RDC : La Transition serait-elle à nouveau en péril?
RDC : LA TRANSITION SERAIT A NOUVEUA HYPOTHEQUEE
Au lendemain du vote de la loi électorale par les deux chambres du parlement en RDCongo ; l’incertitude revient sur l’aboutissement heureux de ce processus. Certains partis politiques dont le RCD dit Goma brandissent avec fermeté la ménace de tout remettre en cause. Et comme pour donner de l’assurance à ces propos; pendant que le Président Congolais Joseph Kabila s’est envolé pour Bukavu au lendemain de la promulgation de la nouvelle constitution et après le vote de la loi électorale par le Parlement, des sources médiatiques affirment qu’Azarias Ruberwa; vice président de la République et Président du RCD Goma se serait,lui, envolé vers Kigali.
Au fait entre les partis politiques hier alliés et unanimes pour faire campagne en faveur de la nouvelle constitution de la troisième République qui vient d’être promulguée ce n’est plus la lune de miel. Les déchirements ont commencé avec la mise en branle par le RCD des puissants mécanismes pour faire passer la loi sur l’amnistie en visant particulièrement l’amnistiation des présumés assassins du Feu Mzee Laurent Désiré Kabila en l’absence du PPRD. En réponse, les partis laissés par cette pression PPRD ; Mai Mai et autres ont coalisé pour enfoncer la notion des listes bloquées et zébrées à la quelle tenait le RCD.
Mais la loi électorale a radier plusieurs autres espoirs chéris par le RCD notamment la réclamation de faire de Minembwe et d’autres localités fiefs du RCD au rang de circonscription électorale. Lors des débats sur ces questions les défenseurs de cette position ont été mis très largement en minorité et la requête a été jugée non fondée. En fait le RCD demandait à la Commission Electorale indépendante de faire accéder ses territoires fiefs au rang de circonscription électorale. La CEI a rétorqué en disant que cet acte juridique n’est pas de son ressort et qu’il relève des compétences du Gouvernement auquel siège le RCD. Après un débat très apres la position n’est pas passé lors du vote.
Chaque camp avance des arguments comme on le voit qui ne manque pas de pertinence : pour le RCD sans ses territoires et sans les listes bloquées et zébrées son avenir politique est démocratique sombre au regard de la configuration politique en RDCongo. Il avance que ces revendications sont un droit issus des accords global et inclusifs.
En face, ceux qui contredise ce point de vue comme argument d’autorité avance le fait que pendant deux ans le RCD pouvait revendiquer les actes juridiques pour faire de ses territoires fiefs des circonscription électorale. On fait remarqué que la loi électorale est déjà votée et que prendre en compte ces revendications nécessiterait non seulement de remettre en cause la loi électorale, mais aussi mais aussi la prolongation de la transition. Un sus, l’on ne comprend pas le fait que sur plus de 480 tribus de la RDC seulement une vingtaine a bénéficié de la transition et les plus de 440 autres n ‘ont pas eu des revendications de quitter la RDC.
Pourquoi la revendication du RCD vise-t-elle seulement deux territoires et non les droits des autres populations mis en relégation dans les tractations ? La classe politique se soumettra-t-elle a remettre en cause la loi électorale ? La Communauté Internationale est-elle prête de se ranger dans un camp sans visiblement irriter ? Est-elle prête en prendre en charge la prolongation de la transition ? Pourquoi des Congolais voudraient-ils absolument détruire leur propre pays quand seulement leur intêret n’est pas prise en compte ?
Le CIAT a pris position dans la suite de la transition de manière vigoureuse en deux points : saluant le vote de la loi électorale par l’assemblée Nationale, William Swing, représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies près de la MONUC a appelé au respect strict du calendrier électoral et à l’organisation des toutes les élections avant le 30 juin 2006 ; il a affirmé le refus par la Communauté Internationale de toutes les véléités visant à retarder le processus électoral, d’où qu’elles viennent.
