Thème Général : Implication de la Société civile Monde du Travail dans le processus de reconstruction nationale en RDC.
LE MARDI 28/09/2004 DANS LA SALLE DE CONFERENCE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, LES TRAVAUX DE L’ASSEMBLEE GENERALE DES ORGANISATIONS MEMBRES DE SCIMOTRA ONT VECU
Thème Général : Implication de la Société civile Monde du Travail dans le processus de reconstruction nationale en RDC.
Mot d’ouverture des Travaux de l’Assemblée Générale de la Société Civile Monde du Travail par le Secrétaire Général au Travail
Monsieur le Représentant du Gouverneur de la Ville
Messieurs, Mesdames des Institutions internationales
Monsieur le Président de la SCIMOTRA
Mesdames et messieurs
Je voudrais d’abord saluer la présence en cette cérémonie d’ouverture, des responsables des organisations et Institutions internationales qui ne cessent d’accompagner notre pays la RDC dans sa marche inexorable vers un développement durable. C’est donc une marque d’intérêt manifeste qui doit se comprendre auprès de nos partenaires de la société civile comme une interpellation à mieux faire.
Aussi, suis-je obligé de féliciter et d’encourager tous les responsables de la Société Civile Monde du Travail pour le travail de fourmi qu’ils abattent au jour le jour. Je suis bien placé par exemple pour me rendre compte de l’important travail de conversion de mentalités et de professionnalisme que mène l’IGECOSY en faveur de nos Entreprises et syndicats depuis des années.
Mon vœux est de voir la Société Civile Monde du Travail mieux soutenue par les Pouvoirs Publics et les Partenaires extérieurs.
Aux Délégués à cette Assemblée Générale je souhaite bon travail et plein succès.
Sur ce, je déclare ouverts les travaux de l’Assemblée Générale de la SCIMOTRA consacrés à l’implication de la Société Civile au processus de la reconstruction nationale.
Je vous remercie.
Discours d’ouverture par le Président du Bureau National de Coordination de la Société civile Monde du Travail, SCIMOTRA .
- Monsieur le Secrétaire Général,
- Monsieur le Représentant du Gouverneur de la Ville
- Distingués Invités
La Société civile Monde du Travail, SCIMOTRA se sent particulièrement honorée de votre présence en cette cérémonie d’ouverture des travaux de son Assemblée Générale et s’empresse pour vous souhaiter la bienvenue.
Votre présence à ces travaux consacrés à l’implication de la société civile au processus de la reconstruction nationale en RDC témoigne de l’importance que vous accordez à la mobilisation optimale des ressources humaines valides autour des objectifs et des plans de redressement national poursuivis et réalisés par le pouvoir organisateur qui est l’Etat congolais.
Toutes les forces vives de la Nation ne vous sont que reconnaissantes et vous prient de continuer à les accompagner dans cette voie.
- Monsieur le Secrétaire Général,
- Distingués Invités
- Mesdames, Messieurs les Délégués de SCIMOTRA
La tenue de cette Assemblée Générale des organisations membres de la SCIMOTRA a comme préoccupations majeures :
- la problématique de la mobilisation des ressources humaines valides dans le processus de reconstruction nationale, plus particulièrement en ce qui concerne la Société civile, et
- la redynamisation des activités de notre plate-forme SCIMOTRA en procédant au renouvellement des Bureaux de Coordination nationale et urbaine.
En effet, depuis la signature de l’Accord Global et inclusif, la communauté internationale se déploie inlassablement sur tous les plans.
- politique et diplomatique par le truchement du Comité international d’accompagnement, le CIAT
- économique et social par les interventions de la Banque Mondiale, le FMI, l’UE, …. pour drainer les ressources financières et techniques au bénéfice de la RDC.
Sur le plan interne, il faut reconnaître d’une part la doigté et l’action bénéfique du chef de l’Etat qui a su, au-delà des antagonismes, créer un climat de travail et de collaboration propice à une transition apaisée, et d’autre part la disponibilité des autres fractions belligérantes qui ont privilégié la cohabitation plutôt que la confrontation, permettant ainsi aux institutions de la Transition de fonctionner.
Le bilan de l’an I de la Transition, bien que mitigé, offre sans contexte des avancées significatives. Le redémarrage des activités de redressement économico-social se matérialise au jour le jour. Mais certains goulots d’étranglement risquent d’hypothéquer la réussite de ce processus. A ce propos, nous pouvons noter entre autres :
- La faible mobilisation des forces laborieuses qui, apparemment, ne trouvent pas leur compte, car démotivées et insuffisamment encadrées. La plupart des structures étatiques établies en partenariat avec les Bailleurs de fonds éprouvent encore d’énormes difficultés d’intégration de toutes les plate-formes des forces vives dans leurs plans d’actions, et retombent souvent dans le clientélisme Et pourtant, nous savons tous qu’aucun plan d’action de ce genre ne peut réussir si les acteurs et bénéficiaires eux-mêmes ne sont pas intégrés et mis dans des meilleures conditions de travail.
- La non-circulation de l’information est également un obstacle non négligeable ; celle-ci, souvent réservée aux connaissances et refusée aux autres n’est pas de nature à mobiliser toutes les forces laborieuses.
- Enfin, l’inadaptation des animateurs de l’administration publique à degrés divers aux pratiques modernes de management des organisations fait que le courant passe difficilement entre ces derniers qui représentent le pouvoir organisateur et les acteurs non étatiques qui sont considérés comme des vaches à lait plutôt que comme des partenaires, vecteurs du développement à la base.
Monsieur le Secrétaire Général,
Distingués Invités
Mesdames, Messieurs
C’est pour toutes ces raisons là, et tant d’autres encore que nos organisations sociales de SCIMOTRA se veulent, par ces assises,
- jeter un regard introspectif sur le fonctionnement de leur plate-forme afin de la mieux disposer pour l’avenir dans cette lutte contre la pauvreté
- proposer à nos gouvernants certaines recommandations susceptibles de revigorer les énergies émoussées de nos masses laborieuses, et ainsi améliorer le partenariat d’avec la société civile pour une action plus efficace ;
- d’écouter nos partenaires extérieurs exposer leur vision de coopération en développement, et partant entrevoir des opportunités d’un travail concerté d’avec nos organisations.
Mesdames, Messieurs les Délégués
Notre plate-forme la SCIMOTRA, mise sur rail le 3/04/1997 au Centre Wallonie-Bruxelles s’est donné pour objectif la promotion de la culture du Travail et de la Négociation. Depuis lors nous avons été de tous les combats sociaux par :
- la participation active et remarquée dans des forums nationaux : Commission préparatoire de la Conférence sur la reconstruction, le symposium sur les priorités du développement ; débat National, consultation nationale, journées syndicales, …
- l’apprentissage collectif des acteurs du monde du travail à la pratique du syndicalisme de responsabilité et non de manipulation, au total 856 permanents et délégués syndicaux ainsi que des cadres des ressources humaines ont été brevetés par notre structure spécialisée, l’IGECOSY d’une part, et d’autre part des délégués au Dialogue intercongolais dans des techniques de gestion des conflits par la négociation, au total 122 personnalités issues des institutions publiques, des partis politiques et de la société civile ont été formées par notre Centre spécialisé, Partenariat pour la Négociation et la paix, PANEP, grâce à l’appui financier de la Confédération Helvétique
- l’encadrement technique de nos organisations par des travaux d’élaboration et d’évaluation des projets
- la participation à la mise en œuvre de la coalition nationale Education Pour Tous,
- l’octroi des Diplômes d’Excellence du Monde du Travail à 28 personnalités tant nationales qu’étrangères
- et la participation à l’élaboration de l’avant-projet de l’actuelle constitution de Transition sous l’encadrement des experts suisses du Centre CASIN de Genève,…
Bien que le travail abattu est appréciable, nous avons été confrontés à deux obstacles majeurs : à savoir, la modicité de nos ressources financières presque exclusivement provenant des cotisations, et autofinancement, et l’égoïsme ambiant dans les arcanes de la Société civile congolaise où ceux qui ont eu l’accès auprès des partenaires discréditent souvent les autres et bloquent l’information.
Il vous appartient donc d’examiner avec lucidité tous ces problèmes afin de nous doter des parades appropriés et de proposer également à nos partenaires des suggestions susceptibles d’améliorer notre partenariat.
Pour ce faire, vous aurez à œuvrer dans trois sous-commissions spécifiques ci-après :
- Evaluation des activités de la SCIMOTRA
- Promotion de la culture du travail
- Vision sur la transition en RDC
Et ne pouvant douter à aucun instant de votre disponibilité, de vos qualités intellectuelles et professionnelles, nous ne pouvons que vous souhaiter plein succès.
Monsieur le Secrétaire Général,
Distingués Invités,
Mesdames, Messieurs les Délégués.
Pour terminer, il ne nous reste qu’à remercier, encore une fois, le Secrétaire Général au Travail, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa ici représenté et tous nos partenaires en développement qui se sont dérangé pour nous faire honneur et s’entretenir avec nous ce jour. Puisse ce partenariat naissant se consolider pour une action plus efficiente dans la lutte contre la pauvreté en RDC.
Nous vous remercions.
Intervention de Steve MATENGA, Représentant de l’Institut Panos Paris en RDC et Congo Brazzaville
Mesdames, mesdemoiselles et Messieurs,
Distingués invités,
Nous remercions la SCIMOTRA et son président pour l’invitation qu’ils nous ont adressée afin que nous participions à cette assemblée générale au cours de laquelle il nous a été demandé de vous présenter notre institution.
Moyen privilégié de sélectionner et de présenter les informations, fenêtre ouverte des personnes et des sociétés sur le monde, les médias jouent un rôle essentiel pour modeler nos représentations et nos façons de penser et de sentir. Miroir tendu à la société, le reflet qu’ils lui renvoient ne façonne pas seulement l’image que chacun se fait de l’autre, il finit aussi par agir sur l’image que chacun se fait de lui-même. Les médias, en proposant des modèles de comportement, en hiérarchisant les événements et en les interprétant, en montrant et en cachant, en reliant ou non des événements locaux et ponctuels à un contexte global et à des processus à long terme, contribuent ) produire la société elle-même. Leur impact puissant sur les imaginations et la perception des situations de leurs publics en fait des armes de guerre redoutables dans les situations conflictuelles, des instruments de contrôle ou de résistance dans les contextes fragilisés, mais aussi des instruments de sensibilisation et de développement sans pareils.
Comme d’autres institutions sociales (le système scolaire, l’appareil judiciaire,…) les médias constituent à la fois un reflet des sociétés qui leur donnent naissance et un acteur au sein de ces sociétés. Les faiblesses, carences et potentiels dérives de l’Etat en crise dans lequel ils évoluent se reflètent souvent dans leur destruction.
Ce pouvoir considérable, même si son autonomie et son importance sont souvent surestimées, a pour corollaire une responsabilité également considérable. Responsabilité personnelle des journalistes et des médias pris individuellement. Responsabilité collective de la profession et de la société.
Journalistes et médias revendiquent la liberté d’observer, d’enquêter, de dire et de montrer.
Les médias sont donc intimement liés au contexte local qui agit sur eux et sur lequel ils agissent en retour et ce à travers : leurs discours, leurs méthodes de travail, leur mode d’organisation interne, l’environnement dans lequel ils oeuvrent.
Ainsi, toute crise les médias locaux de quatre manières :
- en les précipitant dans un discours « engagé »
- en exerçant des lourdes pressions sur les capacités de travail des journalistes,
- en déstructurant l’environnement économique dans lequel évoluent les entreprises médiatiques,
- en instaurant des mesures d’exception qui entravent le libre travail des médias,…
En retour, les médias locaux jouent un rôle déterminant au sein des crises :
- par leur impact sur les sociétés qu’ils informent et peuvent influencer,
- par le maintien qu’ils assurent d’une vision du conflit autre que celle des médias non locaux,
- par la résistance à toutes les pressions extérieures,…
Dès lors,
· Quelles sont les responsabilités des médias envers les sociétés ?
· En quoi consiste « le professionnalisme » aujourd’hui ?
· L’objectif journalistique traditionnel d’indépendance critique et d’équilibre constitue-t-il toujours l’idéal ?
