MESSAGE DE REMERCIEMENT ET DE RECONFORT MORAL DES FNRC AUX PATRIOTES CONGOLAIS DE LA DIASPORA ET DE L’INTERIEUR DU PAYS.
Au nom de ses membres et d’autres patriotes de la diaspora et de l’intérieur du pays qui se reconnaissent à l’agenda de salut national des FNRC consistant fondamentalement à s’impliquer impérativement pour une libération immédiate de notre très riche et pittoresque Province du Kivu de l’occupation rwandaise, une neutralisation irréversible de tous les groupes armés étrangers présents à l’Est du pays, la reconstitution de cette Armée nationale qui faisaient autrefois trembler tous les ennemis du pays en Afrique, ainsi que le rétablissement de l’intégrité de notre territoire national et de la dignité de notre peuple, notre modeste personne tient à remercier ici aussi bien des Congolais que des Afro-Congolais et d’autres citoyens du monde qui ne cessent de nous faire l’honneur et de nous encourager par leurs mentions « j’aime » et d’autres messages Inbox sur Facebook et notre e-mail.
Les faits précèdent le droit, disent les juristes. Ce sont des idées qui engendrent l’action. Le Bon Dieu verbalisa avant de créer le monde. Les FNRC ne se lasseront jamais de s’employer à attirer l’attention du peuple congolais et de ses élites politiques sur ce qu’elles considèrent comme des approches indiquées pour le retour de la paix et stabilité dans notre pays.
En effet, les élites congolaises doivent cesser de laisser à nos frères Rwandais et Ougandais le monopole d’un discours intelligent envers l’Occident. Depuis le 30 juin 1960 jusqu’à ce jour, le discours populiste n’a jamais servi la cause de notre pays. Bien au contraire, tout en ayant la propriété de nous ménager la sympathie du petit peuple, il constitue un véritable cancer pour notre nation. C’est au retour de son voyage de remerciement envers le Zaïre de Mobutu, le tout premier pays qu’il a visité à sa sortie de prison que, le très sage Nelson Mandela s’est résolu à ne pas céder à la logique populiste qui dictait à la majorité de ses collègues de la direction de l’ANC des agendas revanchards contre leurs compatriotes blancs, tellement qu’il était marqué par le grand bond en arrière que le Congo-Belge qu’il connaissait a fait depuis le départ des blancs.
Je sais que ce que je vais dire ici pourrait me faire détester par beaucoup de compatriotes qui n’ont pas encore compris comment fonctionne la géostratégie mondiale, mais je ne peux m’empêcher de le faire pour l’intérêt supérieur de notre pays.
En effet, nous les élites congolaises, nous ne devons pas perdre de vue que, autant le discours populiste a été à la base de tous les malheurs que notre pays a connus depuis l’indépendance jusqu’à ce jour, autant il n’a jamais permis à Patrice Lumumba de nationaliser l’Union Minière du Haut-Katanga comme il le voulait, autant il n’a pas facilité à Etienne Tshisekedi de renversement du régime Mobutu, autant il n’empêche que les Rwandais occupent depuis bientôt une décennie notre très riche région du Kivu. Il n’y a aucune logique à être à la fois très faible et arrogant, c’est tout simplement un suicide. Si Mobutu avait adopté un langage populiste contre les Belges, il n’aurait pas eu le temps de prendre le pouvoir en 1964 et de nationaliser par la suite l’Union Minière du Haut-Katanga, si le Front Patriotique Rwandais et Paul Kagamé avaient s’étaient mis à fustiger, à partir de leur maquis ougandais, les Occidentaux qui soutenaient Habyarimana, ils ne seraient pas aujourd’hui au pouvoir à Kigali, si Vladimir Poutine avait accusé son antipathie envers les Américains au moment où il évoluait encore à l’ombre de Boris Yelstine, il n’aurait pas pu prendre le pouvoir pour devenir par la suite le grand messie de la nation russe qu’il est aujourd’hui, si Dos Santos s’était lancé dans une guerre d’accusations contre les Américains qui soutenaient pourtant son ennemi juré Sonas Savimbi, il n’aurait pas eu le temps de pacifier son pays et de lui doter de son actuel budget de plus de 70 milliards de dollars.
