Referendum constitutionnelle: le non dispute le oui
Si vous faites un petit tour au marché de Moulaert dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa, vous verriez bien que tout le monde avoue sa tendance pour le non.
Alors même que les cars de quelques partis politiques ont lancé des feuillets appellant au oui.
Ce qui cloche
A 4 jours du referendum, plus de 95 5% de la population n'en connaît pas exactement le contenu. même si la Commission Electorale Independante argue être apsser par le smedias communautaires et les Eglises.
Ce qui donne lieu à la pire des spéculations concernant les termes de cette nouvelle constitution, sensé sortir le pays de la prépotence des composantes politiques.
Mais à côté de ceci, des interrogations légitimes se font voir quand à la signification trop technique des termes état unitaire fortement décentralisé.
A qui appartiennent le sol et le sous-sol de l'Etat
Alors que la République démocratique du Congo souffre d'une crise de légitimité et de nationalité, d'aucun se demande pourquoi la fameuse formule "le sol et le sous-sol appartient à l'Etat" hérité de la trop célèbre loi Bakajika a été remplacé par "l'Etat exerce sa souveraineté sur tout le territoire de la république".
Alors la population congolaise, fatiguée de subir l'hégémonie et l'arrogance des composantes dans les choix des options fondamentales de la gestion de la république se préparait à voter oui à la constitution, c'est l'opacité dans lequel se sont déroulé l'adoption de la constitution, sa vulgarisation qui conduira certainement au non.
