Le droit de réponse de Me Liyolo adressée au quotidien Le Phare ( paraissant à Kinshasa)

Monsieur l'Editeur,
J'ai lu avec tristesse et regret les deux articles parus dans votre livraison de ce lundi 07 août 2006 intitulés respectivement: «Un journaliste du Phare menacé par Me LIYOLO», du à la plume d'un certain KLB et «JPDH préoccupé par des menaces contre un journaliste du Phare!» écrit par un membre de cette corporation. Le premier article porte un avant-titre qui fait état de «Rebondissement dans l'affaire NGYKE». De toute évidence, la recherche du sensationnel (que l'on appelle là-bas «scoops») saute aux yeux et apparaît dans l'interprétation abracadabrante d'un coup de fil analysé par un quidam («a-t-on appris») et amplifié par « deux amis avec lesquels " il " partageait la soirée» et qu'il a pris à témoin. Comme on le voit, de celui qui a reçu le fameux coup de fil à celui qui a rédigé l'article sur base des commentaires de deux amis, l'information a du subir des « poussières » qui ont du en édulcorer la vérité. La vérité est qu'il y a eu effectivement un coup de fil de ma part à l'endroit du journaliste Germain KADIMA que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve, à propos de son article tendancieux paru dans Le Phare du 27 juillet 2006; non pas pour l'invectiver ni le vilipender, mais l'informer poliment de la procédure en matière de convocation et d'audition des témoins au Parquet. Je tenais à lui démontrer simplement que Maître ELEY, l'Avocat, avait outre-passé ses prérogatives en menant, par la presse, une démarche d'ordre judiciaire dépendante d'une procédure connue. C'est tout.
Par conséquent, je n'avais pas à m'en prendre au journaliste, mais je voulais l'éclairer sur ce qu'il semblait ignorer et autour de quoi il s'était permis d'ameuter le public. Malheureusement, et contrairement à ce qu'il a raconté à son confrère KLB, c'est Germain KADIMA qui s'est aussitôt enflammé au téléphone, refusant de m'écouter jusqu'à me claquer le téléphone au nez; me traitant pratiquement de «complice qui savait quelque chose sur la mort de NGYKE » ,(sic). J'avais compris la véritable motivation du journaliste.
Je m'étonne que KADIMA ait couru pleurnicher auprès de son copain anonyme (alias KLB) et de JPDH pour prétendre que je l'ai menacé. Je n'ai peut être pas l'esprit de journaliste, mais je ne suis pas assez fou pour en menacer un, quand je sais qu'il dispose, lui, d'une arme redoutable: la plume. D'ailleurs, il n'a pas attendu une éternité pour s'en servir et chercher à me «descendre» à sa manière. Il a couru à la rédaction pour«me prouver».
Que le journaliste Germain KADIMA et le JPDH se tranquillisent ;il n'entre pas dans mes intentions de leur faire du mal; loin s'en faut. Bien au contraire, à travers les nombreux articles que les journalistes écrivent pour me salir dans cette affaire, qui pourtant est en cours d'instruction, ce sont les journalistes qui me «tuent» à petits feux, sous les regards complices et complaisant des Organisations de Défense des Droits de l'Homme. Car, il est facile de prendre sa plume pour calomnier et injurier un «non journaliste» qu'un journaliste délinquant, grincheux et lâche qui a toujours l'arme de la presse à sa disposition (surtout la fameuse NDLR). Bref, je n'ai menacé personne, je n'ai pas «un ton frisant la menace» (sic), ni «haussé le ton» (resic) contre Germain KADIMA. Il use des affabulations pour justifier son « scoop » qui n'en est même pas un.
Toutefois, en cas de récidive après cette mise au point, je me verrai dans l'obligation de saisir l'autorité compétente pour la sauvegarde de mes droits.
Veuillez agréer, Monsieur l'Editeur, l'expression de mes sentiments les meilleurs, et que les commanditaires de cette cabale sachent que nous entrons dans l'Etat de droit où il y aura, une justice.

Maître Alfred Liyolo Limbe M'PUANGA