Le DSRP et le Developpement de l'Afrique

UNE DES NOUVELLES PRIORITES DE DEVELOPPEMENT POUR L’AFRIQUE : L’ERADICATION DE LA PAUVRETE

1. SITUATION GLOBALE

Les conférences mondiales des années 1990 ont contribue a changer notre conception du développement. Elles ont dirigées notre attention sur les besoins d’êtres humains. Elles ont déclarées que le développement devrait être durable. Et elles ont établi une nouvelle priorité : l’élimination de la pauvreté.
En effet, l’élimination de la pauvreté devient ainsi un impératif éthique, social, politique et économique pour l’humanité.
Un tiers de la population des pays en développement continue a vivre en situation de pauvreté monétaire, c'est-à-dire gagne moins d’un dollar par jour. Mais en regardant au delà, il y a surtout la pauvreté humaine, laquelle se traduit par une pénurie capacités essentielles telles savoir lire et écrire (dans les pays en développement, environ 30% des enfants de moins de 5 ans sont mal nourris et que 38%des femmes sont analphabètes) ; être en bonne santé et se nourrir de façon adéquate ; vivre une vie longue, saine , constructive et jouir d’un niveau de vie décent , ainsi que la liberté , la dignité, le respect de soi-même et d’autrui.
Ainsi comprise, la pauvreté est un processus et non une condition. Les plus démunis ne sont pas perçu comme des victimes passives, mais des figures de premier rang en lutte contre un processus d’appauvrissement. Au lieu de mettre l’accent sur les faiblesses des pauvres, le concept de pauvreté humaine s’intéresse à leurs potentialités et aux ressources dont ils ont besoin pour sortir de la pauvreté.
Les gouvernements et les institutions qui veulent aider a éliminer la pauvreté doivent renforcer les capacités des pauvres afin qu’ils puissent mieux faire face a l’adversité : maladies, chocs économiques, catastrophes naturelles, conflits ou discrimination. A plus long terme, gouvernements et institutions devraient aider les pauvres à forger les moyens de résister et de tenir bon, afin de saisir les occasions d’échapper a la misère.

1.1. LES NOUVEAUX INSTRUMENTS DE L’AIDE ET LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE

La pauvreté n’est pas un problème sectoriel. Ce n’est pas un problème « social » dont on s’occupe après coup. L’élimination de la pauvreté doit bien plutôt devenir un objectif central de tous les efforts de développement. La pauvreté est, essentiellement, une atteinte aux droits de la personne humaine :
-une bonne santé, une nourriture adéquate, l’alphabétisation et l’emploi ne sont ni des faveurs, ni des actes de charité que les pauvres aient attendre des gouvernements et des institutions internationales. Ce sont des droits de la personne humaine aussi valides aujourd’hui qu’il y a 56 ans, lorsque la Déclaration des droits de l’Homme fut adoptée. Une conception multidimensionnelle de la pauvreté reflète essentiellement une interprétation des droits de la personne humaine ou les droits civils et politiques sont indissociables des droits sociaux, économiques et culturels.
L’élimination de la pauvreté est donc un impératif éthique, social, politique et économique pour l’humanité.

Si chaque conférence mondiale a traite d’un thème particulier, elles donnent, prises ensemble, une image plus cohérente en unissant les dimensions sociales, économiques, environnementales et politiques du développement. Quatre principaux fondamentaux en ressortent : durabilité, renforcement des capacités d’action, participation et égalité.
Cependant, la pauvreté et l’inégalité mettant la stabilité sociale en danger et constituent une menace pour les droits civiques et politiques. Réciproquement, l’élimination de toutes les formes de discrimination et de marginalisation fondées sur le statut social, le sexe, la religion, la race ou l’appartenance ethnique aiderait beaucoup a éradiquer un certain nombre de causes profondes de la pauvreté.
« Pouvoir s’affranchir de la pauvreté constitue un droit humain inaliénable ».
En 1992, l’Afrique subsaharienne recevait 27 dollars d’aide par habitant et 3 dollars seulement par habitant sous forme d’inversement étranger direct.
Si l’Aide Public au Développement (APD) a augmente en 1997 dans 11 des 14 pays donateurs n’appartenant pas au Groupe de G-8. Pour les pays du Groupe de G-8 de l’époque, le niveau de vie était de 0,19%. Aucun des 4 pays qui ont maintenu leur APD au-dessus de l’objectif de 0,7% du PIB fixe par les Nations Unies n’appartient au groupe G-8.
Malgré les initiatives récentes d’allégement de la dette, bon nombre des pays les plus pauvres sont encore obliges d’effectuer des paiements aux pays les plus les riches pour rembourser des dettes qui devraient annulées depuis longtemps.
Certains pays lourdement endettées continuent de perdre des ressources trop rares au lieu de les utiliser pour financer des services sociaux de base qui pourraient servir de leviers aux fins d’éliminer la pauvreté.

