PROFIL DU POLITICIEN CONGOLAIS DE DEMAIN
PROFIL DU POLITITICIEN CONGOLAIS DE DEMAIN
Exposé introductif pour lancer le débat
En 1960, la RDC, notre pays accède à la souveraineté nationale et internationale. Le pays est désormais placé sous la gestion des congolais eux-mêmes. Mais 44 ans après, nous assistons à un spectacle désolant et honteux en RDC car la notion du bien commun cède la place aux intérêts égoïstes dans le chef des dirigeants, la culture de mauvaise gestion, de gabegie et de cupidité s’instaurer sur la scène politique et des expressions comme « il n’a pas volé mais il a déplacé » sont admises au niveau national. Cela précipite le pays dans un gouffre tels que nous le montrent les faits suivants :
- Les autorités exercent le pouvoir contre et au détriment du peuple
- L’administration publique tend à disparaître. Ses agents ne sont plus ni payés ni équipés ni motivés pour le service de la communauté. Pour survivre, ils accablent souvent la pauvre population locale des multiples taxes et amendes dont la destination reste inconnue.
- Des commerçants subissent des tracasseries d’une multitude de services publics qui leur réclament des taxes invraisemblables et c’est la pauvre population qui doit en payer les frais,
- L’armée est mal logée et ne bénéficie pas d’une logistique suffisante pour sa survie
- Sur une large partie du territoire national les voies de communication sont soit détruites, soit en mauvais état. Certaines communautés en sont réduites à vivre repliées sur elles-mêmes.
- Dans les transactions quotidiennes, la population préfère des devises étrangères en place et lieu de la monnaie locale. L’or, le diamant et d’autres matières précieuses ramènent au pays des devises fraîches qui ne profitent qu’à une poignée de gens. Ainsi la RDC est quotidiennement pillée non seulement par des étrangers mais également par ses propres dirigeants devenus presque des mercenaires dans leur propre pays.
- Le circuit économique est désarticulé dans un pays aux potentialité énormes.
- La population dans sa majorité, ne mange plus à sa faim, elle vit dans un environnement et dans des conditions hygiéniques déplorables. Dans certains villages, le « Cafenol » reste le produit magique pour guérir toute maladie. Il s’en suit un état de santé très précaire et une aggravation évidente du taux de mortalité.
- La jeunesse représente l’avenir du peuple ! Mais pour qu’elle soit porteuse de gags d’avenir, il est nécessaire qu’elle soit formée, initiée à des métiers et qu’elle cesse d’être recrutée comme outils de violence. Il y a des zones entières où les écoles ne fonctionnent plus. Devant le désengagement de l’Etat, les parents ont pris, malgré eux, la responsabilité de payer les enseignants alors qu’eux-mêmes ne sont pas payés.
- Pendant que le pays se meurt complètement et que le peuple n’a pas où donner la tête, les acteurs politiques se complaisent dans des faux débats, passent des accords en désaccords et se meuvent dans une confusion politique.
Bientôt nous irons vers les élections. Elles sont nécessaires et urgentes car elles remettent l’arbitrage au souverain primaire. A cet effet, la population veut obtenir le profil du politicien congolais de demain capable de faire front aux défis ci-haut. Voilà pourquoi le Groupe Jérémie se remet à quelques membres de la crème intellectuelle du Sud-Kivu pour en débattre dans ce magnifique cadre de l’hôtel Riviera. A ce propos, nous allons écouter deux exposés autour du thème : l’un donné par un politicien et l’autre par un activiste de la Société Civile.
CCI :
Je rêve d’une gestion de la cité privilégiant la participation, la compétence et la transparence, pour une redistribution équitable des revenus ; excluant la corruption et favorisant l’alternance politique par des élections libres et démocratiques.
Je rêve d’une RDC, nation forte, pacifique, libre, responsable et démocratique où le respect du bien commun est une règle d’or.
Je rêve que chaque congolais et congolaise jouissent pleinement de ses droits, de ses devoirs et de ses libertés. Qu’ils soient épris de paix, porteur des valeurs morales, engagés contre la corruption et respectueux de ses obligations.
Je rêve d’un Congo, moteur de développement de la sous-région, pivot du progrès de l’Afrique et du Monde en coexistence pacifique avec les autres Etats.