· Comment les journalistes peuvent-ils réconcilier leur engagement personnel à utiliser leur plume, leur micro ou leur caméra pour promouvoir la justice, la paix et le développement, d’une part, avec leur engagement professionnel en faveur d’un idéal d’équilibre d’autre part ?
· Comment s’assurer un travail journalistique le plus équilibré, tenant compte de la diversité des protagonistes et des sources, au vu du niveau de complexité du monde actuel ?
· Comment garantir un environnement juridique national favorable au pluralisme des médias ?
Nourri des débats qui traversent ce champ d’intervention, l’Institut Panos Paris, organisation non gouvernementale de droit français crée en 1986, et présent en RDCongo depuis 1999, a élaboré deux vastes programmes en Afrique centrale :
Le premier, « Médias pour la Paix dans un monde globalisé », vise en priorité les médias d’actualité et cherche à agir sur quatre éléments cruciaux pour les médias en situation de conflits, de crise larvée ou d’équilibre précaire :
- renforcer la capacité des journalistes à appréhender et à couvrir les situations conflictuelles,
- consolider les entreprises médiatiques afin de la protéger de la répercussion des faiblesses structurelles du contexte (politique, économique) sur leur organisation interne,
- renforcer le cadre institutionnel dans lequel évoluent les médias en soutenant autant les instructions publiques que professionnelles du secteur des médias, fragilisées par les situations de crise, à jouer leur rôle de manière responsable,
- constituer pour le monde francophone, un outil et un lieu de réflexion sur la place et le rôle des médias dans les situations de crise sous l’angle de la globalisation des médias et des conflits rendue possible par la révolution des technologies de l’information.
Le deuxième, « Droit et renforcement institutionnel des Médias » vise, en partenariat avec les institutions de formation, les maisons de la presse, les instances d’autorégulation et de régulation, les associations de défense de la liberté de la presse, les associations internationales du secteur des médias, les ministères de l’information et de la communication, les associations internationales de défense de droit de l’homme, les associations de la société civile et Ong ; les institutions gouvernementales régionales et continentales, DRIM vise donc à :
- initier et mettre en œuvre les conditions nécessaires au pluralisme de médias,
- structurer et dynamiser la représentativité régionale des organisations médiatiques nationales respectueuses d’une réelle déontologie professionnelle,
- appuyer la production et une diffusion régulière de contenus d’information pertinents favorisant le développement d’une culture démocratique,
- sensibiliser et accompagner les acteurs de la société civile dans l’affirmation et la concrétisation de leur droit à communiquer via les médias publics et privés.
Et c’est à travers ces deux instruments, à vos côtés et avec vous, que Panos Paris participe à l’émergence d’un monde meilleur au cœur de l’Afrique.
Je vous remercie.
NOMS ET POSTNOMS
