Agenda National des Jeunes sur la paix et la cohabitation pacifique durant le processus électoral en République Démocratique du Congo
Agenda National des Jeunes sur la paix et la cohabitation pacifique durant le processus électoral en RDC.
0. INTRODUCTION
L’agenda national des jeunes sur la paix et la cohabitation pacifique durant le processus électoral en République Démocratique du Congo est l’un des résultats du colloque national des jeunes sur la paix et la cohabitation pacifique durant le processus électoral tenu au centre Catholique Bondeko de Kinshasa du 18 au 21 mai 2005. Il contient un ensemble d’activités que les jeunes venant de tous les coins et recoins du pays ont résolu de réaliser avant, pendant et après les élections pour accompagner la jeunesse de la RDC à s’approprier le processus électoral en tant que couche majoritaire de la population électrice congolaise. Le présent agenda national retrace de la manière la plus claire et globale, les prévisions d’actions nécessaires à mener par les participants au dit colloque. Ceux-ci s’exécuteront dans leurs provinces respectives dans l’optique de travailler pour la matérialisation des objectifs fondamentaux de la transition en RDC et notamment de contribuer à pacifier le processus électoral en vue de parvenir aux élections libres, démocratiques, transparentes et donc crédibles. Il s’agit au fait des actions objectivement retenues et possibles à mener dans chaque province dans son contexte particulier et dans un délai significativement limité à celui du processus électoral en République Démocratique du Congo.
Le présent agenda national émerge de l’expression des états des lieux de la paix, de la sécurité ainsi que de la préparation électorale dans les 11 provinces de la RD Congo. Même si les provinces ne présentent pas en commun la même situation sur le terrain, elles s’assimilent toutes par le fait d’aborder le même défi, notamment le processus électoral et les prochaines échéances électorales d’une part et , de l’autre part l’expérience d’une dictature aigue de 3 décennies durant et une guerre tragique qui a divisé le pays, gangrené davantage son tissu économique et les rapports sociaux entre les groupes (tribus, populations,..) aussi bien que les relations avec les pays voisins notamment, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda.
La matérialisation de l’Agenda National des jeunes demeure en premier lieu la responsabilité des délégations des jeunes des 11 provinces de la République Démocratique du Congo ayant pris part aux travaux laborieux de pacification du processus électoral en RDCongo.
Ces acteurs serviront de lanterne et de détonateur en provinces dans l’optique d’atteindre une très large diffusion nationale des conclusions du Colloque National des jeunes sur la paix et la cohabitation pacifique durant le processus électoral en général et auprès des jeunes en particulier.
L’agenda national pour la paix en RDCongo durant le processus électoral met au programme les actions utiles et générales pour toutes les provinces du pays au vu de l’intérêt commun et de la vision commune face aux enjeux du processus électoral. Si la province présente une réalité quasiment particulière, des actions particulières sont prévues.
L’agenda national des jeunes durant le processus électoral est donc un cahier des charges pour la paix et l’issue heureuse du processus électoral en République Démocratique du Congo.
I. ACTIVITES COMMUNES A TOUTES LES PROVINCES DE
LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
L’ensemble des provinces de la République Démocratique du Congo traverse un contexte à la fois post conflit et des préparatifs électoraux.
- Vu l’histoire de notre pays et le type de gouvernance qui l’a caractérise depuis 4 décennies au mépris de la démocratie, des droits humains et des libertés fondamentales ;
- Considérant que le processus électoral en cours, fruit de l’Accord Global et Inclusif et de la Constitution de la Transition, intervient après une pénible et longue transition ;
- Entendu que le peuple Congolais aspire à une culture de démocratie fondée sur les élections libres, transparentes et démocratiques ;
- Etant donne les insuffisances caractéristiques dans l’expérience électorale et les contraintes historiques qui ont jonché les tentatives de démocratisation de la RD Congo ;
- Considérant que la Communauté Internationale s’implique pédagogiquement et financièrement de façon particulière pour l’aboutissement des élections libres et démocratiques en RDC ;
- Vu l’implication et l’appui de certains pays amis de la RDC dans ce processus de démocratisation ;
- Vu la complexité socioculturelle de la vie nationale congolaise ;
- Etant donné que l’expérience des élections au Congo constitue une aventure sans précèdent compte de sa dimension continentale et le délabrement avance des ses infrastructures ;
- Entendu que les conflits ouverts et/ou résiduels et latents impliquant la République Démocratique du Congo ou les Congolais eux-mêmes risquent de compromettre le déroulement du processus électoral ;
- Préoccupé par la routine dans la quête du pouvoir public par des voies anticonstitutionnels par certains Congolais tel que le consensus,le dialogue,union nationale…,tendent à pérenniser des pouvoirs de fait et/ou oligarchiques en RDCongo ;
- Entendu que seul un processus électoral pacifié reste la voie obligée pour la stabilité gouvernementale post électorale en RDC ;
- Considérant que la jeunesse congolaise constitue la majorité des populations électrices en RDC, pourtant longtemps privée des droits civiques et politiques ;
- Déterminés à contribuer à la consolidation de cette transition gouvernementale qui doit être la toute dernière.