Je rêve de paix, d’harmonie et de sécurité pour chaque homme, femme et enfant de la RDC et des pays voisins.
L’HOMME POLITIQUE CONGOLAIS
Introduction.
La politique, c’est tout ce qui est relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir dans une société. C’est la manière de gouverner un Etat ou de mener des relations avec les autres Etats.
La politique est entendu comme un art pour mieux conduire une société d’hommes, pour l’intérêt unique de ces hommes. On la fait donc pour autrui non pour soi-même, parce que la société c’est avant tout autrui. Et c’est là que la politique en appelle à toutes ses dimensions : celles de l’intérêt absolu de la communauté, celles des charges et de lourdes responsabilités, et non celle des honneurs et de la satisfaction personnelle.
Tout celui qui exerce une action politique dans le gouvernement et dans les autres institutions politiques du pays ou dans l’opposition est appelé politicien. Les politiciens ce sont donc des personnes investies d’une autorité politique.
La fonction politique a des exigences et exige un profil spécifique au politicien. C’est pourquoi, le politicien ne devrait pas être n’importe quel citoyen. En effet, la politique exige de ceux qui l’exercent ou veulent l’exercer une grande culture, le sens élevé du bien commun et de la dignité, de l’honneur et du service public. Le politicien c’est l’homme au-dessus des considérations tribales, ethniques. Il ne perd pas la tête devant l’argent, ni devant les sollicitations de son groupe tribal, ni devant le pouvoir même, qu’il le perde ou le gagne. Il devra vivre pour l’intérêt collectif, pour un idéal : celui contenu dans le projet de société qu’il a présenté pour être élu.
Le politicien est l’auteur de la bonne ou mauvaise politique dans un pays. On parle de bonne politique quand les dirigeants (politiciens) sont réellement au service des citoyens, quand ils mettent en avant le sens de l’honneur, de la dignité et de l’intérêt national. Par contre, on parlera de mauvaise politique quand les citoyens voient chaque jour leurs droits bafoués.
Qu’est-ce qui caractérise les politiciens congolais ?
Le niveau de pauvreté et de destruction qui caractérise le Congo donne l’image des politiciens congolais. Les politiciens congolais durant l’exercice de leur mandat au pouvoir ont eu à élaborer ou élaborent encore des politiques irresponsables, destructives de la vie sociale, économique et culturelle. Ils ont entraîné le pays dans la banqueroute totale. M. Abdoulaye Wade, actuel président sénégalais, n’avait-il pas déclaré, en résumant les lacunes et les comportements de politiciens congolais (zaïrois à l’époque), ce qui suit : « la classe politique zaïroise manque de culture politique ».
a) Pendant la deuxième République, sous le MPR
Les politiciens de ce régime ont tu des caractéristiques, non exhaustives, ci-après :
- La plupart étaient des arrivistes fabriqués dans le laboratoires des ordonnances, souvent à la faveur d’intrigues, de clientélisme,… ex. les « vieux » amis du putsch ;
- On a vu des semis-lettrés et des garçons de course devenir des ministres, des PDG, des membres du Comité Centra, des députés, …
- Le mensonge était l’art de gestion,
- L’objectif quand on arrivait au pouvoir c’est l’enrichissement rapide étant donnée l’instabilité des institutions et de leurs acteurs ;
- Les détournements des fonds,
- Les détourneurs des fonds ont souvent été promus ;
- Les honneurs et l’argent les intéressaient plus ; luxe
- Les politiciens des partis politiques étaient sans idéal : le débauchage
- Des chantres pour le Chef : culte de personnalité
- Inconstance et manque de parole d’honneur
- Des déclarations ridicules (tomatier), j’y suis et j’y reste, si …je démissionne,…
- Poser des actes des charmes pour tromper,
- Immoralité (ex. polygamie)
- Insouciant des intérêts du peuple,
- Avoir un pouvoir : intouchables
- Langage léger, intolérance ;
- Fanatisme et fétichisme
- Jalousie, peau de bananes sur les pieds des autres, calomnies, accusations gratuites ;
- Appui tribal ou ethnique
- Des gens qui refusaient tout débat.
b) Sous les rébellions
- Arrivistes ( la plupart)
- Des cupides
- Des personnes dont le patriotisme fait notoirement défaut ;
- Incompétents
- La violence comme seule méthode pour arriver au pouvoir
- Des personnes sans idéal
- Réflexes tribaux et ethniques
- Passé sombre, mais ensanglantées ;
- Des malfaiteurs regroupés dans les institutions de l’Etat
- Fond de commerce pour survivre, résister aux débats,…
- Recherche de boucs-émissaires pour justifier les faiblesses ;
- Des gens qui refusent tout débat.
- Etc.
Quel politicien demain ?
Le politicien attendu demain par le peuple congolais c’est un homme digne, un responsable réel et un homme engagé à la cause de la collectivité. Il ne s’agira plus d’arrivistes par la grâce des guerres ou du clientélisme ; mais plutôt une catégorie d’hommes de haute culture et d’excellence. Il faut pour le Congo de demain des dirigeants voués aux intérêts collectifs, qui font montre d’un nationalisme éprouvé, des personnes voués à la démocratie véritable, celle qui se vit à la base et par laquelle le peuple découvre et sélectionne, parmi les citoyens, les meilleurs capables de défendre ses intérêts.
Les dirigeants de demain sont des acteurs politiques qui se distingueront par leur comportement, leur patriotisme, leur langage, leur honnêteté, leurs compétences, leur dévouement à la cause du peuple. Ce sont des hommes dont la communauté locale, provinciale et nationale ne reproche rien. Ils seront des hommes d’idéal, engagés résolument pour la démocratie. Ils doivent être des hommes sortis du néant, inconnus au départ, coupés de la misère de la masse et ne se retournant vers le peuple que pour venir chercher les voix. Ce sont des hommes qui acceptent les principes démocratiques pour arriver au pouvoir, qui acceptent l’alternance et la sanction populaire. Ils ne seront plus ces dirigeants une fois habitués aux honneurs militaires, aux bains de foules, aux banquets, aux invitations officielles, ont la peine de retourner à la vie d’un citoyen ordinaire, d’accepter de se faire appeler un jour « ex-président, ex-ministre, ex- gouverneur, … ».
Les dirigeants de demain qui remplissent les critères, non exhaustifs bien entendu, énumérées ci-haut sont nombreux ; il nous revient de les identifier et de leur faire confiance au moment venu. Ne dit-on pas que chaque peuple a des dirigeants qu’il mérite ! Le peuple congolais ne mérite plus de dirigeants médiocres.
REACTIONS DES PARTIS POLITIQUES
PARTI DEMOCRATE ET SOCIAL CHRETIEN
FEDERATION DU SUD-KIVU
COMITE PROVINCIAL
Pour le Parti Démocratique et Social Chrétien, le portrait d’un bon politicien congolais doit être celui décrit ci-dessous.
- En plus d’être un vrai Citoyen Congolais de père et de mère congolais ou de l’une de ces deux personnes ou d’avoir obtenu la nationalité congolaise en vertu d’une loi congolaise en vigueur, un BON POLITICIEN CONGOLAIS doit posséder un bon développement intellectuel ou une expérience justifiant ses capacités de pouvoir diriger avec sagesse dans le Respect des textes constitutionnels, un casier judiciaire vierge, les qualités suivantes basées sur les principes et règles de la Morale Chrétienne ainsi que ceux des Valeurs Humaines Positives qui sont notamment :
la croyance en un seul Dieu, créateur de tous les Hommes et de Toutes Choses ;
la Foi en Dieu
l’Amour du Prochain et la Solidarité ;
l’Attachement à la Patrie et à ses Valeurs propres ;
le Respect de la Personne Humaine et de la Famille ;
le Souci de la Vérité et de la Justice ;
la Recherche du Bien Commun ;
le Respect des biens communautaires ;
l’Esprit d’honnêteté ;
l’Amour du Travail et la Conscience Professionnelle ;
l’Egalité et la Fraternité entre les Hommes et les Peuples ;
la Protection de l’Unité Nationale et la Paix sociale, l’Indépendance et la Souveraineté de la République ainsi que celle de l’Intégrité du Territoire National ;
le Sens de l’Intérêt Général, du Progrès Social, Economique et Culturel du Pays ;
Un bon Politicien Congolais doit souscrire à :
- la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
- aux Pactes Internationaux Relatifs aux Droits de l’Homme ;
- la Charte des Nations Unies ;
- la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ;
- la Charte de l’Union Africaine ;
- la Convention Relative aux Droits de l’Enfant ou Charte des Droits de l’Enfant ;
- à l’Ensemble des Règles Minima des Nations U nies ;
- la Déclaration sur la Protection des Femmes et des Enfants en période d’urgence et de Conflit armé ;
- au Respect et à la Promotion des Droits et Libertés Fondamentaux de Tous ;
- l’Instauration et la Pérennité d’une Démocratie véritable et Pluraliste ;
- un Climat de Tolérance et de Moralité Publique,
- au Développement Harmonieux de la Nation ;
- à la Lutte contre le mensonge, la ruse, la trahison, la corruption et autres anti-valeurs, comme la gabegie financière, les détournements et vols, les pillages,la concussion, la fraude et autres crimes économiques, comme les privatisations indues ;
- la Constance dans la Démocratie et le Respect de la volonté de la Majorité ;
- une bonne Politique étrangère ;
- une Bonne Politique d’Intégration Economique, Industrielle et Scientifique ;
- une Mondialisation réflévhie ;
En bref à la PAIX et au BIEN – ETRE
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle
FEDERATION DE BUKAVU
1. De nationalité : être congolais d’origine (de père et de mère) ;
2. de Compétence ;
3. De bonne Moralité et de probité éprouvée ;
4. De Crédibilité ;
5. De Nationaliste ;
6. De Bonne gouvernance (doit répondre aux 4 principes ci-après :
- l’Etat de droit ;
- la transparence dans la gestion de la chose publique ;
- le contrôle
- la participation des gouvernés
7. Respect de la résolution de l’Union Africaine disqualifiant tout Candidat à la magistrature suprême qui accède au pouvoir d’Etat ou Le conserve par les armes ;
8. Civil ;
9. Un homme de paix et de non-violence, aussi bien pour le peuple Congolais que pour les pays étrangers ;
10. N’avoir pas trempé dans des malversations financières, des crimes contre l’humanité et de guerres ;
11. Tolérant ;
12. Démocrate ;
13. Pragmatique ;
14. Un véritable leader capable de prendre des décisions jugées par ignorance impopulaires par une large opinion et rassembleur ;
15. Constant ;
16. Respectueux des textes régissant le Congo et des Conventions internationales ratifiées par la RDC ;
17. Avoir un niveau d’études minimum de graduat ;
18. Etre majeur et pour les présidentiables avoir 40 ans révolu.
NB. : Ces critères ne sont pas exhaustives.
M.P.R.
MOUVEMENT POPULAIRE DE LA REVOLUTION FAIT PRIVE
PROVINCE DU SUD-KIVU
Quoique homonyme, le M.P.R. Fait Privé n’a aucune relation de filiation avec le défunt M.P.R. Parti-Etat du Maréchal Mobutu.
Le M.P.R. Fait Privé créé en 111991, est un parti national. Il puise son énergie dans la riche diversité qui fait du peuple Congolais un tout solidaire et indivisible. C’est une école de nationalisme et du patriotisme, un cadre idéal de rassemblement de toutes les filles et de tous les fils de ce grand pays, quelles que soient leurs origines sociales, leurs convictions religieuses, leur appartenance ethnique, tribale ou provinciale ;
C’est donc un véritable parti « Arc-en-ciel »
De ce fait, voici les profils d’un bon politicien congolais.
Un bon politicien congolais de demain devra :
1. Etre artisan de la paix et de l’unité nationale
2. Avoir un niveau d’instruction suffisant et être compétent dans sa fonction (valorisation des compétences)
3. Etre tolérant, c’est-à-dire qu’il doit tenir compte des avis des autres, qu’il sache écouter et, dans la mesure du possible, chercher un consensus (ne doit pas s’imposer, il doit être sage et pacificateur)
4. Avoir un gage patrimonial assez considéré pouvant l’éviter à ne pas tomber dans les tentations : détournement de fonds, corruption, trahison, vol. etc.
5. Etre un bon diplomate, c’est-à-dire, il soutiendra une politique des regroupements extérieurs
6. Etre de nationalité congolaise
7. Avoir l’âge de la raison varié entre + 35 ans et 70 ans
8. Etre un démocrate, c’est-à-dire qui respecte les libertés fondamentales de l’homme. Il devra avoir une rigueur dans la gestion des biens communs
9. Etre connu comme soucieux de la vérité, de la sincérité de la justice, de la transparence et de l’égalité entre les citoyens
10. Savoir surmonter son appartenance ethnique, régionale et religieuse
11. Avoir fait preuve de conscience professionnelle dans ses occupations antérieures
12. Etre reconnu comme honnête dans la vie familiale. D’ailleurs, la Bible ne dit-elle guère que quiconque ne peut gérer sa propre famille ne peut gérer une communauté.
13. Ne doit pas avoir subi une condamnation des droits communs (vol, viol, abus de confiance), sauf en cas d’arrestation arbitraire en politique pour ses opinions.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
DEMOCRATIE CHRETIENNE
FEDERATION PROVINCIALE DU SUD-KIVU
LE PROFIL DU POLITICIEN CONGOLAIS DE DEMAIN
Au niveau de la D.C., le politicien est toute personne qui fait de la politique. Son profil est celui d’un bon citoyen : qui aime son pays, qui est prêt à le défendre en temps de paix comme en temps de guère.
Il doit avoir le souci de promouvoir le pluralisme politique : la démocratie
- Il doit lutter contre les tendances dictatoriales et égoïstes
- Il doit être interpellé par la dégradation de la situation socio-économique nationale
- Il doit faire en sorte que les ressources nationales soient destinées à améliorer les conditions de vie des congolais sur tous les plans
- Il doit contribuer à la mise en place d’un Etat de droit respectueux des droits de l’homme, des droits civils et politiques des citoyens congolais sans acception
- Il doit avoir la morale politique d’inspiration sociale chrétienne
- Il ne doit pas croire en la force et en la violence comme instruments de gestion de l’Etat.
- Il doit être respectueux de la personne humaine
- Il doit être partisan de l’économie du marché
- Il doit assurer l’épanouissement des citoyens congolais
- Il doit être partisan de la cohabitation pacifique en luttant contre la ségrégation raciale, la xénophobie et la chaîne tribale
Les trais caractéristiques du politicien congolais de demain étant nombreux, nous nous limitons aux plus fondamentaux.
PROFIL DU POLITICIEN CONGOLAIS
PREPARE ET PRESENTE PAR LE PARTI NATIONAL MAI-MAI
DIRECTOIRE PROVINCIAL DU SUD-KIVU
IMMEUBLE COOPEC
PLACE DE L’INDEPENDANCE / BUKAVU
Etant donné que tout le monde ne peut accéder au pouvoir, le politicien qui jouira de ce devoir aura le mandat de promouvoir la vie socio-économico-culturelle de leurs mandants. Pour ce faire, son profil devra être digne d’un politicien soucieux de l’intégrité territoriale pour laquelle il oeuvrera sous toutes ses formes ; et d’une paix durable, soubassement d’une réelle démocratie.
Ce politicien congolais devrait avant tout se réconcilier avec lui-même avant de se réconcilier avec la société immédiate et nationale ensuite.
Il devrait donc être :
- d’un comportement digne d’imitation (éviter la légèreté, etc)
- Capable de privilégier les intérêts suprêmes de la nation au sacrifice de sa propre personne ; sa famille, sa tribu, son village : le nationalisme ;
- En mesure de mettre sur pied un projet de société réaliste conformément aux besoins et aspirations du peuple qui sera nécessairement réalisé.
Le Profil de ce politicien congolais passerait par la réalisation de quatre fonctions essentielles de la vie politique à savoir :
- la solidarité : il devrait assurer les relations avec d’autres partis politiques, sociétés civiles, groupes de pressions, etc ;
- l’intégrité : s’appuyer sur une idéologie qui voudrait gérer et gouverner conformément aux aspirations de la population (démocratie) ;
- la légitimité : se comporter selon la loi ;
- la thérapie : traiter les conflits, résoudre les problèmes du pays, donner des solutions appropriées aux aspirations de la population.
