RD Congo : JPDH s’inquiète sur l’avenir des ONG et ASBL congolaises

Nathalie GELEZI, secrétaire générale adjointe de Fondation Bigas, une organisation non gouvernementale (ONG) e une Association sans but lucratif (ASBL) basée à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), orientée dans la prise en charge des enfants de la rue, de personnes désoeuvrées et d’ex enfants soldats démobilisés, fait l’objet de poursuites anonymes depuis le 25 août 2009.

Selon les informations que son organisation a fait parvenir à « Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme » (JPDH), lesquelles sont confirmées par ses proches, Mlle Gelezi a été interpellée des policiers non autrement identifiés et ne serait plus retournée au domicile familial.

Ses proches qui ont déclaré à JPDH qu’ils n’ont pas de ses nouvelles, ont affirmé que Gelezi faisait déjà l’objet d’accusations selon lesquelles elle recruterait, au travers son organisation, des jeunes recrues destinées à la une prétendue formation militaire dans la perspective de troubler l’ordre public dans le pays.

Les membres de la Fondation Bigas comme les membres de la famille ont dit que la disparition de la circulation de Gelezi serait liée vraisemblablement à ces allégations qu’ils ont estimées non fondées.

JPDH rappelle un autre cas analogue survenu à Kisangani, capitale de la province orientale (Nord-Est du pays) où Firmin Yangambi, avocat et président de l’ONG « Paix sur terre », une ONG de développement, a été interpellé et gardé à vue à l’Auditorat militaire puis transféré à la prison centrale de Kinshasa, accusé de détention et incitation à l’insurrection par le pouvoir de Kinshasa.

JPDH s’associe à la Fondation Bigas et à la famille pour exiger qu’une enquête soit diligentée pour retrouver l’activiste de développement et en cas d’infraction, la déférer devant les instances judiciaires compétentes.

Fait à Kinshasa, 09 octobre 2009

Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH)