les Ondes Radio-électriques en RDC ne sont pas sécurisées
Une expérimentation a été menée par le Centre de Recherche Technologique sur l’exploitation des ondes radioélectriques (Phonies, Radio-transmissions hautes et basses fréquences, signaux aéronautiques) en RDC.
Celle-ci a mis en exergue un grand nombres de lacunes sécuritaires qui rendent ce domaine perméables à un grand nombre de risques au niveau de la sécurité .
l’Expérimentation a consisté au couplage de procédés faisant appel à l’informatique et à l’électronique et ont su démontrer à quels point les ondes radio de notre pays étaient peu sures et faiblement sécurisés dans leurs usages. Voici ci dessous un résumé de leur investigations
Les matériels utilisés dans les stations phoniques de notre pays ont toujours servi de relais de communication entre les grandes agglomérations et les cités reculées de l’arrière pays, en remplacement d’un système de télécommunication défaillant. Avec l’arrivée des sociétés de téléphonies cellulaires, la connectivité de l’arrière pays aux réseaux de télécommunication se fait progressivement.
Les phonies sont utilisées aussi bien par l’Armée que par des particuliers. Leur fonctionnement est en grande partie régi par l’Agence Nationale de Renseignement (A.N.R.).
lors des investigations, nous nous sommes rendus comptes que les ondes phoniques se situaient également dans la bande de fréquence VHF/ UHF.
En effet , certains téléviseurs d’époque de marque japonaise (NEC), nous offre la possibilité d’auditionner des émissions radioélectriques brèves, à intermittence ; de phonies géographiquement proches. L’expérimentations réalisée avec une chaîne musicale pourvue d’une antenne FM a permis le même type d’interception sous la fréquence de 87.5 Mhz en bande FM( Modulation de Fréquence ).
La plupart de radios vendues qui chez sont en usage en RDC débutent de 88 à 108 Mhz en FM .
l’enregistrement via une chaine musicale en mode dolby est la plus adaptée car elle permet d’enregistrer directement ce qui passe sur les ondes dans une cassette audio. Cependant cela comporte des limites, ; la cassette ainsi enregistrée contient un trop grand nombre de fritures qui altèrent la qualité audio du son. Pour palier à ce désagrément, il faudrait tout d’abord procéder à un enregistrement en mode dolby et de transférer le son sur un ordinateur grâce à des connecteurs adaptés disponibles en vente libre.
Le son une fois transmis sur un PC ; on peut user d’un logiciel de traitement digital du son. Les habitués de ce système préféreront des produits comme ATARI ( même si celui-ci est assez vieux ). A sa place , les pirates contemporains useront de logiciels beaucoup plus évolués comme CUBASE VST ou ADOBE premiere ou Wavelab.
Le son ainsi traité est débarrassé de tous ses parasites aboutissant ainsi à l’acquisition d’un son uniforme digne de studios d’hollywood .
Couplée à une antenne parabolique moyenne, la zone d’interception s’étend et dépasse les 100mètres. Grâce au langage C/C+ +, il est possible de créer un programme se basant sur la reconnaissance optique de caractères. L’on peut ainsi extraire, analyser ou archiver des voix circulant dans les conversations interceptées ; les cataloguer et les stocker sur un PC. Les pirates ayant des solides bases en radio transmission( principalement les étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques appliquées) et dans la programmation en C, il est possible d’étendre le procédé à d’autres types d’interception tel que :
Les signaux radio haute fréquence ( relayés par les stations terriennes comme celle de la RENATELSAT)
Les faisceaux hertziens analogiques ( notamment ceux de postes relais de l’O.C.P.T. disséminés à travers la ville)
KALONJI BILOLO Trésor Dieudonné
Assistant à la Recherche en Informatique et TIC
tresorkalonji@yahoo.fr
en collaboration avec le CRT
