RAPPORT SUR LES VIOLATIONS DES DROITS DES FEMMES ET DES ENFANTS EN MATIERE DU TRAVAIL

RAPPORT SUR LES VIOLATIONS DES DROITS DES FEMMES ET DES ENFANTS EN MATIERE DU TRAVAIL

Dans plusieurs sociétés Africaines qu’occidentales, les femmes et les enfants sont considérés comme des êtres faibles ne pouvant exercer certains travaux exigeant de la force ou présentant certains risques.

Mais, vu que la société a besoin de tous les êtres humains pour son développement, les femmes et les enfants doivent être protégés contre tous ces travaux qui exigent la force ou qui présentent certains risques.

Pour y parvenir, le nouveau code du travail la loi n° 015 /2002 du 16 octobre portant code du travail congolais, prévoit des dispositions légales dans le but de protéger ces personnes faibles. Mais, vu que dans notre pays la république démocratique du Congo beaucoup de lois sont restées lettre mortes,les dispositions légales ne sont pas respectées, il y a violation massive de la loi.

Ainsi nous verrons la situation des femmes pendant l’embauche, pendent la promotion, le cas des femmes domestiques, cas des femmes infirmières de nuit pour terminer par la situation des enfants.

A.SITUATION DES FEMMES

1. PENDANT LA PROMOTION

Le code du travail, la loi n°015 /2002 du 16 octobre 2002 garantie l’égalité entre l’homme et la femme. Mais malgré cela, la femme est toujours préjudicieux. Elle est victime d’ harcèlements sexuels qui se réalisent plus facilement auprès des candidates à l’embauche et en voie de promotion.
Même si la femme est compétente et mérite la promotion, elle est toujours victime des abus sexuels auprès de l’employeur et cette pratique est devenue monnaie courante dans notre pays en général et plus particulièrement dans notre ville de kisangani et c’est ce qui est grave d’autant plus que ça touche immédiatement à la personne de la femme et ça la dégrade.

D’où il convient à l’Etat d’intervenir, pour y aboutir l’Etat doit être présent dans tout le secteur du travail et faire application stricte de la loi, cela dans le but de protéger les femmes qui sont aussi importantes pour le développement de notre société.

2. PENDANT L’EMBAUCHE

La loi n°015/ 2002 dispose que l’employeur doit respecter la transparence en embauchant et il ne doit pas y avoir toute forme de discrimination, si l’on se sent capable d’exercer un travail quelconque, on a droit de postuler quelque soit son sexe et la décision de l’employeur ne doit pas dépendre des considérations subjectives.

Mais ce qui se fait dans la ville de kisangani est le contraire pour la femme par exemple, pour qu’elle soit embauchée, elle doit d’abord s’aimer avec l’employeur ou avec le chef du personnel quelque soit sa capacité. Or ce n’est pas ce qu’à prévu le code du travail, c’est une violation grave de la loi. Une femme recrutée dans ces conditions, e saura sujet de violation des droits de l’homme telle que la violence sexuelle. D’où demandons à l’Etat devoir comment trouver la solution à cette situation macabre.

3.CAS DES FEMMES DOMESTIQUES

Dans beaucoup de cas, cette catégorie de travailleurs subit des violations graves de droit de l’homme. Une fois engagée, parfois elle est dérangée par son patron qui veut que la domestique puisse devenir sa femme à l’absence de la patronne.

Raison pour la quelle dans beaucoup de cas les femmes domestiques finissent par céder parce q’elles ont peur de perdre leur travail. Ainsi elles commettent donc des relations sexuelles par contrainte, c’est dommage et regrettable !
D’autres sont soumises aux travaux excédant leurs forces ; aux travaux de nuit et à la fin du mois, elles ne touchent qu’une somme minime au mépris du respect du SMIG, d’une part parce qu’ elles ne savent pas leurs droits, elles subissent ces violations par ignorance : « Mon peuple périt faute de connaissance », d’autre part parce qu’elles se retrouvent dans une situation de paupérisation de telle sorte qu’elles ne peuvent pas supporter.
C’est ainsi que nous demandons au gouvernement d’assurer la vulgarisation des textes de lois auprès de toutes les couches de la population afin d’informer celles-ci sur leurs droits. Si du moins cela se faisait, nous espérons que chacun saura ses droits, et obligations dans ce cas, les violations en matière du travail diminueraient.
Il convient aussi à l’inspection de travail d’établir une commission de contrôle dans tout le secteur du travail car elle semble oublier le travail des domestiques.

