La reconstruction nationale après Sun City II
Soumis par CARI le Mer, 16/04/2003 - 13:09
Après l’apprentissage de la doctrine d’éthique au Temple d’Ethique, les dirigeants d’aujourd’hui et de demain, ainsi que toute la population congolaise, doivent intérioriser les valeurs ci-dessus comme conditions pour atténuer les méfaits des Accords de Pretoria. Dans le cas contraire, le risque de submersion par les anti-valeurs héritées des catastrophes de l’histoire (l’esclavagisme, le colonialisme et surtout le mobutisme) fait planer sur l’horizon congolais d’autres cataclysmes, à savoir : la balkanisation, l’institution du pillage des ressources naturelles par une prédation industrielle, l’agitation sociale permanente avec tout son cortège de malheurs…
Il est donc urgent d’installer la Commission d’Ethique et de lutte contre la corruption dans toutes ses composantes normative et positive, respectivement baptisées : le Temple d’Ethique et le Conseil National d’Ethique, pour gérer au mieux l’après Sun City II en RDC.
Fait à Kinshasa, le 03 avril 2003
Pour le Comité de Gestion
Prof. Bruno MUPINGANAYI KADIAKUIDI
Directeur Général
Après la signature hier à Sun City des Accords dits de Pretoria dans un contexte du retour massif des troupes rwandaises au Nord et Sud Kivu, tout est accompli sur le terrain du partage du gâteau (Institutions, nationalité, pouvoir, etc.), mais rien n’est acquis sur l’objet même du Dialogue Intercongolais, à savoir la REFONDATION de la Nation et la RECREATION de l’Etat dont la mise en œuvre doit reposer sur les valeurs éthiques suivantes :
- Le sens du progrès ;
- Le patriotisme ;
- La justice ;
- Le travail bien fait ;
- La dignité dans la coopération internationale ;
- La solidarité nationale (partage) ;
- Le sens du commandement et de l’autorité ;
- La nationalité ;
- La transparence ;
- La vie privée des dirigeants ;
- L’Etat de droit ;
- La famille ;
- La sanction de délits de gestion ;
- La mission de l’Armée et de la Police ;
- Le patrimoine public ;
- La paix sociale ;
- L’exercice des droits ;
- L’exercice des responsabilités de gestion ;
- La grandeur de la nation ;
- La courtoisie collective ;
- La sanction à l’endroit des actions de dirigeants ;
- L’éducation civique ;
- L’engagement à la plume et à la parole ;
- Le contrat social ;
- L’intégrité de la profession ;
- La propension pour autrui dans l’exercice d’un mandat;
- L’accès aux valeurs éthiques ;
- Le culte du beau, du bien et du vrai ;
- La métrologie des valeurs éthiques ;
- La participation des citoyens à la gestion de la cité.
Après l’apprentissage de la doctrine d’éthique au Temple d’Ethique, les dirigeants d’aujourd’hui et de demain, ainsi que toute la population congolaise, doivent intérioriser les valeurs ci-dessus comme conditions pour atténuer les méfaits des Accords de Pretoria. Dans le cas contraire, le risque de submersion par les anti-valeurs héritées des catastrophes de l’histoire (l’esclavagisme, le colonialisme et surtout le mobutisme) fait planer sur l’horizon congolais d’autres cataclysmes, à savoir : la balkanisation, l’institution du pillage des ressources naturelles par une prédation industrielle, l’agitation sociale permanente avec tout son cortège de malheurs…
Il est donc urgent d’installer la Commission d’Ethique et de lutte contre la corruption dans toutes ses composantes normative et positive, respectivement baptisées : le Temple d’Ethique et le Conseil National d’Ethique, pour gérer au mieux l’après Sun City II en RDC.
Fait à Kinshasa, le 03 avril 2003
Pour le Comité de Gestion
Prof. Bruno MUPINGANAYI KADIAKUIDI
Directeur Général
» Vous devez vous connecter pour poster des commentaires | 2286 lectures