Les délégués des jeunes venant de toutes les provinces du pays, participants au Colloque National des Jeunes sur la Paix et la cohabitation pacifique durant le processus électoral en RDC, mèneront sous la coordination du COJESKI – RDC, des actions suivantes sur l’ensemble du territoire national :
* La vulgarisation des Actes du Colloque National des jeunes auprès des autorités politiques et militaires du pays et de la province, auprès des jeunes et auprès d’autres couches de la population congolaise ;
* La vulgarisation du Code de Conduite des jeunes durant le processus électoral en RDC et la sensibilisions des jeunes à l’intérioriser ;
* L’organisation d’une campagne auprès du Parlement pour qu’il puisse élaborer et voter les lois restantes devant faciliter le déroulement du processus électoral notamment la loi sur l’amnistie ,la loi électorale ;
* La dénonciation régulière et/ou ponctuelle des actes visant à compromettre le déroulement du processus électoral ;
* La contribution à l’installation et au fonctionnement effectifs des structures de base de la Commission Electorale Indépendante dans tous les recoins du Pays ;
* La réalisation des activités d’éducation civique pour une participation oblative et captative des jeunes dans toutes les étapes du processus électoral et partant toutes la population ;
* La réalisation des activités d’appui à la sécurisation des matériels électoraux à la base ;
* L’organisation des séminaires de formation des observateurs indépendants des élections dans chacune des provinces au profit des jeunes avant leur accréditation par la Commission électorale indépendante ;
* l’accélération de la mise en œuvre en R.D.C. des opérations DDRRR (Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinsertion et Réintégration) des membres des groupes armées de la R.D.C. et de la constitution d’une Armée Républicaine Réunifiée ;
* la problématique de l’impunité, de la loi sur l’amnistie, à l’inefficacité de la commission vérité et Réconciliation à l’incapacité temporelle de la Cour Pénal Internationale et à l’animation de la transition par des présumés auteurs des crimes imprescriptibles perpétrés en R.D.C. de 1996 à 2005.
II. ACTIONS À MENER
1. LES PROVINCES DU SUD – KIVU ET DU NORD – KIVU
La province du Sud – Kivu et celle du Nord – Kivu sont situées aux frontières avec la République du Rwanda. La province du Sud – Kivu à les mêmes frontières à la fois avec le Burundi alors que la province du Nord – Kivu garde en mêmes limites frontalières avec l’Ouganda.
La dernière décennie du 20eme siècle a été chargée de troubles de cohabitation pacifique entre les groupes des populations « d’expression rwandophones » et la population congolaise. Ce problème s’est fait sentir avec acuité après la chute tragique du Régime du feu président Rwandais HABYARIMANA et le génocide qui s’en est suivi.
La guerre qu’a connue la RD Congo depuis 1996 a déferlé sur le sol congolais des militaires des armées étrangères parmi lesquels des Rwandais, Burundais et Ougandais. Ces forces armées se sont ralliées.
L’on assiste par évidence à une présence d’éléments Rwandais armées. D’autres sont communément appelés Interahamwe. D’autres parts, c’est les tristement célèbres « Rasta », qui aussi sont des citoyens Rwandais qui n’épargnent pas les vies humaines et, ensemble, ne se lassent d’exploiter illicitement les carrières minières et de violer les femmes.
Certains groupes armés dans les deux provinces se méfient du processus de brassage des troupes. Ce comportement présage de contraintes à la pacification du processus électoral en RD Congo.
Plus ou moins 200.000 Congolais traînent encore en refuge en Tanzanie, au Kenya, en Ouganda, … ils viennent majoritairement des territoires de Fizi et d’Uvira.
Cette situation a conduit a une déchirure brusque des rapports sociaux entre les hommes a tel point que l’on a assiste a beaucoup des faits dont les plus récents sont :
* La distribution illégale des armes de guerre et munitions aux populations civiles ainsi à certains étudiants de la communauté Hutu dans les territoires de Masisi, de Nyiragongo, de Rutshuru et dans la ville de Goma ;
* Les différentes déclarations conflictogénes des communautés dites « Rwandophone », Hutu et Tutsi et la création de la rwandophonie ;
* La gestion et l’administration de la province du Nord-Kivu par les seules communautés hutu ou tutsi ;
* La suspension des certains chefs coutumiers et leur remplacement par des personnes proche du RCD/ Goma et soutenant le régime de Kigali ;
* L’identification de certains militaires à des communautés ethniques (hutu et tutsi) ;
* Le refuge inattendu des Banyamulenge au Rwanda ;
* La chasse a l’homme orienté sur les ressortissants du Sud – Kivu à Goma ;
* La guerre inutile avec comme conséquences les viols des femmes et filles de Nkunda et Mutebusi, les massacre des populations civiles innocentes, le pillage puis l’incendie du grand marché de Kadutu;
* Déplacement force de la population de Walungu, Nindja, … vers le centre ville de Bukavu, fuyant la terreur ;
* Abandon d’activités agricoles et pastorales ;
* Prise en otage des populations civiles, tueries et traitements dégradants ;
* Dans le parc de Virunga et de Kahuzi biega, la destruction méchante de la faune et la flore par des militaires, les interahamwe (anciens militaires rwandais rebelles vivant dans les forets de l’Est du pays), les autochtones, et les militaires ex ANC qui se nourrissent des animaux et qui exploitent d’une manière désordonné le bois du parc.
