JPDH plaide pour la libération des pêcheurs congolais séquestrés en Ouganda
(JPDH/RD Congo) Journaliste pour la promotion et la défense des droits de l’homme (JPDH), organisation indépendante de défense des droits de la personne, de lutte contre l’impunité et de développement démocratique vient d’être saisi de l’interpellation suivie de la séquestration, mardi 30 mai 2006, d’une cinquantaine de pêcheurs rd-congolais aux larges du lac Edouard (Est de la RD Congo) par la Police maritime ougandaise. Selon la Section JPDH/Nord-Kivu, il est reproché aux pêcheurs d’avoir violé délibérément les règles qui fixent les frontières en pratiquant la pêche dans la partie ougandaise du Lac, commun aux deux pays l’Ouganda et la RD Congo. Le président de l’Association des pêcheurs des Kabinyonge dont sont membres les infortunés a indiqué que les accusés ont été transférés au poste administratif ougandais. Muzensi, directeur du parc national de Virunga (RDC) a reconnu que les pêcheurs congolais font généralement fi aux règles élémentaires de la pêche et ne respectent ni les heures pendant lesquelles cette activité est interdite pour permettre aux poissons de se reproduire ni l’intégrité des limites territoriales des autres pays riverains. Une délégation congolaise partie de Beni a été envoyée en Ouganda pour négocier leur libération, indique une dépêche envoyée à JPDH lundi 05 juin 2006. Pour sa part, JPDH plaide pour la libération de pêcheurs écroués au nom du principe de la coexistence pacifique entre Etats et appelle les responsables congolais à instruire, désormais, les pêcheurs opérant sur les eaux localisées aux frontières, au respect de la réglementation en la matière.
Fait à Kinshasa, le 06 juin 2006
Journaliste pour la promotion et la défense des droits de l’homme (JPDH)
