ET SI L'IDEE DU PROF. MATUNGULU D’UNE BREVE TRANSITION POLITIQUE MERITAIT UNE PARTICULIERE ATTENTION DES PATRIOTES CONGOLAIS?
Dans une récente intervention au journal le monde, le Prof. Freddy Matungulu nous semble accuser une assez nette visibilité sur de grands défis matériels et organisationnels qui conditionnent le succès des scrutins prévus en 2016 sur lesquels nous revenons dans les lignes qui suivent.
En effet, en tant qu’analyste, notre modeste personne ne peut s’empêcher de se mettre d’accord avec les propos de cet ancien Ministre des Finances de Kabila qui, soit dit en passant, attira autrefois de l’admiration en démissionnant de ses fonctions après avoir constaté que sa vision de gestion des affaires de l’Etat n’était pas compatible avec les méthodes de gouvernance kabilo-lemeristes. C’est exactement ce que notre modeste personne, en tant que patriote, avait fait en juillet 2003, en déclinant l’offre des autorités militaires du pays d’intégrer les FARDC, et en 2007, en démissionnant d’une très confortable position au Quartier Général de la MONUC, après avoir personnellement été témoin de la très active complicité de la mission onusienne dans la mascarade électorale de 2006. Ce n’était qu’une parenthèse qui nous a permis de relever qu’il existe tout de même des Congolais qui savent rendre le tablier dès lors qu’ils estiment que ce qu’on leur demande de faire est incompatible avec l’éthique patriotique et le sens de l’honneur. C’est un peu trop facile de n’attendre que le dernier moment pour déclarer sa dissidence.
En revenant sur notre sujet du jour, nous constatons avec Mr Freddy Matungulu qu’il n’est normal que le montant des prévisions budgétaires pour les scrutins de 2016, tel que présenté dernièrement par Malu Malu aux autorités belges, soit presque trois fois celui de 2006. En temps normal, nous devrions plutôt assister à une tendance à la baisse des coûts pour la simple raison qu’une bonne partie du matériel et des infrastructures électoraux autrefois mobilisés par la CENI devrait logiquement être encore opérationnelle. Ce pertinent constat qui précède suscite naturellement des interrogations sur la sincérité du très sinistre Malu Malu, et par conséquent, nous amène à penser que la clique kabilo-lemeriste de Joseph Kabila, Malu Malu, Boshab et autres pourrait chercher à échafauder de toutes pièces des impasses d’ordre financier pour obtenir ce glissement du mandat présidentiel que le Sénat du mobutiste Kengo-wa-Dondo et la population de Kinshasa lui avaient refusé, de la façon la plus catégorique, en janvier dernier.
C’est ainsi que, en admettant que gouverner c’est prévoir, il nous revient de penser que, contrairement à la démarche de l’UDPS de tenue d’un dialogue exclusivement kabilo-lemeriste, la proposition de Mr Matungulu sur un management d’une très courte transition politique dirigée par une personnalité nationale compétente et crédible n’est pas à écarter d’office. Et cela, si et seulement si elle serait assortie d’une gestion du Ministère de l’Intérieur par l’opposition et d’une recomposition de la superstructure de la CENI qui y placerait des patriotes qui ne seraient pas disposés à rééditer le déshonneur des délégués de l’opposition, dont nous connaissons tous les noms qui, en 2011, et qui n’avaient pas résisté à la vue des espèces sonnantes et trébuchantes de Joseph Kabila. Une chose est sure, tous ces marchands de la souffrance actuelle du peuple congolais vont bientôt répondre de leurs très abjectes trahisons devant le tribunal de la conscience nationale. Ce n’est plus qu’une question de temps.
Comme toujours, nous disons qu’en réfléchissant plus par la tête que par le cœur, des patriotes congolais pourraient arriver à cet assez lucide conclusion que cette démarche de Mr ; Matungulu appelle plutôt à un débat dépassionné qui pourra beaucoup faire avancer l’actuel processus de dédouanement de notre nation de très nocives retombées des Accords de Lemera dont les 8 millions de victimes congolaises, le pillage de notre coltan au Kivu par le Rwanda, le détournement de notre pétrole du littoral atlantique par l’Angola et l’actuelle annexion de facto du Kivu par le Rwanda ne sont que des conséquences logiques.
C’est pour quoi les FNRC invitent tous les patriotes congolais, militaires ou civils, indépendamment de leurs couleurs politiques, à prendre date et à se fixer un rendez-vous avec les FNRC la libération d de notre belle et richissime région du Kivu, en 2017. Merci de bien vouloir, de temps à autre, aimer et partager les publications de votre serviteur sur la page Facebook « FNRC » et sur le groupe Facebook « Avec les FNRC Liberons le Kivu en 2017 », et de nous lire également sur www.societecivile.cd.
Faustin BOSENGE
Coordonnateur des FNRC
