Education à la Paix cas de la RCD

Les scènes de guerre montrent que ce sont toujours les enfants qui paient le prix le plus fort, dispersés par les conflits, forcés de chercher de l’aide alimentaire, abri et soins de santé d’urgence dans le camp. Nombreux de ces enfants ont comme seule réalité le visage de la guerre et de la persécution.
Ils souffrent particulièrement du manque de centres médicaux, d’écoles, de points d’eaux et d’autres besoins : ils sont privés de l’éducation et de l’instruction convenables ; ils sont parfois séparés de leurs parents au point où ils en viennent à croire à l’impossibilité de paix en RDC.
L’AGC doit avoir constamment à l’esprit l’extrait de Baden Powell Jamborée, octobre 1932 : « Notre but est d’élever la jeune génération pour en faire des citoyens utiles ayant une mentalité plus large que par le passé. Nous développerons ainsi dans le monde la bonne volonté et la paix par l’esprit de camaraderie et de coopération, au lieu des rivalités qui ont tant fait dans le passé pour engendrer des conflits, des guerres et de l’agitation. Nous considérons que tous les hommes sont frères, les fils d’un seul père, et que le bonheur ne peut leur être apporté qu’à travers le développement de la tolérance et de la bonne volonté mutuelles c’est-à-dire à travers l’amour ».
Tout en se référant à ce passage, l’AGC cherche également à recréer de l’espoir au sein des ces réfugiés et déplacés de guerre en les faisant voir que celle-ci est le fruit d’une volonté librement consentie. Education à la paix est une tentative pour modifier le les comportements à des situations des conflits, des guerres et d’agitation afin d’alléger tant soit peu la vie des personnes affligées.
Le problème de la paix nous interpelle au niveau du vécu. Il nous concerne tous. L’instauration d’une paix durable en RDC est un effort permanent dans lequel nous sommes tous impliqués.
Mieux vaux un bic, un cahier, un crayon, du transport, de la semence, une houe qu’une arme entre les mains d’un enfant.