Des recommandations pertinentes pour le succès de la conférence internationale de la sous-région d'Afrique des Grands Lacs sur la paix

La conférence internationale de la sous-région d’Afrique des Grands Lacs sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement qui se tiendra, en juin 2004 en Tanzanie, sous l’égide des Nations Unies et de l’Union africaine, sera un forum vain si les participants ne prendront pas leur courage avec les mains pour adopter des résolutions imposables à tous qui s’inscrivent dans la logique des recommandations formulées par PAX JUNIORS, une ONG congolaise de formation des enfants messagers de la paix, d’éducation de la masse à la culture pacifique et de défense des droits e l’enfant.

A la lumière de l’histoire politique de la sous-région d’Afrique des Grands Lacs, le Rwanda, le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC) qui constituaient le territoire de la Belgique sous la colonisation ainsi que l’Ouganda sont rongés, depuis les années 1960 jusqu’à ce jour, par une crise de démocratie c’est-à-dire l’absence d’élections libres, transparentes et acceptables ; la prise du pouvoir par les armes et le règne des régimes dictatoriaux.

Outre les populations des pays précités, certaines grandes puissances ont une part de responsabilité dans le pourrissement de la situation dans la sous –région des Grands Lacs. C’est particulièrement le cas de la Belgique qui contribua au renforcement du pouvoir tutsi au dépens des Hutu, au Rwanda. Même les missions catholiques qui formaient les élites, nous renseigne l’histoire, donnèrent la priorité aux Tutsi.

Mais, après la 2ème guerre mondiale, face à la montée de l’anticolonialisme au sein de l’élite tutsi, les belges changèrent brusquement de politique et encouragèrent la création du Parti du mouvement pour l’émancipation hutu qui eut comme premier président M. Grégoire KAYIBANDA.

Eu égard à ce qui précède, PAX JUNIORS recommande : recommande :
A. Aux participants à la conférence

1. De contribuer à découvrir la vérité sur les majeurs événements malheureux ( assassinats des chefs d’Etat…) qui se sont produits dans les pays de la sous-région des Grands Lacs (Rwanda, Burundi, RDC, Ouganda…) ;
2. D’établir des responsabilités sur les violations des droits de l’homme (massacres, violences sexuelles contre les femmes et les jeunes filles, etc).

B. Aux gouvernements des pays de la sous-région

1. De promouvoir l’alternance politique au moyen d’élections libres, transparentes et démocratiques ;
2. De mener des actions d’éveil de la conscience nationale au regard des fractures sociales ;
3. De mettre en place des mécanismes de sécurisation des personnes et de leurs biens ;
De mettre sur des programmes d’éducation de la masse à la culture de la paix.

C. Aux Nations Unies et à l’Union africaine

1. De promouvoir l’émergence des régimes démocratiques fonctionnan,t sur base des aspirations profondes et réelles des peuples de la sous-région des Grands Lacs ;
2. De créer un comité de surveillance de l’application des résolutions qui seront issues de ce forum ;
3. D’exercer d’intenses pressions sur les gouvernements des pays de la sous-région des Grands Lacs pour qu’ils s’abstiennent de tout appui aux groupes armés.