LE PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI DOIT CESSER DE TRAHIR LA PATRIE ET DE DESTABILISER L’OPPOSITION POUR LE COMPTE DE KIGALI
Le Président Etienne Tshisekedi et son UDPS/Aile kabila doivent cesser de prendre des Congolais comme de petits enfants aussi facilement manipulables. Si l’ex-Leader Maximo était réellement opposé à ce que Félix Tshisekedi faisait, ce dernier serait depuis longtemps chassé de ce parti. De toutes les façons, Etienne Tshisekedi n’est un gamin à qui les parents empêcheraient même de parler au téléphone à un de ses lieutenants, à lui faire parvenir secrètement un message ou à se servir d'autres personnes pour contourner cette séquestration que les gens cherchent à inventer de toute pièce pour occulter aux yeux de l’opinion une diabolique collaboration avec les Rwandais qui date depuis l'époque de son combat contre le Maréchal Mobutu, qui a beaucoup facilité l’application des Accords de Lemera et fragilisé le long et très meurtrier combat des patriotes Congolais contre le système kabilo-lemeriste.
Nos amis de l’UDPS/Aile Kabila ignorent certainement qu’il y a quelque part un patriote congolais qui, en modeste professionnel des services d'intelligence, depuis des années, observe celui qu’ils considèrent comme un infaillible demi-dieu et qui va maintenant parler, s’estimant qu’il est temps de mettre fin à une odieuse entreprise de trahison de la patrie et de déstabilisation de l’opposition congolaise au profit du pouvoir kabilo-lemeriste de Joseph Kabila. Dans les lignes qui suivent, votre serviteur va s’appesantir succinctement sur quelques faits concrets et vérifiables qui démontrent que celui que l’opinion nationale et internationale considère abusivement comme un grand opposant historique est plutôt un individu peu intègre et un grand traitre de sa patrie. C’est incroyable ! C’est le monde à l’envers n’est-ce pas ? Allons-y.
Dans les années 90, au même moment qu’Etienne Tshisekedi se complaisait à faire vomir par des militants de l’UDPS ses collègues Lihau, Kibassa, Mbwakiem et autres qu’il accusait de collaborer avec le Maréchal Mobutu ; ce qu’il ne pouvait pas dire à la population était que lui-même aussi allait toquer à la porte de ce dernier quand il avait besoin d’argent ; malgré tout le cinéma de radicalisme anti-mobutiste auquel il était capable de s’adonner aux yeux de l’opinion. Excédé un jour de ce petit jeu de son vieil ami de la belle époque de la création du MPR, le Maréchal Mobutu le fit tomber à son tour dans un vilain petit piège.
En effet, tout en lui ayant demandé cette fois-là de passer à l’un des endroits habituels du retrait de la mallette des billets de banque, le très rusé Grand Léopard s’arrangea pour faire bloquer son invité par la garde à l’entrée du cantonnement de la Division Spécial Présidentiel de Kibomango, faire s’ébruiter l’affaire et diligenter une prompte descente de la presse sur les lieux. Il y a lieu de se rappeler qu’Etienne Tshisekedi fut tellement confus qu’il ne pouvait prononcer un seul mot en réponse à une question d’un journaliste de savoir par quelle coïncidence il devait se retrouver aux abords immédiats d’un domaine militaire connu de tout le monde et situé bien loin de la route principale. Heureusement pour lui que son ami Mobutu ne voulait pas le ridiculiser davantage.
En 2002, il y a lieu de se rappeler que, après avoir constaté que sa politique de la chaise vide n’avait pas permis un blocage des travaux du Dialogue inter Congolais de Sun City et que la signature des Accords de Pretoria était devenue une réalité, Etienne Tshisekedi ne trouva pas mieux que de rejoindre le camp du RCD/Goma autrefois proche de Kigali en prenant la tête de ce qu’on appela l’« Alliance pour la Sauvegarde du Dialogue ». Pis encore, l’intéressé alla jusqu’à se rendre à Kigali où il eut un entretien à huis-clos avec le Président Paul Kagamé, certainement pour lui rassurer de sa ferme volonté d’œuvrer davantage pour l’application des Accords de Lemera garantissant aux Rwandais une bande sécuritaire de 300 Kms sur le territoire congolais. A ce propos, Etienne Tshisekedi déclarera par la suite, nous citons : « Il faut comprendre que le Rwanda est un petit pays et qu’il a besoin de sécurité. Joseph Kabila a rencontré Kagamé cinq fois au moins. Pourquoi moi, n’aurais-je pas ce droit ». Fin de citation. (Source : Kongo Times, juillet 2002). C’était normal, deux pions de Kigali se disputaient le leadership de la trahison du Congo-Zaïre.
