BANQUE MONDIALE : CRITIQUE DE L’INTERVENTION EN RDC

Depuis près de 3 ans la République Démocratique du Congo fonctionne avec un budget dont la contribution des partenaires extérieurs avoisine les 50 pourcents. Les années sombres post indépendance, plus de 30 ans de dictature,des pillages, des guerres ont fait de la RDC un chantier qui nécessite un véritable plan Marshall. Dans ce contexte,la contribution des partenaires extérieurs au budget est affectée en grande partie, vers l’infrastructure, la réhabilitation (route,école,renforcement des capacités institutionnelles, santé,social, éducation,…

Quel bilan peut-on tirer des interventions de la Banque Mondiale dans le domaine social en RDCongo? Sa politique actuelle de financement présente-t-elle des lacunes? Quelles exigences la Banque doit –elle intégrées pour plus d’efficacité, pour plus de participation de la population dans la politique de financement et de gestion? On essaiera de ne pas oublier que ces fonds dont nous parlons aujourd’hui lie les générations futures.

Le chantier est si visible dans le secteur des réhabilitations des routes par exemple. Souvent avec la publicité volontairement exposée du logo de l’Union européenne.

Le front social, par contre apparaît en marge, presqu’en relégation de l’impact du changement attendu. Le Gouvernement est visiblement depassé par ce front. Il existe pourtant le Bceco ( Bureau Central de Coordination des financements de la Banque Mondiale) a en son sein un volet social. Ce volet finance des micros projets a hauteur de 25 000 dollars us en faveur des populations vulnérables. Apres 3 ans, l’état des lieux qui se dégage du suivi révèle que la pauvreté n’a pas éliminé chez la plupart des personnes formées a l’auto prise en charge ou métiers. La plupart des personnes formées sont restées au chômage, donc en situation de pauvreté, la création d’emploi et la relance de l’artisanat n’a pas atteint les résultats attendus. Les raisons sont multiples :

• Le niveau de ressource affectée par personne pour la formation, la prise en charge et l’appui a l’insertion reste très bas
• Les organisations locales encadrant les bénéficiaires manquent du renforcement des capacités dont elles ont besoin.
• Les projets d’orientation professionnelle en faveur des personnes formées présentes par les partenaires restent sans suite.
• Le manque du cadre de concertation élargie entre la Banque Mondiale et les Organisations et entre ces d3ernieres et le Gouvernement : on a en présence trois partenaires qui ne se sont jamais mis d’accord et qui ne se concerte pas.
Suggestions :
1. Que toute politique de formation des personnes vulnérables intègre l’exigence de la création d’emploi a minimum 70 pourcents.
2. Revoir le budget de micros projets en distinguant le volet formation du volet insertion professionnelle
3. Mettre en place un circuit de concertation avec les ONG locales dans l’effort de la participation de la base a la gestion des budgets et aux politiques des financement.

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