FORCES NOVATRICES POUR L’UNION ET LA SOLIDARITE
FONUS/SUD-KIVU
THEME : PROFIL DU POLITICIEN CONGOLAIS DE DEMAIN
PROFIL DU POLITICIEN CONGOLAIS DE DEMAIN
Nous abordons cette question dans le sens de notre orientation politique qui dit à son point trois ; je cite : « Que les dirigeants de l’Etat et issus des FONUS, à tous les niveaux, puissent être des serviteurs, des travailleurs et chargés de missions au services du Peuple, Chef souverain par son expression par la base »
Notre parti considère que le dirigeant Congolais de demain doit être un allié de la population capable de mettre en place un système d’organisation qui favorise le développement socio – économique. C’est-à-dire le bien être de la population basé sur une bonne distribution des Ressources. Le Politicien Congolais de demain doit être donc partisan d’une bonne gouvernance. Il doit éviter de brimer et de dépouiller la population de la majeure partie du fruit de leurs activités afin de renforcer son propre pouvoir et d’accroître les richesses de la minorité dominante.
Pour ce faire, le politicien Congolais de demain doit être capable de :
- Bien gérer les affaires publiques
- Défendre les Droits de l’homme
- Lutter contre la corruption
- Bien contrôler et gérer l’armée
- Combattre les violences et faire régner la paix
- Il doit être honnête et de haute moralité. Un homme ouvert aux critiques des autres sans agitation. Il doit donc être humble et simple.
DEMOCRATIE CHRETIENNE FEDERALISTE
CONVENTION DES FEDERALISTES POUR LA DEMOCRATIE CHRETIENNE
« DCF-COFEDEC »
ELEMENTS DE REFLEXION SUR LE PROFIL DU POLITICIEN CONGOLAIS DE DEMAIN
La Démocratie Chrétienne Fédéraliste – Convention des Fédéralistes pour la Démocratie Chrétienne, en sigle DCF-COFEDEC, Fédération du Sud-Kivu est heureuse de partager son point de vue sur le profil qu’elle se fait de l’homme politique congolais de demain.
Il est difficile de parler de soi-même, mais, parler du politicien de demain est en rapport avec le passé politique de notre pays qui influe fortement sur le comportement du politicien d’aujourd’hui.
Notre pays traverse une situation déplorable, catastrophique, allant de transitions en transition, en passant par des guerres fratricides dont il faut chercher la justification dans une mauvaise gestion du pays depuis plusieurs décennies. Cette mauvaise gestion s’est empirée avec la dictature mobutienne, mais elle plonge ses racines dans la période coloniale.
L’homme politique congolais n’a jamais été bien préparé pour assumer la responsabilité de la gestion politique de son pays, ni par le colonisateur qui ne cherchait pas plus que de s’éterniser dans le paradis congolais, encore moins par les dirigeants post-coloniaux mal préparés qui n’étaient que des disciples fidèles de leurs maîtres à penser occidentaux.
Mobutu, dont le règne a incarné le mal congolais, a pratiquement réussi son « après-moi, le déluge » et à légué au pays un système de jungle qui tend à nous maintenir dans un cycle de guerres où les armes semblent avoir le dernier mot.
Et comme aucune autre école n’a donné plus de fruits pour accéder au pouvoir que la voie des armes, apparemment la leçon est bien suivie et risque malheureusement de l’être de génération en génération, si rien n’est fait pour remédier à cette situation.
Le remède à cette situation passe par la culture démocratique dont le déclenchement du processus pointe à l’horizon.
L’homme politique congolais de demain sera donc celui qui saura se démarquer des déformations actuelles héritées du passé et croire que le pays peut renaître.
Il existe une poignée de politiciens congolais qui on incarné la lutte pour la démocratisation et la bonne gouvernance. Ils sont très peu nombreux et presque étouffés par les « seigneurs de guerre » mais l’avenir devrait s’inspirer de leur constance.
Bon exemple, constante, persévérance, transparence, honnêteté, discipline, respect des engagements, voilà des valeurs qui n’existent plus mais qui devaient caractériser le politicien congolais de demain.
La DCF-COFEDEC est un parti qui s’inspire de la morale chrétienne et attend constituer un cadre où peut évoluer tout fils du pays soucieux de faire de la politique un art de bonne gouvernance permettant à tous de prendre part au développement du pays mais aussi aux richesses de celui-ci.
C’est un parti de leadership tendant à remettre notre population en confiance et à la remettre au travail.
Pour ce faire, il nous faut des hommes de vision large, complets et capables ayant une bonne connaissance des réalités du pays et une bonne compréhension de l’environnement mondial dans lequel évolue le Congo pour une ouverture aux réalités et exigences internationales. Au DCF-COFEDEC, nous comptons avec l’image de marque que doit refléter le leader politique congolais, doublé d’une efficacité expérimentale éprouvée et confirmée par le parcours professionnel qui s’appui sur les qualités humaines, sociales, intellectuelles.
Si le Congo de demain a besoin de citoyens nationalistes, respectueux d’autrui et du bien commun, sensibles à la misère du grand nombre et qui croient qu’ils peuvent contribuer à bâtir un grand pays au centre de l’Afrique, appelé à jouer un rôle dans le concert des nations, la tâche incombe au politicien congolais de demain de savoir s’élever au dessus de la médiocrité actuelle observée dans la classe politique, de transcender les appartenances et allégeances géo-communautaires, ethno-tribales, pour devenir ce mobilisateur social dont a besoin ce grand Congo aux énormes potentialités.
LE PROFIL DU POLITICIEN CONGOLAIS DE EMAIN
A L’ESPRIT DE L’IDEOLOGIE DU MOUVEMENT POLITIQUE
« FORCES DU FUTUR »
Convaincus que l’ignorance, la misère, la pauvreté et l’égoïsme qui sévissent partout en Afrique, sont la conséquence et le fondement des régimes politiques qui prolongent, organiquement et matériellement, les systèmes d’oppression qui ont endeuillé et asservi l’Afrique ;
Que la dignité de l’Afrique et celle de notre pays en particulier sont à la une de notre devoir sacré d’endiguer le dépérissement de nos virtualités créatrices et d’investir dans l’individu, comme un motif d’aspiration et comme un sujet d’espérance.
Que la construction de l’Afrique en marche, ses vertus communocratiques de dialogue, contredisent autant le totalitarisme de la différence que l’oppression, suicidaire de notre culture plurielle ; et que seule la liberté et son utopie créatrice, le démocratie, peuvent restituer, à l’Afrique et à notre pays l’initiative, la créativité aussi bien que le droit à une coopération internationale bien comprise.
Qu’aujourd’hui notre pays est sinistré, et, que dans ses élans de ruptures réparatrices et novatrices, notre devoir sacré est de l’en sortir et de donner force aux rêves croisés des peuples africains.
Pour ces motifs et par la présentes : « Forces du Futur » est un rassemblement d’hommes et de femmes qui ont en commun l’idéal du progrès de l’homme africain et de leur pays en particulier. IL est un mouvement d’avant-garde, une force de propositions et d’actions en vue d’édification d’un Etat de droit, d’une communauté nationale libre et démocratique ;
Il se propose de sortir la Nation du sous-développement économique et social, et pour ce faire, d’investir dans l’individu, qu’il tient pour la première richesse du Pays ;
Il entend agir aux côtés des mouvements africains frères, pour l’avancement du progrès social et économique en Afrique et contribuer à la construction de l’humanisme planétaire.
CONTRIBUTION DE L’ASSOCIATION DES POLITOLOGUES DU SUD-KIVU
(APOSKI – APODEGA) A LA DEFINITION DU PROFIL DE L’HOMME POLITIQUE DE DEMAIN EN R.D.C.
Profil : ensemble des traits qui caractérisent quelqu’un par rapport à son aptitude pour un emploi
Homme politique : Tout homme qui s’occupe des affaires publiques
Ainsi défini, dans notre pays, l’homme politique de demain doit présenter le profil suivant :
A. Par rapport à sa famille
- Etre un bon père ou une bonne mère de famille
B. Par rapport à sa communauté ou sa circonscription électorale :
- être bien connu par la population de sa circonscription électorale ;
- être résident ou tout au moins domicilié dans sa circonscription électorale ;
- être d’un sens élevé d’altruisme prouvé par sa participation aux actions sociales dans sa circonscription ;
- être capable de comprendre les problèmes ressentis dans sa circonscription électorale et de plaider en faveur de leur résolution auprès des instances compétentes et au sein des organes délibérants ;
- être disposé à écouter les doléances et les conseils de ses électeurs ;
- être prêt à consentir des sacrifices pour sa circonscription électorale.
C. Par rapport à la nation :
- n’avoir jamais trahi la Nation,
- être prêt à consentir des sacrifices pour la Nation Congolaise ;
- être acquis aux valeurs démocratiques.

