Droits de l’homme en RD Congo : Une ONG congolaise réagit au discours sur l'état de la nation
Journaliste pour la promotion et la défense des droits de l’homme (JPDH), Ong de lutte contre l’impunité en République démocratique du Congo (RDC) a dit prendre acte du discours du président de la République sur l’Etat de la Nation, prononcé le samedi 14 décembre 2008 à Kinshasa.
Dans un communiqué, l’Organisation congolaise « se félicite que le président de la République ait mis un accent particulier sur la lutte contre l’impunité et les droits de l’homme».
Aussi cette organisation se déclare satisfait que Joseph Kabila ait interpellé les hommes de la loi censés rendre une justice équitable aux citoyens. Le président de la République a insisté, rappelle JPDH, sur le fait que l’indépendance de la magistrature n’exonère en rien juges et magistrats de leurs obligations légales en tant que citoyens à part entière de la société.
Ici ; JPDH estime que le souci du chef de l’Etat est d’arrêter les abus du pouvoir judiciaire et dont le discours rejoint le message de l’Organisation rendu public à l’occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’interpellation du Chef de l’Etat, pense JPDH, est fondée dans la mesure où au Congo, le justiciable à faible revenu est d’office donné perdant face à un friqué ; fut-il étranger devant les cours et tribunaux congolais. « C’est cette pratique qu’il revient de combattre », selon JPDH qui insiste sur la nécessité de l’amélioration des conditions de travail et de vie hommes de la loi ; censés être à l’abri du besoin pour assurer une administration de la loi fondée sur la justice et l’équité.
Dans son discours, le président de la République a reconnu le rôle social des ONg des droits de l’homme tout en précisant qu’à chaque droit correspond une obligation. Ici, l’ONG qui se veut apolitique et non partisane pense que les organisations ont toujours appelé les citoyens au respect des lois de la République. Ce qui ne pourra cependant pas, aux yeux de JPDH, empêcher aux ONG des droits de l’homme de jouer leur rôle de sentinelle et gardiennes des libertés fondamentales de la personne humaine et d’alerter l’opinion, le cas échéant, lorsque celles-ci sont mises en mal, généralement par ceux qui détiennent la puissance publique.