2. DISPOSITIFS DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES POUR VAINCRE LA PAUVRETE

2.1. ACTIONS CONJOINTES OCDE/ ONU/ BANQUE MONDIALE

Ces 3 institutions internationales ont identifiées conjointement une liste d’indicateurs qui seront utilises pour mesurer les progrès réalisés :
*Pauvreté humaine :
-réduire de moitie entre 1993 et 2015 la proportion de la population vivant dans une pauvreté absolue.
L’indicateur choisit est le taux de pauvreté, c’est-à-dire la proportion de la population dont le revenu ou la consommation sont inférieurs à un dollar par jour. Il s’agit de ramener cette proportion de 30% a 15 %.

*Pauvreté relative :
-augmenter la consommation nationale du quintile le plus pauvre de la population

*La malnutrition :
-réduire de moitie entre 1995 et 2005 la proportion d’enfants souffrant la malnutrition, puis a nouveau de moitie entre 2005 et 2015.
L’indicateur choisi est la proportion de moins de 5 ans accusant une insuffisance pondérale.

*L’alphabétisation :
-réduire le taux des analphabètes adultes (de 15 a 24 ans) des trois quarts entre 1990 et 2015 et de la rendre identique pour les hommes et pour les femmes.
(Source ; Rapport du Pnud sur la pauvreté ; 1998, p.20)

2.2. REDUCTION DE LA PAUVRETE : LES OBJECTIFS DU PNUD

*Promouvoir un contexte propice a une croissance économique favorable aux pauvres ;
*Assurer des moyens d’existence durable aux pauvres en leur permettant d’accéder aux avoir productifs ;
*Promouvoir l’égalité entre les sexes et améliorer la condition de la femme ;
*Assurer une sécurité alimentaire durable aux pauvres y compris le régénération des ressources environnementales dont ils sont tributaires ;
*Appuyer la mise en place d’une gouvernance locale favorable aux pauvres y compris le renforcement de leurs capacités d’action
(Source ; Rapport du Pnud sur la pauvreté ; 1998, p.20)

2.3. RECULER LA PAUVRETE : CINQ PRINCIPAUX DEFIS A RELEVER : OPTIONS GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE : « Leçons du passe, les enjeux de l’avenir »

*Continuer a appliquer des reformes économiques qui favorisent une croissance équitable et font reculer la pauvreté ;
*Investir dans les hommes et les femmes par le renforcement des programmes d’enseignement, de santé, de nutrition et de planning familial, pour permettre aux pauvres de tirer parti des possibilités offertes par la croissance ;
*Protéger l’environnement afin que la croissance économique et la diminution de la pauvreté aient des effets durables et bénéficient non seulement aux générations actuelles, mais aussi a leurs descendants.
*Encourager le développement du secteur privé afin que les pays puissent devenir plus productifs et créer des emplois.
*Réorienter l’action des pouvoirs publics afin que le secteur public complète le secteur privé, et assume efficacement des taches essentielles telles que le développement des ressources humaines, la protection de l’environnement, la mise en place des filets de protection sociale, et l’établissement d’un cadre juridique et réglementaire approprié.
(Source : Groupe Banque Mondiale)

NB : le groupe de la banque mondiale comprend cinq institutions :
-la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD)
-la Société Financière Internationale (SFI)
-l’Association Internationale de Développement (IDA)
-Centre International pour le Règlement des Différents Relatifs aux Investissements (CIRDI)
-l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (AMGI)

2.4. LES OBJECTIFS INTERNATIONAUX DE DEVELOPPEMENT

Les objectifs internationaux de développement visent à libérer le monde de la pauvreté. Ces objectifs chiffrés sont issus des accords et des résolutions des conférences mondiales organisées dans les années 1990 et ont été confirmés lors du sommet social qui s’est tenu en juin 2000 à Genève.
Ces objectifs se présentent de la manière suivante :
*réduire de moitie la proportion de la population qui vit dans la pauvreté extrême entre 1990 et 2015 ;
*scolariser tous les enfants dans l’enseignement primaire d’ici 2015 ;
*Progresser vers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire d’ici a 2005 ;
*Réduire des deux tiers les taux de mortalité infantile et juvénile entre 1990 et 2015 ;
*Réduire des trois quarts les taux de mortalité liée a la maternité entre 1990 et 2015 ;
*Mettre les services de santé génésique a la disposition de tous ceux qui en ont besoin d’ici a 2015 ;
*Appliquer des stratégies nationales axées sur le développement durable d’ici 2005, de manière a réparer les dommages causés aux ressources environnementales d’ici 2015.

(source : A Better World for All : Progress Towards The International Developement Goals :www.pans21.org/betterworld)

3. OBSERVATION

Pratiquement tout le monde s’accorde aujourd’hui pour reconnaître que la satisfaction des besoins des populations en matière de santé, notamment en ce qui concerne la santé génésique et la planification familiale , l’éducation , la nutrition , l’approvisionnement en eau et l’assainissement , n’est pas seulement un objectif attrayant en soi, mais également l’un des principaux ingrédients d’un développement global , de la paix et de la sécurité dans le monde.
Cet objectif jette les bases d’une forme de développement faisant davantage appel a la participation , qui tout en favorisant la productivité , contribue a freiner la croissance démographique , favorise l’équité et l’égalité entre les hommes et les femmes et améliore la possibilité de disposer de moyens de substances durables , ce qui contribue , en retour , a réduire la pauvreté et a résoudre les problèmes issus de disparités socio-économiques , qui sont si souvent a l’origine de la discrimination sociale , des conflits , des tensions politiques , de la violence ethnique et de la guerre.
L’initiative 20%-20% a pour but de mobiliser les ressources supplémentaires nécessaires des donateurs, afin d’atteindre des objectifs partagés et décidés par l’ensemble de la communauté internationale dans les années 1990.
La proposition 20%-20% est un indicateur général montrant deux directions :
1.cette proposition définit le montant total des ressources qui pourraient se révéler nécessaires en termes de dépenses supplémentaires pour atteindre l’objectif universel aux services sociaux essentiels, en assumant que les contributions privées et l’efficacité des prestations sont encouragées comme il se doit ;
2.la proposition 20%-20% se fonde sur l’expérience d’un certain nombre de pays, qui ont déjà réussi à atteindre un niveau convenable d’accès aux services sociaux essentiels en leur consacrant 20% du budget du secteur public.
La proposition 20% ne vise donc pas a encourager des approches politiques uniformes, elle n’implique pas non plus l’imposition de conditions.
Elle suggère plutôt aux PVD et aux bailleurs de fonds d’adopter conjointement une approche pratique et souple pour que la vision d’un développement axé sur l’accès aux services sociaux essentiels qu’ils partagent de longue date devienne réalité et pour progresser encore davantage dans la voie qui permettra a tous , aux femmes comme aux hommes, d’améliorer leurs conditions de vie.

CONCLUSION
En décembre 1999, la Banque Mondiale et le Fonds Mondial ont lancé un nouveau programme de grande ampleur visant a réduire davantage la pauvreté dans les pays a faible revenu : « LES CADRES STRATEGIQUES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (CSLP) ».
Les CSLP , établis par les pays eux-mêmes, servent désormais de base a l’allégement de la dette au titre de l’Initiative PPTE et a l’obtention des prêts concessionnels de la BM et du FMI. Les CSLP analysent les principaux obstacles auxquels se heurte la lutte contre la pauvreté et dressent un plan pour les surmonter, en spécifiant notamment des mécanismes de suivi des progrès. La réussite de ces plans nécessitera la pleine participation de la communauté de développement. Ainsi donc, les CSLP doivent recueillir la pleine adhésion des pays et être conçus dans le cadre de larges consultations de la société civile, des populations défavorisées et de leurs représentants.
Les services de la BM et du FMI ont ensuite procédés au réexamen du dispositif appelé cette fois-ci Documents de Stratégies pour le Réduction de la Pauvreté (DSRP) approuvée le 15 Mars 2002 dont les grands axes ;
-DSR intérimaires ;
-Pays ou sévissent des conflits ;
-Améliorer les diagnostics de pauvreté , les objectifs, les indicateurs , la surveillance et l’ évaluation ;
-clarifier les priorités des actions publiques ;
-assurer une meilleure intégration des DSRP aux autres processus de prise de décision ;
-améliorer la coordination et l’harmonisation de l’aide des bailleurs de fonds ;
-équilibrer entre vitesse et qualité pour le PPTE ;
-suivi futur.
Au crépuscule du 3e millénaire, l’Afrique se recherche pour son développement tandis que les pays développés sont passés à la troisième révolution industrielle qu’est celle de l’INFORMATION.
Il faudrait remarquer que toute activité économique semble reposer sur une combinaison binaire, comprenant une matière première (source d’énergie) et un moyen de transport associé (vecteur d’énergie). Chaque stade de développement économique présente cette caractéristique duale :
*avant la révolution industrielle, c’est la force musculaire (animale ou humaine) et le navire ;
*au début du XIXe siècle, la première révolution industrielle est celle du charbon et du chemin de fer ;
*dans les premières décennies du XXe siècle, c’est l’électricité et encore le chemin de fer ;
* pendant le période 1920-1960 aux USA et 1945-1970 en Europe Occidentale, c’est le pétrole et l’automobile ;
*depuis les années 1960-1970, c’est l’information et les télécommunications toutes deux associées a l’informatique.
L’augmentation du secteur tertiaire dans l’activité économique et en particulier du secteur informationnel a permis de parler de « société postindustrielle ». L’industrie n’est plus le moteur de développement économique et social. La nouvelle donne socio économique nous entraîne donc vers une société du savoir, de l’analyse et de l’évaluation : LA SOCIETE DE L’INFORMATION.
Nous passons, de ce fait , d’une société de « main d’œuvre » a une société de « tête d’œuvre ».

