JPDH appelle au respect de la présomption d’innocence et au caractère individuel de l’infraction en RD Congo
Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH), organisation de lutte contre l’impunité et la disparition forcée basée en République démocratique du Congo exige la lumière sur le sort de Mme SAKU MAFUTA Maguy, née le 22/02/1984 à Kinshasa et épouse de M. Kabengele, un capitaine au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Selon divers témoignages recueillis auprès des proches parents de SAKU, Kabengele a été accusé puis arrêté, comme d’autres militaires, d’avoir joué un rôle de soutien à Etienne Tshisekedi, principal opposant au régime du président Kabila et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2011.
M. Tshisekedi continue à revendiquer la victoire et exiger « l’impérium », entendu, par lui, comme l’allégeance que devrait lui faire la Police nationale et de l’armée. Le concept « impérium » est collé à toute structure proche de l’opposant.
Selon le récit fait à JPDH, en octobre 2012, M. Kabengele s’était fait accompagner de son épouse Saku sur l’avenue Tangani n°33, quartier Mososo, commune de Limete (Ouest de Kinshasa), lieu où se préparerait un complot contre le régime du président Kabila, selon des agents de services de sécurité.
Le 16 janvier 2013, M. KABENGELE, Me NDALA, mesdames TSHIBOLA et KABUNGANA Marie-josé ont été arrêtés par les services de sécurité qui leur reprochait d'être des membres du « Impérium », mouvement proche du président de l’UDPS, actuellement étouffé.
Les détenus ont été présentés à la presse deux mois plus tard. Au mois de mai, la mère de Saku a été arrêtée dans la commune de Matete (Ouest de Kinshasa) par la police en l’absence de sa fille, commerçante des tomates et du charbon en provenance de Kasangulu, une localité située dans la province du Bas-Congo voisine (Ouest). La mère de Saku a été confondue avec sa fille, ont raconté les proches de la famille, accusée de complicité avec le mouvement, principalement avec son beau-fils Kabengele, copin à sa fille Saku.
Les proches de Saku ont rapporté à JPDH que Mlle Saku, mobilisatrice au sein de l’UDPS, n’est plus rentrée à la maison depuis le mois de juin 2013 et l’organisation s’en préoccupe vivement.
Fait à Kinshasa, le 22 août 2013
Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH)