4. CAS DES FEMMES INFIRMIERES DE NUIT

La loi interdit le travail de nuit aux femmes. Mais ce qui se fait dans nos dispensaires et hôpitaux laisse à désirer, La femme bien que maîtresse de la famille laisse son rôle maternel pour aller travailler toute la nuit à l’hôpital. Il y a de moment où ces femmes subissent des violations sexuelles pendant la nuit par d’autres infirmiers ou même par les malades dont elles font la garde.
C’est ainsi qu’il convient que le comité de l’ordre des infirmiers règle ce problème car une femme mariée doit rester avec sa famille, son foyer pendant la nuit afin d’organiser la famille et l’inspection du travail doit normalement y intervenir car tous travaux de nuit sont interdits aux femmes.

B. SITUATION DES ENFANTS

Pour le cas des enfants, il est question d’établir quelques violations aux quelles sont soumises les enfants dans différents secteurs de travail. Nous relèverons aussi le cas des enfants qui vendent de l’eau de sachet et le cas des enfants tolekistes.
Le législateur a édicté plusieurs articles visant à protéger les enfants travailleurs cela dans le but de la moralité des jeunes gens et de leur permettre de devenir plus tard de majeurs normaux par une saine croissance de l’esprit et du corps.
Mais dans notre ville de Kisangani, c’est avec regret que nous observons une mauvaise condition du travail au quelle est astreinte les enfants dans le port de l’IAT par ex., dans le secteur artisanal et dans les petites entreprises et surtout dans les débits de boissons. Dans ces secteurs, l’application des dispositions légales et réglementaires ne sont pas appliquées. Les enfants sont soumis à des travaux excédant leurs forces’, à des travaux dangereux et insalubres.
Les jeunes travailleurs appelés dockers transportent plus de 35kgs dans les différents ports alors que la loi précise qu’un enfant âgé de 16 à 18 ans ne peut pas transporter plus de 35 kgs pour les garçons et plus de 25kgs pour les filles. Voilà combien de fois la loi est violée dans différents secteurs du travail.
D’autres travaillent la nuit dans des débits de boissons et sont soumis à des travaux susceptibles d’altérer leur santé et de corrompre leur moralité alors que la loi interdit les travaux des nuit aux enfants et dispose que les enfants ne doivent pas être soumis à des travaux pouvant corrompre leur moralité et détériorer leur santé.
Donc la violation de la loi se commet à tout moment en ces lieux. D’où l’Etat et l’inspection du travail en particulier doivent être omniprésent dans tout le secteur du travail en vue de réglementer et de sanctionner les violences de la loi.
Il en est de même des enfants qui vendent de l’eau de sachet et des enfants tolekistes. La loi interdit d’engager un enfant qui n’a pas atteint l’âge de 16 ans. Mais c’est avec amertume que nous constatons que plusieurs de ceux qui vendent de l’eau n’ont pas 16 ans révolu mais ils sont soumis à des travaux excédant leurs forces, avec ces plastiques sur la tête, ces jeunes gens souffrent. Avec cette souffrance, ils sont mal traités, c’est horrible ! C’est une sorte d’exploitation. D’où cela risque même de corrompre leur moralité et faire qu’ils ne soient plus des majeurs normaux par une mauvaise croissance de l’esprit et du corps.
Pour ce qui est des jeunes tolekistes, c’est encore plus grave. Un jeune qui pèse par exemple 45 kgs transporte un vieux ou une dame qui pèse 75 à 80 kgs, là il y a un écart énorme de poids, c’est dommage. Ils sont concentrés sur le scelle du vélo et cela à des graves conséquences sur la santé de ces enfants qui risqueraient de rester stérile durant toute leur vie compte tenu du frottement continuel des testicules et il y- a même d’autres tolekistes qui travaillent pendant la nuit, ceux-ci sont soumis à des évènements pouvant blesser leur moralité d’autant plus que pendant la nuit, ils se pessent des situations mystérieuses dans notre ville de kisangani.
Ainsi nous demandons à l’Etat congolais de voir comment régler ce problème car c’est un danger imminent qui guette la
Jeunesse boyomaise qui risquerait de se buter devant un sérieux problème. Surtout l’Etat doit faire tout son moyen possible de payer les fonctionnaires car il y a d’autres tolekistes qui disent qu’ils font ce travail faute de moyen, ils cherchent comment se procurer des cahiers pour les études, l’argent de prime… tout cela puisque ses parents ne sont pas payés par conséquent ils se débrouillent seuls. Donc l’Etat doit prendre ses responsabilités car ça amande et ça fait partie, c’est la santé de jeunes qui st en jeu.
Enfin, c’est pourquoi nous disons que la réglementation de tous ces secteur vus ci haut interpelle donc l’Etat. Le contrôle de l’inspection du travail doit se faire sentir dans tous les lieux et dans tous les domaines du travail afin de protéger les femmes et la jeunesse congolaise futur dirigeant de demain.
Ainsi donc l’Etat congolais doit assumer ses responsabilités.

Eric KANDUKI - LWANZO