RDC : condamnation du cambriolage d’une organisation des droits de la femme à Kinshasa

RDC : condamnation du cambriolage d’une organisation des droits de la femme à Kinshasa
Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH), organisation de lutte contre l’impunité et la disparition forcée s’associe à Débout femme pour un avenir meilleur (DFAM), une organisation de promotion de la femme pour exiger une sérieuse enquête sur le cambriolage du siège de DFAM, sis avenue Souvenir, n°34/12, commune de Bumbu (Ouest) de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
Créée en janvier 2010, cette organisation s’est distinguée dans la lutte pour l’émancipation, la liberté et l’éducation de la femme congolaise et son leardership. Elle a été cambriolée le 24 juillet 2013 à 20 heures 30’ (heure locale) par des hommes armés, habillés en tenue civile. Des hommes armés non autrement identifiés accuseraient les responsables de DFAM d’offense aux autorités publiques et d’incitation à la révolte.
JPDH rappelle que l’organisation avait appelé au respect des droits de l’homme face à des actes de violence sexuelle signalés aussi bien à Kinshasa qua dans la partie Est du pays en proie aux conflits armés. L’organisation avait accusait les autorités de mollesse et de complicité face à des actes inhumains, cruels et dégradants infligés aux populations de l’Est.
Les hommes venus au nombre de cinq, selon des témoins, ont arrêté la trésorière, Mme Régine Mavunza Yala, portée disparue jusque ce jour, et la secrétaire de l’organisation Nadia Ndilu (morte probablement de suite de torture).
Quarante-huit heures après, deux convocations estampillées Agence nationale des renseignements (ANR) ont été déposées au siège de DFAM invitant la présidente Solange Nsimba et la vice-présidente Annie Dikiese Mbila à se présenter aux locaux des services de sécurité.
Selon des membres des familles des responsables visées qui ont contacté JPDH le 26 juillet 2013, Mmes Annie Dikiese Mbila et Solange sont activement recherchées pour n’avoir pas honoré à l’invitation.
JPDH rappelle que la RDC a souscrit aux instruments internationaux qui promeuvent la liberté d’association.
Fait à Kinshasa, le 25 août 2012
Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH)