La démocratie à l'heure actuelle : quelques notions

Pour comprendre ce mot magique "démocratie", nous partirons de quelques notions, définitions, pas tellement classiques, mais indispensables pour nous orienter. En effet, la démocratie est un régime dans lequel, le peuple exerce sa souveraineté lui-même, sans l'intermédiaire d'un organe représentatif (démocratie directe) ou par représentants interposés (démocratie représentative).
Elle offre le cadre social suscitant un consentement quasi universel, où sont présentes des valeurs auxquelles on ne peut pas renoncer; elle garantit la liberté et le respect de l'égalité. Elle est directe, comme nous venons de le souligner, quand les citoyens votent directement les principales lois. Elle est appelée Indirecte, si le peuple délègue des pouvoirs à des élus (députés, sénateurs, etc.). Elle peut également être parlementaire, dans le cas où les Ministres sont responsables devant le Parlement , et Présidentielle, si le Pouvoir Exécutif est entre les mains du Président de la République.

La valeur de la démocratie se reconnaît par des actes tels que :
Elections: C'est le moment crucial. Dans le contexte démocratique, le suffrage universel est et reste la source du pouvoir. la conquête du pouvoir sans l'action populaire est un détournement ou une confiscation de la souveraineté du peuple. Bien que lors des campagnes électorales on puisse promettre, critiquer, arriver même à ridiculiser les aspirants au pouvoir, la vertu démocratique doit rester dans le respect de l'autrui.
Multipartisme : Il n'y a pas d'état démocratique sans partis politiques (multipartisme). Un Etat sans partis politiques est forcément un Etat en parti unique, c.à.d. un Etat totalitaire.
L'opposition: l'opposant n'est pas un ennemi à abattre, un adversaire gênant à faire disparaître, un antipatriote. C'est un adversaire politique avec qui il faut discuter et non se disputer. L'opposition organise la contestation et confirme que la démocratie est toujours en chantier. Elle doit exister et être tolérée. Mais elle doit également éviter d'être celle sans objectif de réussir pour le bien du peuple.
La reddition des comptes. Celui qui exerce le pouvoir doit présenter l'état des biens publiques qu'il a administrés.
L'alternative: par ce système, on accepte de passer du rôle de celui qui commande à celui qui est commandé. Il n'y a rien de honteux. Si non, c'est de la dictature.

Enfin, la démocratie est plus qu'un simple régime politique, c'est une façon de vivre et de travailler ensemble. La nation n'est pas donnée toute faite; elle est à faire. Cette nation, qui est notre Nation, doit être défendue par tout le monde en l'associant dans la gestion des choses publiques.
Si à l'époque de l'Antiquité, les citoyens défenseurs de la Nation prêtaient serment, pourquoi ne pouvons-nous pas le faire, non pas en tant que Président de la République ou Ministre, mais en tant que citoyen de ce pays. Car nous savons que ce qui a fait jadis la force d'Athènes, c'était entre autres le serment suivant que tout jeune soldat devait prêter: " Je ne déshonorerai pas ces armes sacrées, je n'abandonnerai pas mon compagnon dans la bataille, je combattrai pour nos dieux et pour mon foyer, seul ou avec d'autres. Je ne laisserai pas la patrie diminuée, mais je la laisserai plus grande et plus forte que je l'aurai reçue. J'obéirai aux ordres que la sagesse des hommes saura me donner". Si notre pays subit aujourd’hui une honte, c’est parce que nous n’arrivons pas à le défendre assez. Notre signe d’orgueil, le DRAPEAU ne signifie rien pour le Congolais de la RDC. Dieu seul sait ce que nous adviendrons, si nous luttons toujours pour que notre pays soit diminué.

Bha-Avira Mbiya Michel-Casimir
Coordinater DCEIDI.-


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