RD Congo : JPDH honoré par la visite d’une Ong belge

Journaliste pour la promotion et la défense des droits de l’homme (JPDH), organisation indépendante de défense des droits de la personne et de lutte contre l'impunité a été honoré mercredi à Kinshasa-RD Congo, par Nicky Ikete Basuku, éducatrice spécialisée en accompagnement psycho éducatif et intermédiaire en projet de solidarité internationale à Forum-Espace international, une organisation de droit belge basée en Belgique. Nicky Ikete, Congolaise naturalisée belge, a indiqué a fait savoir à Kazadi Désiré-Israël, Directeur exécutif de JPDH que l’objet de sa mission en RD Congo rentre dans cadre d’une série d’entrevues qu’elle entend avoir avec les institutions, Ong congolaises qui s’occupent notamment des droits de la personne, particulièrement ceux de l’enfant. Mais aussi, réunir les éléments sur la problématique de l’enfant de rue et celui dit sorciers. Mlle Ikete a déclaré que son séjour prévoit une visite d’une dizaine d’Ong fichées à partir de Liège auprès desquelles elle tient à obtenir des informations susceptibles de l’aider à mener à bien ses recherches. Ainsi, elle entend, prendre langue avec les ministères ayant en charge les Affaires sociales ; et la condition féminine et famille. L’agenda de l’hôte de JPDH prévoit en outre une descente dans des lieux d’hébergement, notamment à Kasavubu, chez le père Franck, au Bureau international catholique de l’enfance, etc. Pendant l’entretien avec le directeur exécutif de JPDH, Ikete a pu noter que l’organisation congolaise de défense des droits de l’homme a trois départements outre la hiérarchie administrative. En dehors des départements des « Droits civils et politiques », « Droits sociaux, culturels et économiques », JPDH a tout un programme orienté dans la défense de la catégorie vulnérable « Femme, enfant et personne de troisième âge ». Ici, l’interlocuteur de Mlle Ikete a indiqué qu’au lendemain de la création de JPDH en 2004, une enquête a été menée sur le phénomène « enfants sorciers à Kinshasa », avec l’objectif d’obtenir le changement de comportement dans le chez des parents. L’enquête était fondée sur un certain nombre d’indicateurs : naissance effrénée des églises de réveil, la misère, le divorce, l’irresponsabilité des parents etc. Et que le traitement des enfants accusés de sorcellerie était soit le rejet, la méfiance, la maltraitance. Comme piste de solutions, l’enquête préconisait la conscientisation des parents à bannir le divorce ( avec des effets d’entraînement sur les enfants) par l’Etat, prise en charge des enfants et l’implication des églises censées jouer un rôle aussi prépondérant dans la lutte contre la pratique. Pour sa part, Ikete a salué la disponibilité des membres de JPDH et encouragé ses interlocuteurs à poursuivre l’ingrate mission de défense des valeurs humanistes.