La situation sus évoquée constitue des contraintes considérables pour l’avènement d’un processus électoral paisible et harmonieux. De ce fait, le COJESKI – RDC envisage durant le processus électoral de :
- De monter des mécanismes efficaces et pratiques pour lutter contre le trafic, la prolifération et la circulation illicites des armes légères et du petit calibre dans la Province du Nord Kivu durant la période électorale ;
- De s’investir dans la récupération et le ramassage de toutes les armes et minutions illégalement distribuées et détenues par certaines populations Hutu dans les Territoires de Masisi ;
- Plaidoyer auprès de la MONUC, des Agences des Nations Unies, de l’Union Africaine en vue du rapatriement forcé des sujets Rwandais en divagation sur le territoire Congolais ;
- Plaidoyer auprès de la MONUC en vue de l’application du chapitre 7, notamment par l’imposition de la paix, dans les provinces du Nord – Kivu et du Sud – Kivu a l’instar de la situation très préoccupante à Ituri ;
- Faire pression sur le gouvernement et le parlement en vue de décréter un état d’urgence qui mette hors d’état de nuire les Rasta et les Interahamwe ;
- Plaidoyer auprès de la CPI pour l’effectivité de son fonctionnement en RDC dans le but de contraindre les criminels récidivistes et redonner la confiance à la population surtout pour les potentiels ;
- Développer une synergie avec les institutions habilitées dans la sensibilisation au brassage des groupes hésitants ;
- Sensibiliser le HCR et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo à prendre les dispositions nécessaires pour le rapatriement des Congolais qui traînent vainement en refuge dans les 09 pays limitrophes de la RDC.
2. DANS LA PROVINCE DU BAS-CONGO
Cette province est située aux frontières avec des pays en guerre ou situation post conflit. Il s’agit de l’Angola et du Congo Brazzaville. La présence des forces armées étrangères dans la forêt de Mayombe, notamment celles de José Eduardo Santos avec le MPLA et celles du feu Dr Savimbi (FLEC) qui y constitue une base arrière laissent des inquiétudes. Les affrontements se font, même avec l’armée de la République Démocratique du Congo.
Il y a certainement transfert du conflit Angolais sur le territoire Congolais comme c’est le cas du conflit Rwandais sur le même territoire.
Le Bas – Congo souffre encore des conséquences des guerres en répétition qu’a connue la République Démocratique du Congo. L’on note :
- L’expulsion des Congolais de l’Angola dans des conditions inhumaines : des personnes entassées, morts par noyades, des milliers des kilomètres à pieds sans aucune aide ;
- Tracasseries des hommes en uniforme dans les régions de NKARA, DJUMA occasionnant la rareté des produits de première nécessité avec comme conséquence l a malnutrition dont souffrent les habitants ;
- La proximité avec la capitale facilite une exode urbaine des couches juvéniles vers Kinshasa vidant littéralement les milieux ruraux sources vitales et des possibilités de renouvellement social évolutif et dynamique, hypothéquant à long terme l’avenir de toute la population ;
- La recrudescence de la situation sécuritaire sur la Nationale I (Kin – Matadi) par des éléments armés et en uniforme incontrôlés ;
- Le stress permanent dû aux innombrables abus policiers et militaires sur la voie publique ;
- Le problème de la cohabitation entre les tributs autochtones. La tendance pour les trois tributs dominantes de se mettre en exergue, surtout pour des responsabilités politiques face aux autres tributs de la province et notamment dans le district de Cataractes, le district du Bas – Fleuve et celui de la Lukaya.
Etant donne cette situation inquiétante de la province de Bas – Congo, le COJESKI – RDC se propose de :
- Sensibiliser l’Etat major et la 1ère Région militaire à bien identifier les militaires en divagation à Boma et à les affecter sous d’autres commandements dans les autres territoires du pays ;
- Dénoncer les tracasseries sur la Nationale I et demander à la police et aux FARDC de prendre des mesures conséquentes pour la sécurisation des personnes et des leurs bien ;
- Echanges avec les jeunes de la province du Bas – Congo notamment sur la cohabitation pacifique endogène ;
- Plaider pour le déminage dans les espaces rendus dangereux en vue de protéger la population du bas – Congo.
3.. DANS LA PROVINCE ORIENTALE
En cette période pré électorale on note les cas de tracasseries suivantes dans la province orientale
- Les cas des tracasseries sur la paisible population par les éléments de la GSSP (Garde spéciale de sécurité présidentielle) ;
- Les tracasseries policières le long du fleuve à Isangi, bosoko, Yahuma et Yangambi ;
- Les tracasseries sur les commerçants par les Mayi – Mayi, ceux-ci commettent beaucoup d’autres violations des droits de l’homme ;
- Les tracasseries militaires a Ubundu sous le motif d’effort de guerre ;
- Dans le Haut – Uélé a Wamba, des cas extorsions et des viols des femmes villageoises par des hommes en uniforme et armes sont légion.
