Le 30 juin 2005 quelle leçon en tirer ?
Le 30 juin 2005 ,notre beau et chèr pays totalisé 45 ans depuis son accèssion à l'indépendance.L'apocalypse n'a pas eu lieu, Le chaos promis n'est pas arrivé la dynamique sociale a ratée son coup,le peuple joue et perd", "Les Institutions sont toujours en place"..., titraient.vendredi 1er juillet certains journaux congolais rejoints dans leurs écrit par une certaine presse belge et française.
Certains membres du gouvernement congolais ont remercié les Kinois, quadrillés par les policiers et militaires PIR, Upi, GSSP,et autre services de sécurité armés jusqu'aux dents et tirant sur tout ce qui osait bouger à balles réelles, "pour avoir suivi le mot d'ordre des autorités de ne pas sortir dans les rues" et "d'avoir fêté avec faste le 30 juin". Ces membres du gouvernement, tous curieusement des mêmes composantes, vont jusqu'à féliciter les forces de l'ordre qui se seraient acquitté de leur devoir d'une façon professionnelle". Ce qu'une certaine presse relaie fidèlement avec comme constant selon eux, shangu, le district de Kinshasa qui s'est réveillé le 30 juin avec un militaire surarmé au mètre carré.
Heureusement pour le crédit de la presse qu'il reste au Congo des organes de presse dont le reportage en live des événements et les analyses objectives restituent la vérité et interprètent le symbolisme du message du peuple du jeudi 30 juin dans les rues de Kinshasa. Heureusement aussi que même dans la presse occidentale, il reste des professionnels des médias qui ne copinent pas avec l'occident officiel et travestissent la vérité sacrifiée sur l'autel des bas intérêts.
Sinon, pour n'importe quel observateur de bonne foi qui ne serait livré qu'à ses caisses de résonance médiatiques et de l'occident officiel, ça ne serait que migraines garanties à chercher à comprendre la lecture du quatrième pouvoir des événements du 30 juin.
Ni pillages, ni Machettes Tramontina
Le spectre des pillages et des règlements de comptes par coup de machettes "Tramontina" avait été agité par les dirigeants congolais pour refuser au peuple son droit à manifester son refus de la prolongation automatique de la transition, son désaveu massif de 1 +4, son ras-le-bol sur l'incapacité du gouvernement à répondre à ses besoins primaires, avec des menaces de répression au cas où il s'entêtait à descendre dans la rue. Bravant toute intimidation, le peuple a réussi à passer, par centaines des milliers, à travers les mailles des forces de l'ordre, brandissant des rameaux et des calicots sur lesquels il renouvelait son verdict sur le leadership 1 +4 et décrétait la fin de celui-ci, pacifiquement.
On voudrait bien croire que la dynamique sociale ait perdu. Qui aurait alors gagné? Celui qui a ordonné à l'armée et à la police de tirer à balles réelles sur une population qui, au lieu des machettes, tenait plutôt en main des rameaux? Parce qu'il aurait gagné en faisant 10 morts et plusieurs dizaines de blessés à Kinshasa,
Ladite victoire pourrait-elle aussi être illustrée par les scènes offertes par les services de l'ordre, scènes retransmises par certaines chaines de télévisions montrant des pésibles citoyens, se faisant délester de son matériel avant de recevoir des coups de matraques et de se voir forcé de débarrasser la chassée de grosses pierres pesantes y laissées par les manifestants et de se faire embarquer à bord d'un véhicule de la police, un jeune homme de 20 vingt ans mourant de suite d'une balle lui tirée à bout portant alors qu'il se tenait tranquillement à l'entrée de la parcelle familiale à Yolo, une dame et ses deux filles prenant des balles à bout portant à Kasa-vubu pour ne pas avoir livré à la police les manifestants, des centaines des milliers des manifestants se regroupant inlassablement après avoir été dispersés à coup des balles et gaz lacrymogènes, des enfants écrivant à la craie sur la chaussée la somme congolaise de l'addition 1+4.
