CNONGD : LE PROCESSUS D’EVALUATION DANS LA PHASE DE CONSULTATIONS

Après la première phase de recherche d’une importante documentation portant sur la période à évaluer (2000 – 2003), l’équipe chargée de l’évaluation externe du Conseil national des ONG de développement de la RDC (CNONGD) a commencé, lundi 9 février 2004, la phase de consultations. Cet agenda prévoit des entretiens avec un parterre de personnes-ressources qui travaillent en permanence avec le CNONGD. Il s’agit notamment des personnalités de la Société civile de la RDC, des représentants de plusieurs ministères (gouvernement) ainsi que ceux des bailleurs de fonds du Nord, des ambassades. Les animateurs des projets (CONAFED, FODEX, AEFT, …) seront également consultés.
Au terme de ces entretiens dans la capitale congolaise (février 2004, les évaluateurs (l’Ivoirienne Nathalie BOGUI et le Congolais MIMPIYA) vont se rendre, pendant tout le mois de mars 2004 dans les provinces pour s’entretenir avec non seulement avec les animateurs des conseils régionaux des ONG de Développement (CRONGD) mais aussi avec leurs partenaires locaux. Les provinces concernées sont : Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, province Orientale, Katanga et Equateur. Une première séance de restitution est prévue à Kinshasa le mardi 30 mars 2004.
Le réseau CNONGD-CRONGD-ONGD n’est pas à son premier exercice d’évaluation. Le premier plan d’action en 1995, ce qui a facilité l’élaboration du plan d’opération 1997-2000. en 1997, une évaluation des CRONGD a été réalisée et la synthèse de ce travail a été présenté à l’Assemblée Générale du CNONGD de 1997 à Lubumbashi (Katanga). De mai à juillet 1999, l’équipe d’évaluateurs externes, composée de Mme Marie-José Mavinga (CEFORMAD) et Père Richard Erpicum (CEPAS) a animé la dernière évaluation en date.
Dans leur dernière réflexion, ces animateurs notaient alors qu’ « au point de vue de l’institution CNONGD et du mouvement ONGD, nous avons été témoins d’un travail considérable, réalisé avec sérieux par des personnes très motivées. Il est toutefois possible de progresser. Cela se fera à deux conditions, nous semble-t-il :
- Revenir toujours à la mission propre du CNONGD et à sa responsabilité vis-à-vis de la population, à la réalisation et à l’évaluation des actions. Le CNONGD doit être porteur de cette mission pour le réseau et pour les partenaires ;
- Procéder toujours de manière démocratique, en trouvant des mécanismes non seulement pour informer, mais pour permettre l’expression de la base, en particulier lors de la définition des orientations et du plan d’action du CNONGD ».
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