Le district d’Ituri est particulièrement secoué durant cette période électorale. La liberté des paisibles citoyens est totalement bafouée par de groupes armes tribales qui rangent en conflit. Il y a port d’armes illégal et la paix n’y est pas garantie. L’on constate dans l’ensemble de la province, par rapport à la cohabitation, sur le terrain :
* L’exclusion des jeunes de la vie associative et communautaire suite à leurs engagement massif dans le groupes armées et les combats qui les ont rendus coupables des crimes et violations perpétrés pendant la guerre ;
* Très faible connaissance de jeunesse sur les droits de l’homme, les principes de la démocratie ;
* Isolement de la région très faiblement pourvue en infrastructures routière en bon état et faiblement couverte par les medias ;
* La crise de confiance entre les deux tribus en conflit en Ituri (Hema et Lendu);
* L’intolérance de la population vis à vis des autorités issues des groupes rebelles ;
* Le désarroi de la population vis a vis des GSSP a cause des tracasseries ;
* La présence de beaucoup de déplaces sous stress et des sans abris ;
* La cohabitation entre autorités militaires et politiques issues de différentes factions est encore très timide, la tolérance est faible.
Dans ce contexte de la province Orientale, le COJESKI – RDC se propose de mener les actions ci-dessous :
- Dénoncer régulièrement les actes de vandalisme, de tracasserie et de violation des droits de l’homme commis que ce soit par le Police ou par les forces armées ;
- Sensibiliser la police à réellement prendre ses responsabilités de protection des civiles et leurs ainsi que de l’intégrité territoriale ;
- Organisation d’activités en faveur des enfants et la réinsertion des jeunes ;
- Introduire une requête auprès de l’autorité provinciale en vue de poursuivre et punir les éléments de la police et des forces armées qui se compromettent ;
- Plaider pour le renforcement et l’équipement de la justice civile et militaire dans la province Orientale ;
- Programmer une campagne de promotion des libertés fondamentales dans l’Ituri ;
- Amorcer la constitution dune banque de données sur la circulation des armes légères et le trafic d’armes en Ituri ;
- Eduquer la population de l’Ituri à la non violation et au respect des droits humains ;
- Planifier des stratégies qui mettront ensemble les deux groupes ethnique notamment les Hema et les Lendu.
5. DANS LE KASAI OCCIDENTAL
Dans la province du Kasaï Occidental l’on note, par rapport à la cohabitation pacifique les états suivants :
- Si le 02 août 2004 les militants du PPRD et ceux du RCD étaient au conflit, aujourd’hui c’est le tour de l’UDPS et le PPRD. « on craint que les voix des armes se feront entendre mieux que les voix des urnes » ;
- Il y a une crainte permanente de manipulation des populations sur base des sentiments d’appartenance tribale ;
- Il y a l’intolérance et la violence qui s’annoncent du fait du déficit en matière civique et électorale.
Etant donne cet état de lieu pour la province du Kasaï occidental, le COJESKI – RDC envisage de :
- Organiser une campagne sur l’éducation à la non violence et à la résolution pacifique et prévention des conflits dans la province du Kasaï occidental ;
- Organiser des débats politiques entre les jeunes des différentes tendances d’une part et les opérateurs économiques d’autres part.
6) DANS LA PROVINCE DU KASAI ORIENTAL
La province du Kasaï Orientale est l’une des provinces de la République qui connaissent de massives violations des droits de l’homme. En cette période pré électorale, l’on note :
- Les militaires et policiers voler et arracher en complicité avec leurs supérieurs les graviers contenant le diamant au polygone MIBA. Ils tirent sur les travailleurs de la MIBA et souvent sur les exploitants clandestins ;
- Les cas d’attaques des bandes a mains armées sur les paisibles familles sont de plus en plus croissants ;
- L’existence d’un groupe violent appelé « Armée Rouge » composée exclusivement des enfants de la rue, malheureusement instrumentalises par les autorités politiques. Avant les événements du 17 au 25 septembre 2004, ils arrêtaient, jugeaient et condamnaient ceux qui ne sont pas de leur groupe ;
- Le manque d’eau potable, d’électricité et d’investisseurs.
Le problème de cohabitation pacifique se pose entre les membres de différents partis politiques. Les rapports tendus entre les enfants de la rue et les communautés locales reste à conquérir.
Dans ce cas précis, le COJESKI – RDC envisage au Kasaï oriental :
* Plaidoyer auprès des autorités politiques et militaires pour la sécurisation du Polygone de la MIBA et de ses agents ;
* Dénoncer régulièrement les actes de tuerie des personnes humaines ;
* Développer des mécanismes d’alerte {sifflet, battement, tapages,…} en vue de contrer les voleurs a mains armées ;
* Sensibiliser la police locale à organiser des patrouilles de pacification dans les milieux envahis par les voleurs a mains armées ;
* Introduire des requêtes de jugement des voleurs a mains armées reconnues comme tels ;
* Projeter un programme d’approvisionnement en eau potable dans certaines contrées de la province ;
* Planifier un programme d’encadrement, d’éducation civique et de réinsertion sociale des enfants de la rue dans la province du Kasaï Oriental ;
* Envisager les échanges de pacification avec les opérateurs politiques au niveau de la province.