Qu’en est-il de l’Afrique ?
La stratégie de réduction de pauvreté en Afrique doit nécessairement tenir compte de cette révolution postindustrielle. C’est dans cette optique que la Commission Economique pour l’Afrique a mise sur pied l’Initiative Société de l’information en Afrique (AISI).
African Information Society Initiative(AISI) est un cadre d’action qui a été a la base des activités en matière des technologies de l’information et de la communication en Afrique pendant les huit dernières années. AISI ne traite pas de technologies mais donne plutôt aux africains les moyens d’améliorer leur qualité de vie et de lutter contre la vie pauvreté.AISI a été lancée en 1996 du fait que l’Afrique avait besoin de combattre le fossé numérique avec le reste du monde mais aussi de créer des opportunités numériques pertinentes qui doivent être développées par les africains et leurs partenaires, et d’accélérer l’entrée de l’Afrique dans l’économie mondiale de l’information et du savoir.

L’AFRIQUE ET LE NEPAD
Qu'est ce que le NEPAD?
Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) est une vision et un cadre stratégique pour la Renaissance de l'Afrique.
les origines du NEPAD
Le document du cadre stratégique du NEPAD résulte d'un mandat donné aux cinq Chefs d'Etat initiateurs (Afrique du Sud, Algérie, Egypte, Nigeria, Sénégal) par l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) afin de promouvoir un cadre socio-économique intégré de développement pour l'Afrique. Le trente-septième sommet de l'OUA en juillet 2001 a officiellement adopté le document du cadre stratégique.
Pourquoi a-t-on besoin du NEPAD?
Le NEPAD est conçu pour s'occuper des défis actuels du continent africain. Les problèmes tels que l'accroissement de la pauvreté, le sous-développement et la marginalisation persistante de l'Afrique ont nécessité une intervention radicale nouvelle, menée de mains de maître par des dirigeants africains pour développer une nouvelle vision qui garantit la renaissance de l'Afrique.
les principaux objectifs du NEPAD
a) Eradiquer la pauvreté;
b) Placer les pays africains, individuellement et collectivement, sur la voie d'une croissance et d'un développement durables;
c) Mettre un terme à la marginalisation de l'Afrique dans le contexte de la mondialisation et promouvoir son intégration complète et profitable à l'économie mondiale;
d) Accélérer le renforcement des capacités des femmes afin de promouvoir leur rôle dans le développement socio-économique.
les principes du NEPAD
• La Bonne gouvernance comme exigence pour la paix, la sécurité et un développement socio-économique et politique durable ;
• Encourager la propriété et la gestion africaines ainsi q'une large participation de tous les secteurs de la société ;
• Baser le développement de l'Afrique sur ses ressources propres et la richesse de ses peuples ;
• Le Partenariat entre (et à l'intérieur) des peuples d'Afrique;
• L'accélération de l'intégration régionale et continentale ;
• Rendre les pays africains et l'ensemble du continent compétitifs;
• Forger un nouveau partenariat international qui modifie le rapport inéquitable entre l'Afrique et les pays industrialisés; et
• Faire en sorte que toutes les relations de partenariat avec le NEPAD soient liées aux Objectifs de Développement du Millénaire et aux autres programmes de développement faisant l'objet d'ententes.
le programme d'action du NEPAD
Le programme d'action du NEPAD est une initiative de développement qui se veut intégrée et globale en vue de contribuer à la Renaissance de l'Afrique. Cette initiative est guidée par les objectifs, les principes et les intérêts stratégiques mentionnés ci-dessus.
les priorités du NEPAD
Etablissement des Conditions favorables au développement durable en assurant :
• La paix et la sécurité;
• La démocratie et la bonne gouvernance politique, économique et d'entreprise ;
• L'intégration et la coopération régionale ;
• Le renforcement des capacités.
Réforme des politiques et augmentation des investissements dans les secteurs prioritaires suivants :
• Agriculture;
• Développement humain axé sur la santé, l'éducation, les sciences et technologies, le développement des compétences;
