Entrée massive d’armes de guerre en Ituri via le Territoire d’Aru
Plusieurs fois nous avons dénoncé ce qui se passe à Aru avec un homme incontrôlé qui fait peur à tout le monde. Pour réaliser ses ambitions démesurées, Jérôme est en train de distraire les responsables politiques, tout en conquérant petit à petit une grande portion du Congo.
Nous tenons le Gouvernement de l’Union Nationale pour responsable si des actions urgentes ne sont pas entreprises pour déloger ces inciviques d’Aru. Car l’exemple de Bukavu devra désormais édifier tout le monde. Au moment où la Société Civile de la Province du Sud-Kivu dénonçait des caches d’armes à Bukavu et dans les environs, les décideurs ont hésité jusqu’à ce qu’il y ait mort d’hommes.
Aujourd’hui la population d’Aru dénonce des caches d’armes à Aru, Ariwara, Mont Awa et ailleurs dans ce Territoire. Le fournisseur et transporteur de ces engins macabres, est un homme d’affaires ougandais, résidant à Ariwara et dont nous taisons le nom expressément.
Il est à savoir que depuis que nous avons appelé cette population à la vigilance et après le discours du Président de la République, le Général-Major Joseph Kabila invitant tous les Congolais aussi à la vigilance, la population d’Aru ne cesse de mener des enquêtes sur terrain.
Elle souhaite ardemment la démobilisation de Jérôme et de ses hommes qui ne font que semer la terreur et piller le Congo. Elle demande également à la MONUC d’envoyer des unités à Aru pour la sécuriser. A Kinshasa, les originaires d’Aru, réunis au sein de l’Association Aru Tso-Tso, ont également exigé du Gouvernement une position claire quant à ce qui concerne le dossier Ituri et souhaite que les chefs des milices et de guerre à Aru sont appelés à se présenter à Kinshasa dans l’immédiat.
Dans la solidarité nationale, la population d’Aru demande aux frères et sœurs congolais de ne pas l’abandonner dans son malheur. Ne dit-on pas qu’on connaît les vrais amis pendant le malheur. Toutes les organisations de droits de l’homme sont interpellées par ce message.
Fait à Kinshasa, le 15 mars 2004
Réseau
Démocratie et Civisme pour le Développement Intégral
D E C I D I