7. DANS LA PROVINCE VILLE DE KINSHASA
La situation des droits de l’homme se caractérise essentiellement par la dégradation des droits sociaux, économiques et culturels de la population Kinoise. Les conditions de vie à Kinshasa se sont lamentablement détériorées et la pauvreté s’accentue davantage soutenu par un malaise social sans précèdent et les constats suivant ont été dégagés :
- Le taux de chômage prend de plus en plus de l’ampleur et les infrastructures de base sont délabrées malgré les efforts fournis par le gouvernement pour les réhabiliter ;
- Le salaire de misère accordé aux fonctionnaires et agents de l’Etat pousse ces derniers à lancer de mouvements de grève. C’est le cas de la grève des M2decins et personnels soignants des hôpitaux de l’Etat en Janvier et Février 2005. Il importe de parler aussi des employés de LAC (Ligne Aérienne Congolaise) et de l’OCPT (Office Congolais des Postes et Télécommunications) qui ont totalisé plusieurs mois d’impayement de salaire ;
-L’accès aux soins de santé constitue encore un problème pou la population Kinoise. Celle-ci n’étant pas à mesure d’assurer sa prise en charge médicale dans des institutions recommandées recourt à la phytothérapie avec tous les risques que cela compte ;
-L’eau et l’électricité restent toujours un luxe pour le commun des mortels. Des quartiers entiers sont privés de l’électricité pendant de longue période sans que les autorités compétentes puissent prendre des mesures pour résoudre la question. Quant à l’approvisionnement en eau potable, celle-ci atteint irrégulièrement les populations de Kinshasa surtout celles habitant la périphérie qui sont contraints de parcourir de longues distances pour s’approvisionner ;
- L’Administration de la Justice à Kinshasa n’est pas à la portée de la population. La justice devient de plus en plus coûteuse et à la tête du justiciable. C’est dans ce cadre qu’il faut parler de l’application discriminatoire des lois d’amnisties et autres mesures de grâces. C’est le cas des personnes condamnées dans l’assassinat de Laurent Désiré KABILA et d’autres prisonniers politiques disséminés à travers les prisons de la RD Congo.
De tout ce qui précède le COJESKI –RDC envisage les actions ci-après :
- Faire une pression pour que des mesures d’encadrement des agents de l’ordre pour prévenir les répressions des manifestations pacifiques de la population ;
- De faire un lobbying pour interdire la torture et autres traitements inhumains cruels et dégradants afin de et de sanctionner les personnes mises en cause dans la pratique de la torture ;
- De faire un lobbying pour interdire de respecter les résolutions des nations unies sur la protection des défenseurs des droits de l’homme ;
- De faire un plaidoyer pour exiger la garantie la liberté de la presse portant de l’opinion et du droit à l’information et la jouissance des droits sociaux économiques à tous ;
-De mener un lobbying pour résoudre durablement l’épineuse question des enfants de la rue ;
- De faire une pression pour exiger le respect des principes démocratiques et au respect des droits humains ;
-Faire pression en vue de ratifier la loi de mise en œuvre du statut de Rome pour facilite l’opérationnalité de la Cour Pénale Internationale tribunal devant juger toutes les personnes reconnues coupables de violations des droits de l’Homme.
8. DANS LA PROVINCE DE BANDUNDU
La province de Bandundu présente le même problème de porosité des frontières comme la province du Sud – Kivu et celle du Nord – Kivu. Il s’agit notamment des frontières entre la République Démocratique du Congo et l’Angola qui ne sont pas bien contrôlées.
Militairement, la province est sous le commandement d’un chef militaire, Général, soupçonné Rwandais ; ceci laisse la population incertaine.
Sur le plan de la cohabitation pacifique, les communautés locales gardent des rapports positifs. L’on note cependant des actes de vandalisme et d’extorsions par les militaires et les policiers ; ce qui crée une sorte de malaise entre la population locale d’une part et l les éléments de la police et des forces armées d’autre part.
Dans ce contexte, le COJESKI – RDC envisage intervenir dans la province de Bandundu comme suit :
- Plaidoyer auprès des autorités Congolaises au niveau provincial et de la hiérarchie en vue prendre des mesures qui s’imposent pour éviter les infiltrations la mauvaise administration des frontières surtout durant cette période électorale ;
- Dénoncer tous les actes ignobles posés par les hommes en uniformes (policiers et soldats/militaires) en vue de prévenir leur perpétuation durant tout le processus
électoral ;
- Sensibiliser l’autorité provinciale, tant civile que militaire, à sanctionner les abus que posent les éléments de la police et des forces armées dans le but de restaurer la confiance de la population ;
9. DANS LA PROVINCE DU KATANGA
La province du Katanga se situe au Sud-est de la République Démocratique du Congo où elle fait frontière avec trois pays limitrophes notamment la Zambie, l’Angola et la Tanzanie. A l’intérieur du pays, cette province est voisine des provinces du Kasaï Occidental, du Kasai Oriental, du Maniema et du Sud – Kivu.
La paix dans la province du Katanga se heurte à pas mal de contraintes. Les faits suivants dénotent des violations des droits de l’homme, et partant du droit à la paix :
- Le viol des femmes persiste ;
- Les Mayi Mayi font des tracasseries dans plusieurs territoires notamment Malembe – Nkulu, Kobongo, Kabalo, Mitwaba, Kongolo, et dans les environs de Kalemie et
Kilwa ;
- La montée, ce dernier temps, de la pratique de torture par les services de sécurité notamment l’ANR et par certains services spéciaux de la Police ;
- Les arrestations arbitraires et intimidations régulières.