En 2003, lorsqu’il avait fallu que l’ensemble de l’opposition congolaise se mette d’accord sur un seul nom pour occuper le seul fauteuil réservé au candidat de l’opposition en vertu de la fameuse formule 1+4, tous les Congolais se disaient que c’était pour Etienne Tshisekedi le moment idéal d’intégrer le pouvoir de transition afin de mieux se préparer à détrôner Joseph Kabila aux prochaines élections. Mais hélas, c’était sans compter avec une intelligence malsaine de ce dernier qui, une fois encore, pratiqua sans aucune raison une politique de la chaise vide qui profita logiquement à Z’Ahidi Ngoma, le candidat du RCD/Goma, une formation politique dont les accointances avec les autorités de Kigali n’étaient plus à démontrer à l’époque.
En effet, tout ce que toutes les tendances de l’opposition rassemblée à la MONUC attendaient était qu’Etienne Tshisekedi se présentasse seulement dans la salle pour que sa candidature unique fusse formellement endossée par tous les participants à la rencontre, d’autant plus qu’à la demande d’autres nominés au même poste comme Joseph Olenghankoy et Diomi Ndongala, la réunion avait été suspendue la veille pour donner au très capricieux leader de l’UDPS le temps de venir se faire plébisciter par ses pairs. Ayant constaté qu’ils ne pouvaient pas faire changer d’avis à ce dernier et pour éviter qu’un Z’Ahidi Ngoma proche de Kigali prenne le fauteuil de l’opposition, un comité de sages constitué de Bomboko Lokumba, Konde Vila Kikanda, André Bo-Boliko, Joseph Olenghankoy, Pierre Pay- Pay, Mayuma Kala et Remy Mulima se rendit au siège du PALU pour convaincre le patriarche Antoine Gizenga de venir combler le vide laissé par Etienne Tshisekedi. Malheureusement, ces derniers ne sauront jamais atteindre leur destination pour la simple raison qu’ils furent l’objet de jets des pierres de la part des militants de l’UDPS (Source : DigitalCongo, 3 mars 2003). Voila comment, en 2003, Etienne Tshisekedi fabriqua de toutes pièces une victoire plus qu’inattendue du candidat Z’Ahidi Ngoma proche du système kabilo-lemeriste, et par conséquent, des autorités de Kigali.
Aux échéances électorales de 2006, alors que tous les pronostics lui donnaient vainqueur des scrutins, Etienne Tshisekedi surprit plutôt le monde en annonçant sa décision de ne pas participer aux scrutins. Par contre, en 2011, au moment où très peu de Congolais s’attendaient à sa candidature, Etienne Tshisekedi entreprit de postuler au sein d’une opposition politique qui avait tout intérêt à se constituer en un front commun pour maximiser ses chances de battre Joseph Kabila. Au moment où ses pairs se concertaient pour présenter une candidature unique à une présidentielle dont le mode de scrutin venait d’être ramené à un seul tour, Etienne Tshisekedi s’arrangea plutôt pour y semer les germes de la conflictualité en déclarant, à l’occasion de la célébration du 29eanniversaire de création de l’UDPS que, nous citons : « Je n’ai pas lutté vingt ans pour laisser ma place à un autre. C’est pour rester, prendre le pouvoir et instaurer un Etat de droit. Vous comprendrez que je n’accepterai aucun compromis dans ce sens là. Celui qui n’est pas d’accord avec le programme de l’UDPS, il est libre de faire ce qu’il veut, il n’est pas obligé de faire plate-forme avec l’UDPS. Mais l’UDPS est préparée à se présenter aux élections et à les gagner». (Source ; RadioOkapi, 16 février 2011). Cette manœuvre d’Etienne Tshisekedi visant une nième déstabilisation de l’opposition était claire pour des observateurs avertis.