• Construire et améliorer les infrastructures, y compris les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), l'Energie, les Transports, l'Eau, l'assainissement;
• Promouvoir la diversité de la production et des exportations, plus particulièrement au niveau des agro-industries, du secteur industriel, des mines, des minerais de qualité supérieure, et du tourisme;
• Accélérer le commerce intra-africain et améliorer l'accès aux marchés des pays développés;
• L'environnement.
c. Mobilisation des ressources par :
• L'augmentation de l'épargne et des investissements domestiques;
• L'amélioration de la gestion des revenus et dépenses publics;
• L'augmentation de la part de l'Afrique dans le commerce mondial;
• L'attraction des Investissements Directs Etrangers ; et
• L'augmentation des flux de capitaux à travers une réduction plus conséquente de la dette et une augmentation des flux de l'APD (Aide publique au développement).
Quels sont les attentes immédiates concernant le NEPAD ?
• L'Afrique devient plus efficace dans la prévention des conflits et l'instauration d'une paix durable sur le continent ;
• L'Afrique adopte et met en application les principes de la démocratie et de la bonne gouvernance politique, économique et d'entreprise ; et la protection des droits de l'Homme est plus renforcée dans chaque pays africain ;
• L'Afrique développe et met en application des programmes efficaces d'éradication de la pauvreté et accélère le rythme des réalisations des objectifs africains de développements prioritaires, tel que le développement humain;
• L'Afrique a réussi à augmenter les niveaux de l'épargne domestique, aussi bien que ceux de l'investissement domestique et étranger ;
• Une augmentation des niveaux de l'APD est réalisée, son utilisation efficace est exploitée au maximum ;
• L'Afrique a atteint ses objectifs de capacités dans le cadre du développement des politiques, de la coordination et des négociations dans l'arène internationale afin d'assurer sa participation active à l'économie globale plus particulièrement en ce qui concerne les questions de commerce et d'accès aux marchés;
• L'intégration régionale est plus accélérée et des niveaux plus élevés de croissance économique soutenue sont réalisés en Afrique.
• De véritables relations de partenariat fondées sur le respect mutuel et un droit de regard en matière d'aide au développement sont établies entre l'Afrique et les pays développés.
les secteurs d'activité prioritaires
• L'entrée en vigueur du Mécanisme Africain d'Evaluation des Pairs (MAEP)
• Faciliter et soutenir l'exécution des programmes régionaux d'infrastructure de court terme, comprenant les Transports, l'Energie, les TCI, l'Eau et l'Assainissement.
• Faciliter l'exécution du programme de développement agricole et de la sécurité alimentaire dans toutes les sous régions
• Faciliter l'adoption d'une position africaine coordonnée sur l'accès aux marchés, la réduction de la dette et les réformes de l'APD.
• Surveiller et intervenir, en cas de nécessité, afin que les Objectifs de Développements du Millénaire dans les domaines de la santé et de l'éducation soient respectés.
la structure chargée de mettre en oeuvre le NEPAD
Le NEPAD est un programme de l'Union Africaine conçu pour respecter ses objectifs de développement. La plus haute autorité en charge du processus de mise en place du NEPAD est le Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine, précédemment appelée Organisation de l'Unité Africaine (OUA).
Comité des chefs d'État et de gouvernement chargé de la Mise en Oeuvre du NEPAD (HSIC) comprend trois états par région de l'UA tel que défini par le Sommet de l'OUA en juillet 2001 et ratifié par le Sommet de l'Union Africaine en juillet 2002. Le HSIC rend compte au Sommet de l'Union Africaine sur une base annuelle.
Le Comité pilote du NEPAD (CP) comprend les Représentants Personnels des Chefs d'Etat et de Gouvernement du NEPAD. Ce comité surveille les projets et les programmes de développement.
Le Secrétariat du NEPAD coordonne l'exécution des projets et des programmes approuvés par le HSIC.