Concertation nationale et les assassinats politiques en RDC
Les assassinats politiques et extrajudiciaires se produisent au nom de la concertation nationale. Congolese Action for Peace and Democracy(CAPD) a été contactée par 18 avacats membres du Conseil National de l'ordre des avocats et qui ont analysé la situation sécuritaire des acteurs politiques et des faiseurs d'opinion en République Démocratique du Congo.
En effent, il y a de craintes majeurs de voir les organes de la sécurité nationale profiter de la concertation nationale pour organiser les assassinats politiques et les exécutions sommaires et extrajudiciaires sans aucune enquêtes préalablement organisée ou revendiquée par le sénat, le Parlement, la Présidence de la république, le gouvernement et l'apparail de la justice ainsi que les personnes qui dirigent ces organes.
Le cas le plus frappant est l'assassinat dans la nuit de samedi 07 à dimanche 08 septembre 2013 vers 1 heure du matin, de Maître Guillaume KAHASHA KA NASHI, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe.
Qui est cette personne Guillame Kahasha?
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Il s'agit d'une vie humaine, auparavant il fut Président du Conseil d’Administration de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP, ex ONATRA).
Il a été aussi Secrétaire Général chargé des questions politiques, administratives et juridiques du parti politique de l’opposition dénommé “Union des Démocrates Mobutistes (UDEMO).
Devoir de la sécurité, la police et l'armée:
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Le gouvernement de la RDC, les agents de l'ANR, les agents de la polices, de l'armée FARDC et l'équipe exécutive de la RDC ont le devoir sacré d'assurer la sécurité humaine à toute vie humaine sur l'ensemble du territoire de la République Démocratique du Congo.
Normalement, les animateurs du pays qui s'accrochent aux pouvoirs devraient ouvrir une enquête indépendante et impartiale dans le cadre de légitimer la concertation nationale.
Au cas où ceux qui dirigent le pays demeurent dans le silence sans rien entreprendre, il y aurait tendance indicatives associant la concertation national pour decouvrir ceux qui peuvent encore parler pour l'intérêt général du pays. Normalement un gouvernement responsable ou une autorité responsable devrait stopper les exécutions sommaires et extrajudiciaires ainsi que les disparitions involontaires. Les observateurs sur ces questions attendent comment l'équipe nommée par Ngoy Mulunda après Novembre 2011 s'en sortira.
