Le manioc : sa découverte, son importance

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
DEMOCRATIE ET CIVISME POUR LE
DEVELOPPEMENT INTEGRAL
DECIDI

« Réseau des Associations pour la Culture Démocratique et Civique »
Statuts notariés à Kinshasa, le 02 juillet 2004, sous le numéro 149-722, Folio 87-93, Volume DCLX Autorisation Provisoire de Fonctionnement N° 023/CAB/MDH/KNT/NM008/2004, du 29 novembre 2004

Le manioc : sa découverte, son importance

Ayant publié deux articles sur le manioc au site web de la Société Civile Congolaise, beaucoup de gens, s’intéressant à connaître plus sur cette plante herbacée et fétiche pour la survie de l’homme congolais et africain, nous ont écrit pour en savoir plus. L’une des personnes intéressées scientifiquement est Madame Catherine Bagamboula résidant en Belgique.
Tout en lui réservant une réponse, la DECIDI Souhaite la partager avec tous les internautes, consultant le site web de la Société Civile Congolaise.

A la question de savoir le nom scientifique du faux manioc, appelé communément caoutchouc, la DECIDI a consulté des scientifiques congolais, notamment le Député Gabriel Onanga de l’ISP Wembo Nyama dans le Kasaï Oriental et l’Agronome Baudouin Mupwal, ainsi que d’autres personnes.
Il ressort de leur réponse que le nom scientifique du manioc est MANIHOT. Pour celui avec tubercule, il y a le MANIHOT ESCULENTA ou ESCULENTUM (qui donne du manioc amer) et MANIHOT DULCIS (qui donne du manioc doux). Tandis que le grand arbre communément dénommé caoutchouc sans tubercule est appelé MANIHOTGLASIOVI.

Dans d’autres documents, le manioc a été découvert au Brésil et a plusieurs noms d’origine, soit le TUPI MANIOKA, MANIBOT UTILISSIMA, PODICIPEDIFORMES, PODICIDIDES, COUCOU MANIOC, CROTOPHAGA ANI, ANI A BEC LISSE, BILBITIN, MERLE, … et il est classé dans la famille des euphorbiacées.

Comme plante herbacée, nous l’avons dit précédemment, les feuilles sont comestibles et consommées comme légume vert dans plusieurs pays d’Afrique, notamment la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine, le Congo Brazzaville, le Gabon, le Sénégal, l’Ouganda, le Soudan, le Rwanda, le Burundi, l’Angola, etc. En Belgique, dans le Quartier appelé MATONGO, les feuilles de manioc coûtent plus cher que la viande ou le poulet. Certains amis belges ou même européens, qui ont vécu dans les pays précités, en consomment avec grand appétit.

Pour que cette étude, troisième de la série, soit complète, la DECIDI demande à ceux qui sont intéressés en la matière de la contacter pour qu’ensemble, les données puissent être vérifiées, contrôlées, inchangées, analysées et enfin publiées pour une large diffusion avec plus d’exactitude.

Aussi, la DECIDI annonce qu’elle a fait un projet pour une production industrielle du manioc, mais attend des moyens financiers de la part des donateurs. Le projet pourrait être implanté dans l’Ituri, au Nord-Est de la RD Congo. Peut-être que des ONG étrangères pourront nous venir en aide afin de finaliser ledit projet. Merci d’avance.

Nous terminons par remercier Madame Catherine Bagamboula pour sa correspondance, les Messieurs Gabriel Onanga et Baudouin Mupwal pour leur apport scientifique.
Pour la DECIDI

Bha-Avira Mbiya Michel-Casimir
Député et Directeur Général

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