ACTEURS NON ETATIQUES DE LA RDC : METHODOLOGIE DE L’EVALUATION MENEE EN 2003 PAR DES EXPERTS DE L’UNION EUROPEENNE
ACTEURS NON ETATIQUES DE LA RDC : METHODOLOGIE DE L’EVALUATION MENEE EN 2003 PAR DES EXPERTS DE L’UNION EUROPEENNE
Au cours de l’atelier organisé par le Conseil consultatif de la Société civile de la RD-Congo et le Conseil national des ONG de développement (CNONGD) mardi 17 février 2004 dans la salle de réunions de l’ONG PREFED à Kinshasa/Gombe sur la contribution de la Société civile à la Revue à Mi-parcours de la Stratégie de coopération entre l’Union Européenne et le Congo-Kinshasa, maints participants ont voulu entrer en possession des résultats de l’évaluation des Acteurs Non Etatiques faite en 2003 par des experts de l’Union Européenne. M. Renzo Hettinger, chargé de la Section Economie et Droits de l’homme à la Délégation de la Commission européenne en RDC qui avait été invité à ces travaux, a tenu à indiquer que le rapport était en fait un outil de la travail exclusif pour la Délégation mais qu’il ne manquerait, dès cela serait utile, de fournir des informations pertinentes aux Acteurs Non Etatiques.
Pour éclairer la religion des uns et des autres sur cette évaluation, le fonctionnaire européen vient d’envoyer au CNONGD des éléments relatifs « à la méthodologie employée afin d’avoir une vue d’ensemble plus approfondie des dynamiques relatives aux Acteurs Non Etatiques rencontrés ». En fait, les Accords de Cotonou accordent une place considérable à ces Acteurs dans la mise en oeuvre de leur Stratégie de coopération. Mais pour que ces acteurs soient bien pris en compte dans le processus, les autres partenaires au développement doivent connaître leurs réelles capacités de participation à cette Stratégie de coopération. L’évaluation de 2003 entrait dans ce cadre.
Analyse des organisations congolaises. « Le diagnostic représente une tentative de comprendre la façon d’analyser les acteurs collectifs en vue de les impliquer dans la mise en œuvre des Accords de Cotonou. Il s’agit d’organisations dont certaines se répandent au niveau national, au niveau inter régional et au niveau local (province du Nord-Kivu).
A l’échelle provinciale et locale également, il existe une pluralité d’organisations faîtières dont l’analyse mériterait d’être approfondie. En tout cas, la mission n’avait pas comme objectif celui de faire un recensement des acteurs mais plutôt d’élaborer une méthodologie pour l’identification et la compréhension des acteurs collectifs susceptibles d’être impliqués dans le cadre de la mise en oeuvre des Accords de Cotonou.
Il s’agit, en définitive, d’une démarche –visant à se doter d’outils pour l’analyse des dynamiques de la Société civile- qui devrait être poursuivie dans le cadre des initiatives entamées par la Délégation vis-à-vis des acteurs non étatiques et des programmes de la coopération européenne, spécialement le programme de renforcement des capacités.
Les informations qui ont servi de base à l’analyse ont été collectées selon une grille articulée autour de six indicateurs, à savoir : les dynamiques institutionnelles (et la gestion démocratique), la pertinence de la mission et la cohérence avec l’action, la consistance de la structure, la pluralité et la transparence des financements, la transparence générale de l’organisation et l’accountability, l’attitude à la programmation et à la planification.
Les informations collectées au cours des interviewes ont été par la suite confrontées par des sources de deuxième degré tels la documentation écrite produite par l’organisation, les informateurs qualifiés et les études et les recherches menées dans la matière ».