Dans l’optique de la cohabitation entre les communautés, l’on présent une crise sociale latente, une sorte de menace de crise et d’éclatement social causée par les déclarations des leaders politiques et les responsables politiques eux-mêmes tant au niveau national qu’au niveau provincial. La menace de la cohabitation pacifique s’explique aussi par l’adhésion aveugle aux partis politiques sur base des affinités tribales. L’on note aussi des déclarations incendiaires de certains leaders politiques, lesquelles déclarations affectent leurs bases et provoquent le plus souvent des réactions sectaires et de l’intolérance. En plus la discrimination sur le marché du travail tend à séparer davantage les personnes.
Dans la mesure de contribuer à la pacification du processus électoral, le COJESKI – RDC envisage dans la province du Katanga :
- Plaidoyer auprès des autorités politiques et militaires au niveau de la province et du pays en vue de prendre des mesures conséquentes qui répriment ces actes de viol des femmes et d’arrestations arbitraires ;
- Dénoncer constamment les tracasseries dont les populations sont victimes aux fins de plaider pour que les malfaiteurs soient coupables ;
- Dénoncer la torture appliquée par les services de l’ANR et les services spécialisés de la police et plaider pour que les malfaiteurs soient coupables ;
- Planifier un séminaire de lutte contre la torture et de promotion de la dignité humaine au profit des agents de l’ANR et des services spéciaux de la Police ;
- Engager un dialogue social entre les différentes tendances politiques en vue d’éclairer la jeunesse.
10. DANS LA PROVINCE DU MANIEMA
La province du Maniema est limitée au Nord par la province Orientale, au Nord-est par la province du Nord – Kivu, au Sud par la province du Katanga et celle du Kasai Oriental, à l’Ouest par le Kasai Oriental et à l’Est par la province du Sud – Kivu.
Pendant les guerres, plus de 40 % de jeunes ont été utilisés par les belligérants sur un total de 56 % de l’ensemble de la population de la province. Il y a certainement des armes à ramasser pour sécuriser la population. La jeunesse nécessite un encadrement conséquent pour pacifier le processus électoral en cours.
L’on note dans cette partie du pays des cas d’arrestations arbitraires qui laissent la population dans la peur. Elle reste en doute de la garantie de sa quiétude du fait de se retrouver en limite avec des provinces sœurs où les forces armées étrangères sèment la terreur et la désolation (cas des atrocités commises par les Interahamwe, les Rasta). Les écoles, les villages, les Eglises … qui avaient été incendiés aussi bien que les exécutions sommaires et extrajudiciaires qui avaient été commises laissent encore un franc traumatisme dans la population du Maniema. En d’autres termes, la situation sécuritaire des provinces voisines replonge la province de Maniema dans l’incertitude et l’insécurité permanente et surtout vis-à-vis des échéances électorales en vue.
En matière de cohabitation dans la province du Maniema, l’on évoque des conflits interpersonnels et intercommunautaires où les ONGs et les Eglises interviennent énormément pour réparation. Il ne s’agit cependant pas de la haine ethnique. Le conflit des générations est un problème social où les jeunes se sentent marginalisés et exclus par les plus âgés dans les questions d’ordre de l’emploi et de l’ordre d’orientation de grandes décisions pour la destinée de la population en générale et de la jeunesse en particulier.
Pour la paix et la cohabitation dans la province du Maniema pendant le processus électoral, le COJESKI – RDC envisage de :
- Dénoncer les actes de vandalisme, d’extorsions et d’arrestations arbitraires commis par les porteurs d’armes illégaux ainsi que par les éléments de la Police et les FARDC sur l’ensemble du territoire ;
- Plaider auprès des autorités provinciales, tant civiles que militaires, pour que les auteurs des tracasseries soient sanctionnés ;
- Organiser un forum permanent sur les relations communautaires au profit des jeunes de la province et d’autres couches sociales ;
- Envisager un programme d’encadrement des jeunes démobilises des forces armées ;
- Envisager un programme d’éducation a la prévention et résolution des conflits.
11. DANS LA PROVINCE DE L’EQUATEUR
La province de l’Equateur, troisième par sa superficie en RDC, dominée par une grande foret, partage ses frontières avec la République au Nord et le Congo au Nord – Est. La cohabitation pacifique entre les communautés et la paix durant cette période du processus électoral en pleine transition gouvernementale se heurtent à un nombre d’obstacles notamment :
- Le viol de plus de 200 femmes dans le territoire de Bongandanga ;
- La dispute pour le leadership entre les originaires du Nord et ceux du Sud, un phénomène ou les jeunes deviennent progressivement actifs ;
- La moindre considération des pygmées dans les
territoires ;
- D’Ingende, Bikoro et Bolomba au Sud de l’Equateur ;
- La recrudescence des tracasseries le long du fleuve Congo et certaines rivières (Momboyo, Lopori et Ubangi) ;
- L’absence de l’autorité de l’Etat dans certaines contrées de la province où les ex-belligérants ont encore la main mise sur l’administration notamment à Gbado-lite, Gemena, Bumba, Lisala (Nord) et Basankusu (Sud de l’Equateur) par le MLC et Ikela au Sud de l’Equateur par le RCD.