1. Ernets MWANZA2. Brigitte MBAYO KABOLE3. Jetty MONGA KABULO4. Francine KABEYA5. NGANDU TSHILUMBAYI6. Princesse M’FUFU7. KUMEDISA ATAGAMA8. KATENDE Robert9. MBAKA Clavert10. Constant KATENGA11. MBALAMOSI MULERI12. NGANDU KATONDO13. Louis MAPUMBA14. NDIMBO NGINA15. MAMUNA NDOTONI16. KANUMUBADI17. MUDIJIKE MATUMBI18. NSAMBAYI MATENDA19. J.P. KABAMBA20. Rév. NOKIELO Robert21. VILDAR NIANSI22. Joseph ANTOINE NKOLOMONI23. BONSON LOMBO24. KEMPA MUKE Marie Thérèse25. BOKONDA NTSHIMBO26. MUNGIERI GIHUNGU27. MUNGABA NGUMWE28. NTUMBA EUGENE29. PATSAMU NGAKIYA30. ANITA NKOY31. MBOWA Bruno32. Samuel MBUYI KABEYA33. MUKE Fifi34. NSWA LUSANGA35. KIMEYA MALEMBE36. BOTALE BOFII37. Dieu Donné KANDA38. DJAMBA LUTAMBA39. Gaston OTITE MBOYO40. Yvonne KEHENGA41. Margueritte KAYUMBI42. DIANDA THIABULANDA43. Antoine MASSAMBA44. Donat OLOBA45. Louis MINGASHANGA46. Joseph OMENGA47. Mme LUKINGA BASOGA Suzanne48. Mme Espérance MUNGABA49. MOULITALIA MSEKA50. TENTA GOWA51. ONAPUTA MUDIMBI Felix52. Jacques KINYAMBA53. GYNNA META54. JEANICK MUTINI55. Michel DIUMU56. NGANDA Antoine57. Freddy TSHIPAMBA58. TSHIPAMBA Jean Pierre59. Charlotte GAMU YANDUWA60. Nadège TONGOMO WOOTO61. Christine MULUBA TEDIMINE62. SOMBO OMENGA63. MADO DIKAMBO YONGO64. Bernard KIBANDA65. LOMA OTHUDI66. ONSI MUANAMBO DEDE67. MATUNGULU Didier68. TSHIMANGA NTOLO69. TAMBWE SELEMANI70. DEMBO LYNA LOHALO71. NDJEKA MOSOKO72. DANGA LOMA73. WONGA OSONGO74. AWUYANGELO AKATSHI75. THARCISSE KABAMBA76. Jean Paul MATUTU77. MANGALA Nicole78. Denis LONGENDJA79. Blaise ALAMBO80. Jules LOTANGA81. Nicolas LOKUNDO82. Angel ASHIKI83. ZAMBA OKESHIKI84. ALPHA DANGA OYOMBA85. URBAIN SHABANI86. KIMBOLO OLONDO87. JOCOL ONENGA88. GASTON ATANDJO89. Claudine ASSELO90. ANTUSU OSEE91. TSHIMPANGA NTUMBA92. Jean AZIMA APEKOMBINA93. Charlotte MUDIAY KILIMA94. Cécile MWANKE95. Jackie BANZA96. KASONGO MAGUY97. KATALAY MASHUWA AMBA98. Martin MUBIAYI KUSOMBA NKUKULU99. OMOY Rebecca100. Yvonne NGOY BUSANGU101. Jacques NGANGA LIMBAYA102. ZAKUMA MUBU103. Germain MPOYI KALONJI104. KADIMA NZAMBUKA105. Serge KABEYA MBANGULA106. Philippe KAZADI107. NDEMBI LUVUMA Régime108. MUSUAMBA ANNY109. José LUMUMBA110. Pierre BUAMUTALA111. BAVUIDINSI Albert112. Mme KOMBE WOMBA113. Rév. MUNTUKADI MAKUBA114. Mme EHOWO Anne115. Mme ODITO OHANDJO116. Mme EKOKO Véronique117. MBOTE MWAMBA LUKA118. MBIENE MUNTULUKU119. MITUANGA LUZOLO120. MFUMU EZY121. MANGALA NGUBINA122. BUNANA MBO123. Marie Louise BOOLI124. DIKPO NKUMU ABIA125. MBUYI KABEYA126. KUFUETA KAMBUNDI127. KILANZI KYALA Romain128. NIEKO Guy129. MOUGNIA KABACO130. Maurice KANDA131. ENONGO AKONGA132. OLENGA NGUWA133. Albertine MUADI KANYEBA134. Jean Pierre MUKADI135. NGEMBA Elisabeth136. Mr SIMY TADY John137. NGALULA Thérèse138. MUSONGUELA Rose139. MASENGO MUBIAYI140. MULANGA Lucie141. MUSUAMBA DOKA142. NTUMBA Chantal143. MWELA Clément144. Nelly UMESUMBU145. BOTALE BOFII146. Paqueline KIPILI147. Denis MODIBO148. TSHIMANGA NTOLO149. MWENZE RICAN150. Robert KATENDE151. LOHEKELE KALONDA152. Donat OLOBA153. John LOKOMBO154. Rubens NSAYI LUKOMBO155. Mme Malthide EYENGA156. Mlle MBUTSHI Marie157. MBO NYOMBO158. Vincent EPENGE159. KAWENDE KALONDA160. LUKANGA OMAWONDJO

