Ouverture à Kinshasa d'un séminaire-atelier sur la torture
Kinshasa, 27 mars (APA)-La guerre depuis près de cinq ans en République démocratique du Congo (RDC) est un facteur dé- multiplicateur du recours à la torture, a estimé mercredi le secrétaire général de l’Observatoire congolais des droits humains (OCDH), Me Dieudonné Diku, à l'ouverture au Centre Lassalien de Kinshasa du séminaire-atelier sur "la torture et autres peines ou traitements dégradants".
Organisé par l’OCDH avec le concours de ses partenaires à l’intention des magistrats et officiers de police judiciaire, des avocats et des défenseurs, des droits de l’homme, ce séminaire a pour but d’amener les participants à réfléchir sur les causes de la persistance de la torture et les voies et moyens pour la combattre .
Selon Me Diku, pour mener à bien la lutte contre la torture, une action synérgique du gouvernement, des ONG des droits de l’homme, de la profession juridique et médicale, ainsi que des confessions religieuses s’impose .
"Il a rappelé que la République démocratique du Congo a ratifié plusieurs instruments internationaux dont un bon nombre prohibe formellement la torture notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples .
Pour sa part, le représentant du Centre d’informations et de solidarité de l’Afrique (COSI), chargé de projet au programme Union européenne (UE) en RDC, Eddy Tsekama, a précise que le COSI est un programme d’appui à la promotion d’un Etat de droit et à la défense des droits de l’homme (RDC) pour le compte de l'UE. Il vise le renforcement des capacités d’intervention des sociétés civiles congolaises et le financement des micro-projets présentés par les ONG, pour le règlement des conflits .
Ce séminaire-atelier dont la clôture est prévue le 28 mars entre dans le cadre de la campagne de lutte contre la torture et autres traitements cruels au dégradants .
