiatement à l'émetteur pour être diffusée au même moment. Cela appelle à ce que toutes les conditions en équipements soient remplies. D'où pour le centre de production, lieu de production et de traitement des signaux, on devra disposer d'un studio, d'une régie, du VTR (Vidéo Tape Recorder) et d'une salle de montage.

L'auteur décrit minutieusement comment ce centre pourrait être équipé, avec schéma à l'appui, ainsi que des données spécifiques sur la construction du bâtiment devant abriter le centre, et plus loin, même les coûts du matériel.
Pour l'auteur, le coût total serait de 142.000 USD pour réaliser le Projet qu'il propose.

La Télévision, un outil d'information, est une source qui influence plus dans la vie cognitive d'un homme. C'est pourquoi le DECIDI encourage le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, dans ses démarches pour la paix et le développement, à s'appuyer sur cette source intarissable.

Pour le DECIDI, il est bien d'implanter une chaîne de télévision à Bunia. Mais souhaite que sa gestion ne soit pas confiée aux vautours financiers ou de mœurs. Les derniers sont des gens qui, une fois la télévision sur place, vont l'utiliser pour des programmes qui ne respectent ni les mœurs, encore moins les coutumes du milieu. Nous pensons que là, la population qui en sera le bénéficiaire pourra se défendre contre tout abus.

Le Projet étant lancé et l'idée acceptée par la population de l'Ituri, que ce soit le Gouvernement, des Eglises, ou autres institutions, voire des personnes intéressées, la Ville de Bunia est prête à vous accueillir. Pour d'autres informations, nos adresses sont-là: e.mail: democratieetcivisme@hotmail.com
site internet: http://www.societecivile.cd/membre/decidi

Pour le DECIDI
Bha-Avira Mbiya Michel-Casimir
Coordinateur et Député.-


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