la dynamique sociale serait-il vraiment essoufflé quand tout le monde sait qu'il a réussi à faire mobiliser plus de 5000 policiers et militaires pour contenir des centaines des milliers de Kinois qui ont pris d'assaut les rues de la capitale alors qu'il leur avait été promis un massacre certain? Tshisekedi aurait-il vraiment perdu quand tout le monde a observé qu'il a donné à une autre classe de journalistes l'occasion de s'illustrer par leur courage et leur conscience, en se jouant du danger permanent, en allant au front, sous des balles réelles, au risque de leur vie et au nom de la vérité, pour apporter un témoignage poignant qui lave ce peuple des qualificatifs des "pillards, manipulables,..." que le pouvoir lui a toujours collés. Si Tshisekedi a vraiment échoué, pourquoi celui qui aurait gagné ne répond-t-il pas alors à ce que le pouvoir a à cacher en bouchant et en confisquant les cassettes de retransmission de la marche à certains journalistes? un peuple qui n'attend plus rien d'eux et qui se divertit avec les émissions de théâtre et de musique? Sûrement, mais "là" où le 1 +4 devrait vraiment se rassurer d'être, c'est dans le cour de ceux qu'il est censé diriger. Et là, pour les rares Congolais qui avaient encore dans leur cour un peu de place pour le 1 +':], ce n'est pas sûr, à la Vue de ces balles faisant ruisseler du sang sur les rameaux des manifestants, que les choses soient restés à l'état.
Ce n'est donc que par défi que le 1+4 est donc là où il semble se satisfaire d'être. Mais combien de temps tiendra-t-il là .LA DYNAMIQUE SOCIALE condamne la répression disproportionnée des forces de l'ordre et présente ses condoléances aux familles éprouvées. le Ministère de l'Intérieur, le Gouvernorat de la ville de Kinshasa, l'Inspectorat Général de la Police? faitent travail De protection de la population et non le contraire!
. Ni l'Occident officiel, ni une certaine presse nationale et étrangère qui sacrifie la vérité, la déontologie et la solidarité sur l'autel des intérêts partisans, ne sauront lui faire gober que du sang (sacrifice suprême) coulant du fait des balles réelles (instruments de mort, de violence et de destruction) sur des rameaux (symbole de vie, d'espérance et de paix), que des caméras et cassettes arrachés à des journalistes préalablement passés à tabac, constituent un échec pour la dynamique sociale, qui a permis au peuple d'exprimer sa foi dans un Congo meilleur.
la dynamique sociale aurait perdu. Le camp du 1+4 aurait gagné. Et le peuple, aurait-il gagné avec le 1+4 ou perdu avec la dynamique sociale, quand la prétendue victoire des gouvernants ne fait même pas l'unanimité en leur propre sein? A moins de vouloir réinventer une logique bien à l'image du personnel politique congolais, un peu de silence, Messieurs! Le sang a coulé sur les rameaux d'un peuple sans défense et le Congo est en deuil.
Aujourd'hui encore,au lendemain du 30juin 05,les services de sécurités continuent de traquer des organisations et des personnes qui selon eux aient été à la base de cette marche; par une serie des percusition à domicile.l'exemple le plus frappant est celui de
Djimmy bahnt surnomé par ses intimes,du vrai nom EPHREM NTAKALALUA.B pour lequelle nous avions publiés des articles et fait des communiquer et beaucoups des recherches concernant ses multiples souffrances et sa disparition pendant plus d'une année,revenu miraculeusement lui ainsi sa fammille et rétrouvant son travail,viennent de nouveau de retomber dans la soufrance et subissent de nouvelles menaces des mort de la part des services de sécurités pour avoir participer à la planification de la marche du 30 juin et pour avoir dénoncer tout haut le fait que les services de l'Etat qui sont sensés protegés la population attissent la haine ethnique parmi elle et s'excellent par la mauvaise gouvernance.
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