Quelques jours après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle de 2011, Mr Rupiah Banda, Chef de la délégation du Centre Carter, déclara, nous citons : « J’exhorte tous les candidats d’accepter les résultats. Au cas où ils seraient lésés, je les prie de bien vouloir saisir la justice au lieu de verser dans la violence ». (Source : Agence Congolaise de Presse, novembre 2011). Dans le même ordre d’idées, Mr Richard Zink, Représentant de l’Union Européenne au Congo, déclara, le 30 novembre 2011, nous citons : « La Vice-Présidente de la Commission Européenne, Madame Ashton, a suivi avec attention la tenue des élections présidentielle et législatives en République Démocratique du Congo … Elle appelle également toutes les forces politiques en présence à respecter les règles du processus électoral et à introduire toute contestation éventuelle par la seule voie légale ou juridique… ». (Source : RadioOpaki, novembre 2011). Comme pouvaient s’y attendre des observateurs avertis, une fois de plus, c’est encore Etienne Tshisekedi qui torpilla la démarche judiciaire de l’opposition en s’absentant pour des raisons inexpliquées de l’audience de la Cour Suprême de Justice, le 16 décembre 2011, en sa qualité de l’une de principales parties requérantes du recours en annulation des résultats des scrutins, contribuant ainsi intelligemment à la décision de la plus haute instance judiciaire du pays de confirmer, quatre jours plus tard, la victoire de Joseph Kabila (Source : https://sites.google.com/site/.../tshisekedi-kamerhe).
Néanmoins, Etienne Tshisekedi détenait encore une dernière cartouche très meurtrière contre le vainqueur contesté Joseph Kabila qu’était sa capacité avérée de mobiliser la rue dans une vaste campagne de contestation pouvant amener le pouvoir à surseoir à la cérémonie d’investiture et à ouvrir des pourparlers avec l’opposition dans le sens de management d’un éventuel consensus national qui permettrait à l’opposition de récupérer le poste de Premier Ministre à l’instar de ce qui venait de se passer au Kenya. Mais hélas, c’était sans compter avec la malice d’un homme résolument décidé à bien accomplir sa mission de déstabilisation de l’opposition congolaise contre le pouvoir pro-rwandais en place. Etienne Tshisekedi préféra plutôt attendre tranquillement chez lui que son allié kabilo-lemeriste Joseph Kabila finisse de prêter formellement le serment pour s’adonner par la suite à un ridicule cinéma d’investiture qui ne pouvait convaincre que ses fanatiques aveugles de l’UDPS/Aile Kabila.
En 2015, ayant constaté que son complice de l’application des Accords de Lemera se retrouvait dos au mur à l’issue des trois journées héroïques de mobilisation du peuple congolais organisées, les 19, 20 et 21 janvier 2015 par le très entreprenant Martin Mayulu et d’autres patriotes de l’opération « Sauvons le Congo », et surtout la très courageuse décision de Kengo wa Dondo de bloquer au Sénat le projet de loi du PPRD visant un glissement du mandat de Kabila III, Etienne Tshisekedi, pourtant en convalescence, ne put s’empêcher de s’exprimer pour appeler à un dialogue qui devait constituer une véritable bouée de sauvetage pour un Joseph Kabila qui ne savait plus à quel saint se vouer. Et, c’est dans cette ignoble logique visant à contrer le projet annoncé de l’opposition de boycotter les prochaines élections locales que, sur une initiative inavouée du Roi Etienne, le Prince Félix annonce, le 21 avril 2015, au cours d’un meeting tenu à Goma, par ailleurs financé, autorisé et sécurisé par le pouvoir kabilo-lemeriste, la décision de l’UDPS/Aile Kabila de pendre part aux scrutins.
Ce n’est pas pour rien que Laurent Désiré Kabila s’était beaucoup méfié d’Etienne Tshisekedi. Quand il fallait décourager des braves soldats de la patrie de la DSP et du SARM qui exposaient leur vie en combattant les Rwandais à la frontière au Kivu en 1996, Etienne Tshisekedi et ses acolytes diffusaient avec force le mythe des hiboux en appui à une campagne d’intoxication orchestrée par Kigali visant une chute du régime Mobutu qui devait naturellement faciliter l’application des Accords de Lemera. Maintenant que des vrais hiboux ont tué Florbert Chebeya, massacré des adeptes de Bundu dia Kongo au Bas-Congo, égorgé vifs des fidèles de l'Eglise de Mukugumbila, massacré des manifestants du 19, 20 et 21 janvier 2015 à Kinshasa et tué dernièrement des congolais à Moanda, le gourou de Limeté a plutôt préféré se taire. Voila comment Dieu a confondu le traître en poussant son propre fils à dévoiler au grand jour sa complicité avec les Rwandais qui date depuis 1996. Monsieur le Président Etienne Tshisekedi, vos mains portent le sang des 8 millions des Congolais qui ont péri suite à une invasion rwandaise de notre pays dont vous êtes un de principaux complices. Sachez que vous répondrez devant nos ancêtres et devant Dieu du sang du Colonel Kitoko Mamba, du Colonel Urom, du Major Gangale et de tant d'autres vaillants soldats de la patrie de la DSP et du SARM atrocement exécutés par des Rwandais au Kivu en 1996.
Faustin BOSENGE
Coordonnateur des FNRC