Face a ce contexte inquiétant et pouvant compromettre le bon déroulement et la pacification du processus électoral dans la province de l’Equateur, le COJESKI-RDC se propose de mener les actions suivantes :
- Dénoncer toutes les violations des droits de l’homme vécues ou enregistrées sur l’ensemble de la province ;
- Organiser une conférence provinciale des jeunes sur la paix et la cohabitation pacifique entre les communautés ;
- Dénoncer constamment les tracasseries dont les populations sont victimes afin que les auteurs soient
punis ;
- Envisager un programme d’éducation civique et de protection des biens publics de l’Etat en faveur de jeunes en prévision des campagnes électorales ;
- Faire le monitoring périodique des cas de détention des jeunes dans les prisons et cachots de la province ;
- Dénoncer et décourager tous les comportements qui visent à compromettre le processus électoral ;
- Planifier une campagne de lutte contre la torture et la promotion des droits humains au profit des agents des services spéciaux de l’ANR, de la Police et des FARDC ;
- Plaidoyer auprès des autorités tant civiles que militaires afin qu’ils prennent des mesures conséquentes aux auteurs des tracasseries administratives et policières dans certains coins de la province.
Le présent agenda national constitue le cahier des charges de la jeunesse congolaise durant le processus électoral en RDC.
Fait à Kinshasa, le 21 Mai 2005
Pour l’adoption et la validation du présent agenda,
Les Délégués des Organisations et mouvements
des Jeunes de la RDC
I. PROVINCE DE BANDUNDU
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou courriel
01. M. Davin NZWANGA ZIKA Fraternité des natifs de Kikwit « FRANAKI » 98198742
02. M. Kiss KINGOMBE Coordination estudiantine de l’Université de Bandundu 0816702967
03. M. Albert WUNDA KAPOPO Association Jeune de Lumière 0815133816
04. M. Emery RAPHAEL MIKOLO KABWAR Association Bouclier 0816521181
05. Mlle Béatrice YUKU C.D.DJ / KIKWIT 0816605193
II. PROVINCE DE BAS – CONCO
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
06. M. Pamphile MBUANGI MAYIMBI Bureau de promotion Socio-culturelle « BUPSOC » 98516178, bupsoc@yahoo.fr
07. M. KIAMWELU KIAMFU DEDE Jeunesse en Action 97816817
08. M. Djo MAKENGO Programme des Services et d’Action pour le Développement « PROSAD » 98516178
09. Mlle KANDOMBA LINA
Levain des Masses 0815219717
10. Mlle Mimi MBELOLO Conseil des Jeunes Reformés de Matadi « COJERDIM » 98516178
III. PROVINCE DE L’EQUATEUR
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
11. M. Gauthier BASANO LOSIMA Justice et Solidarité (Mbandaka) 97814807
12. M. Désiré IWOLO A.J.S.E / MBANDAKA 97629928
13. Mlle Isabelle MALANGU Jeunesse Logos Rhema / Mbandaka 08173017862 ; 0851541959
14. M. TITY YESSA AMINATO Association pour la Protection et d’Encadrement de l’Enfant Gbadolite 08171126275 ; 0817226401
15. M. Emmanuel MOMOTOY Action pour la Sauvegarde de la Dignité Humaine « ASDH » Gbadolite 081.058.20.91
IV. PROVINCE DU KASAI OCCIDENTAL
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
16. Mlle Gisèle NTUMBA
AJIS 08160565221
17. Mlle Marthe NGALULA COJESKI/KANANGA 0815270571 0816039900
18. M. Symphorien MUTEBA MWAMBA
AMEDEJEK 0816040855
19. M. Alphonse NGINDU BEYA
GADEPS 0810362460
20. M. JOSE MBUYI CIMONA Pastorale des Jeunes de l’Archidiose de Kananga 98686857 ; socivilenkg@yahoo.fr
V. PROVINCE DE KASAI ORIENTAL
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
21. M. Fernand NTUMBA
AST/MBUJIMAYI 0810370808
22. M. Hilaire MUSASA HANSHI
COJESKI/Kasaï Oriental 081557710
23. Mlle Therese BILONDA
LIJEDI/MBUJIMAYI 0810318345
24. Mlle OKITO LOKADI AJECODIS/LODJA
25. M. LOPAPA ELONGE
COJESKI / LODJA 081663018
VI. PROVINCE DU KATANGA
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
26. Me KIM DIBWE
COJESKI/KATANGA 0812445457
27. M. Jean-Jean KWEZY
SDH 98390253
28. M. Simplice TAMBWE Jeunesse Estudiantine de l’Université de Lubumbashi 97204854 ; simplicetamsal@yahoo.fr
29. Mlle Bibiche MAFIK MANKAND
OUDH/LUBUMBASHI 0814093105
VII. PROVINCE VILLE DE KINSHASA
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
30. M. Olivier BAKALI CNAC 98173359 ; cnac_rdcongo@yahoo.fr
31. M. Luc MUHIMA
CAREO 98315049
32. M. MASUDI WAKILONGO CODIAF
97591843 ; 0815013422 ; masudi2@yahoo.fr
