Violence faite à la fille

Enfance de fille :
Un parcours semé d’embûche. Dès sa naissance, la fille apprend très tôt dans la vie à s’occuper des autres, elle sert ses frères et les hommes de son entourage. Le poids des traditions et le travail clouent les filles à la maison, les empêchent de suivre une scolarité normale. Dans une famille, quand les deux enfants (fille et garçon) rentrent de l’école : le garçon va jouer tandis que la fille rejoint sa maman à la cuisine pour l’assister.
Autant que cela durera, à cause de cette situation les filles sont moins nombreuses, que les garçons sur le banc de l’école. Ce manque d’éducation et de formation empêchent les filles d’exploiter leurs talents et les laisse avec une piètre opinion d’elles-mêmes. Il est essentiel qu’elles reçoivent l’instruction qui leur permet de faire des choix éclairés sur leur santé, leurs emplois et leur bien-être.
Les filles sont marginalisées sur le plan économique et social par la société sans espoir d’avenir ; beaucoup se réfugient dans les rapports sexuels non protégés ou dans la prostitution pour vivre. Les filles sont forcées de se prostituer par leurs parents et adultes, et deviennent soutiens de famille.
Elles sont victimes de sévices sexuels, ont plus tendance à prendre des risques sexuels à l’adolescence et sont susceptibles de devenir infectées et de mourir à fleur d’âge.
Le relâchement des mœurs contribue également à l’augmentation de l’activité sexuelle. Notamment dans le chef des responsables musicaux qui abusent de leurs danseuses "Fioti-Fioti", Nyonyo de la nudité, des exhibitions obscènes des filles sont transformés en fond de commencer. Des patrons qui abusent de leurs bonnes, des enseignants qui abusent de leur élèves, des hôteliers et responsables des boîtes de nuit qui exposent les filles à la débauche pour attirer la clientèle.
Les filles sont obligées de se marier tôt, un désir pour les parents de réduire les frais de substance de la fille à la maison, de diminuer le risque qu’elle perde sa virginité et ne soit plus de ce fait « monnayable ». Les domestiques qui abusent des filles de leurs patrons (attouchement). Les beaux-pères qui abusent des filles de leurs épouses. Nous devons être compatissantes envers les filles, ils ne faut pas les exposer, il faut plutôt les protéger. Cherchons à éradiquer la violence faite à la fille sous toutes ses formes.
Soyons en contact avec nos ministères des Affaires Sociales et Familles et de la Culture et des Arts pour protéger les filles dans notre pays avec comme projet communautaire visant à améliorer la situation des filles.

  1. lancer une campagne en faveur d’une meilleur éducation ;
  2. organiser une campagne pour une plus grande sécurité des filles, en famille, à l’école, dans le transport en commun et dans le milieu public ;
  3. élaborer des dépliants, des kits éducatifs et ou des programmes de formation destinés à éduquer les jeunes sur la condition des filles dans notre société ;
  4. soumettre une motion au parlement pour sortir une loi interdisant les traitements dégradants infligés à des filles danseuses « Fioti-Fioti, Nyonyo, Kamuke sukali ».

Les législateurs congolais qui ratifient des lois internationales en moitié acceptent que la pédophilie existe mais votent une loi pour la majorité de la fille à 14 ans une entorse à enlever dans le Code de la famille congolais sous peine d’être traité de pédophilie
Jeanne LUMBU ABATI