33. M. SEM LUMO NKUMA
Association Nationale des Enfants Soldats Démobilisés de la RDC ANESOD 0816994829
34. M. Ghislain KUSHINDA
CADDHOM 98278317
35. Me Justin BARHASIMA
Organisation Pour la Paix et la Réconciliation (O.P.R) 98.11.77.11
36. M. Gabriel MBIKAYI S.J.F (solidarité jeunesse francophone) 98227106 ; gabikay@hotmail.com
37. M. Davy SHABANYI
COJESKI - RDC 081.49.35.097
38. Me Christian BULAMBO COJESKI – RDC (CADDHOM) 98278317
chrisbula@yahoo.fr
39. Me Erick KASSONGO C.N.B 0816994829
erkassk@voila.fr
40. Me STEVE OMEKONGO
Baraza la haki za Binadamu (B.H.B) 0818118611
41. Ir. Léon KEKYA
Human Rescue / Kinshasa 08135558717
42. M. Henry LUKULA CDDHO 98666310
43. M. Papy TSHOMBA Coordination estudiantine de l’Institut Supérieur de Commerce
( ISC /Gombe ) 97641826 ; 0812009827 ptohombumutuale@yahoo.fr
44. Mlle Bijoux MAKUTA LIKOMBE Coordination estudiantine de l’Université protestante au Congo (UPC) 0813513419
45. Mlle Elie KAJA Coordination estudiantine de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP/Gombe ) 0810350050
46. M. Fernandez MURHOLA COJESKI – RDC
47. Mlle Mireille KAPINGA COJESKI -RDC
98598995 ;
dorcas_kapinga@yahoo.fr
48. M. Dieudonné MUSHAGALUSA COJESKI – RDC 98164751
49. M. Pierrot KINYOKA Coordination estudiantine de l’Université Pédagogique Nationale
(UPN) 97804900
50. M. Timothée SUMAILI SANGWA Coordination estudiantine de l’Institut des Bâtiments et des travaux publics (IBTP) 98368031
timsngwa@yahoo.fr
51. CIAMBAMBA MUKENDI Coordination estudiantine de L’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA / NDOLO)
52. Mlle Mamie WATALUSU COJESKI / KINSHASA
98762471
53. Mlle OBHARO COJESKI / KINSHASA 0815999540
54. Mlle Rose KAMIZO COJESKI / KINSHASA
55. M. USENI FATAKI MAKANU COJESKI / RDC
98333906
56. M. RACHIDI MATADI Action Jeunesse 98666857 ; matadi007@hotmail.com
57. M. Eric LEMBA COJESKI – RDC 0816869500
58. M. Dady KANGULU LOBO Mouvement
International des étudiants Catholiques
(MIEC). 98362963
59. M. KARYN MUWALA Coordination estudiantine de l’Institut Supérieur des Arts et Métiers (ISAM / Kinshasa) 98866528 spafui@yahoo.fr
60. Mlle Lilas PEMBA COJESKI – RDC
99.146.18
61. M. Léon KASONGO VSV 98575772
62. JEAN-PAUL KAMUHA COJESKI -RDC 0851504170
63. M. TELI MONGE AMOC / Kinshasa 8491406
64. M. Galois AKILI MALI APERES / Kinshasa 97656780
65. M. Valentin KENDA KENDA Groupe d’intérêts pour le Développement du Nord-Kivu (GIDNKI)
66.Me MWEZE Independant 0818120908
VIII.PROVINCE DU MANIEMA
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
67. Mlle AZAMA AONGAKE Jeunesse anglicane AGAPE 0815142344 adolphineazama@yahoo.fr
68. M. THOMAS KAYOBOLA Jeunesse unie pour la paix 97773158
69. Mlle ATPSHA KABEMBA Jeunesse AGABE/Pangi 0813177366
70. Mlle GEOGETTE YOHA ABASI Troupe théâtral la force du savoir « 97764284
71. M. AMURANI YUMA JUP 0810552162
IX. PROVINCE DU NORD – KIVU
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
72.. M. Guy KAJEMBA Vision Globale et
Commune du Développement VGCD / GOMA 98085861
vgcdkivu@yahoo.fr
73. Mlle Fatou LUVUNO CUPAD / BENI 0816702967
fatouatsangia@yahoo.fr
74 M. Justin MUZALIWA AJS / GOMA 0815133816
Justin_muzaliwa@yaho.fr
75. M. Jean-Pascal MUGARUKA CIDI / GOMA 0816521181
76. Mlle THERESE MWALUKE GEPDI / MASISI 0816605193
X. PROVINCE ORIENTALE
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact téléphonique et/ou Courriel.
77. M. Bienvenu MOSIMBA L.D.H
98667460 0818999665
78. M. King LOMBEYA CONGO ACADEMIA 98825797
79. M. Joseph MUNO JUSTICE PLUS / BUNIA 98690187
80.. Mlle Charlie TCHUMA Assistance à la femme et à l’enfant Congolais AFEC / BUNIA 98740920
81. Mlle Chancemille POSHO FAN CLUB TSHASHO 0810762496
XI. PROVINCE DU SUD – KIVU
N° NOM POST NOM ASSOCIATIONS Contact Téléphonique Et Courrier
83. M. Jean-Jacques KAPUNGU KASUKU Programme de secours aux vulnérables et sinistrés
« PSVS / UVIRA » 98252463 ; 97787423 manukuli@yahoo.fr
84. M. Henri de Paul IGWABI
COJESKI / SUD-KIVU
97.093.864
85. M. Rigobert LUHINZO CDEB 98687606.
cdebrigo@yahoo.fr
86. M. Texas BARHALIBIRU CDDHO 97738574
87. M. Patience BENGEHYA CIDI / BAGIRA 98625629
88.Mlle Romaine BASHIZI J .F.D / BUKAVU 97706151
XII. JEUNESSE CONGOLAISE DE LA DIASPORA
89. M. Christophe BINTU
COJESKI / France 0033.625.15.14.65