C’est ainsi que, au niveau des FNRC, nous ne nous lasserons pas de souligner que nous devrions éviter de laisser à nos frères Rwandais et Ougandais le monopole d’un discours intelligent envers les Occidentaux, si nous tenons à sauver notre patrie. Il est peu sensé de reprocher, sans faits probants et pendant plus d’une décennie, les Etats Unis de chercher à balkaniser notre pays comme si l’Administration américaine était immuable dans le temps. Ce serait vraiment très mal connaitre comment fonctionne la politique étrangère des Etats Unis. Nous savons bien que, depuis des lustres, la position des Etats Unis vis-à-vis de notre pays a toujours varié selon que ce sont les Démocrates ou les Républicains qui sont au pouvoir. Même lorsque ce sont des Démocrates qui sont au pouvoir, la politique congolaise des Etats Unis de Bill Clinton n’a rien à avoir avec celle de Barack Obama, ce sont deux logiques complètement différentes.
Nous, les Congolais, nous ne pouvons pas renier cette évidence que Barack Obama n’est pas Bill Clinton, le grand ami de Paul Kagame qui fermait les yeux sur tous les actes de déstabilisation de notre pays que perpétrait le pouvoir en place à Kigali. Depuis qu’il est à la Maison Blanche, Barack Obama a déjà : 1) Promulgué une loi réprimant la commercialisation des minerais du sang applicable à l’Est de notre pays contre le Rwanda ; 2) Pris des sanctions diplomatiques contre le Ministre de la Défense et le Chef d’Etat Major de l’Armée rwandais pour leurs implications dans des rebellions au Kivu ; 3) Pris une décision de geler des avoir des leaders des M23 nommés Baudouin Ngaruye et Innocent Kaina. Bien plus, contrairement au cinéma autrefois monté par le Général Etumba et Lambert Mende, les FARDC n’ont jamais battu les M23 sur le terrain. C’était plutôt une victoire sur papier. C’était des pressions de Barack Obama sur Yoweri Museveni qui avaient contraint ce dernier à organiser les négociations de Kampala et à imposer aux rebelles du M23 d’accepter de cesser de se battre contre une promesse à ses dirigeants d’intégrer le Gouvernement congolais et le Haut-Commandement des FARDC.
Qu’il nous soit permis de souligner ici que, contrairement à une de nos affirmations antérieures selon laquelle Paul Kagame n’était pas invité au sommet Etats-Unis Afrique d’aout 2014, le Chef de l’Etat rwandais était bel et bien l’hôte de Brack Obama. Que nos aimables lecteurs acceptent de nous excuser cet égarement.
Au lieu de continuer à nous plaindre constamment de ce que nous considérons comme une mauvaise foi de la communauté internationale, nous, les élites congolaises, nous devrions aussi nous demander ce que nous faisons nous-mêmes pour mettre fin à l’annexion du Kivu, à part le fait de se contenter de dire qu’un tel ou tel autre leader congolais est un rwandais ou de se plaindre sur des projets de balkanisation de notre pays dont nous-mêmes ne maîtrisons même pas les contours.
La libération du Kivu est une question d’intérêt vital pour notre pays, ce n’est la priorité des priorités des Etats Unis, de la France ou de la Grande Bretagne. Cessons de nous décharger de nos responsabilités sur les autres. Le fait que les Etats Unis appuyaient déjà le maquisard Paul Kagame n’avait pas empêché le Maréchal Mobutu d’envoyer le Général Mahele chasser les rebelles de l’APR de Kigali en 1989. Et, croyez-moi, si nous organisons bien notre armée et nous décidons de chasser les Rwandais du Kivu, ni Washington, ni Paris, ni Londres n’enverra des troupes pour contrecarrer notre action. Et, il y a un groupe de patriotes congolais qui réfléchissent depuis un certain temps sur cette nouvelle option.
Contrairement aux discours officiels et idées reçues qui en découlent, le Conseil de Sécurité est plus une instance de gestion des crises et conflits armés pouvant survenir entre des Etats militairement forts que de régulation de la paix pour le bénéfice des Etats militairement faibles. Si tel était le cas, l’Allemagne, le Japon et l’Italie seraient aussi membres permanents du Conseil de Sécurité. Le but initial de la création des Nations Unies était d’éviter une guerre entre les Etats Unis et l’URSS. Si l’Union Soviétique ne constituait pas une superpuissance militaire en 1945, elle ne serait pas membre permanent du Conseil de Sécurité. Pour y avoir un droit de veto, la Chine devait commencer par prouver qu’elle était devenue une cinquième superpuissance militaire, obligeant ainsi les quatre autres à préférer l’avoir avec eux que contre eux. C’est-ça la géostratégie mondiale.
Le jour où notre pays aura des dirigeants nantis d’une réelle volonté politique de lui redonner cette armée qui faisait autrefois peur à tous ses potentiels ennemis, nous serons surpris de la diligence avec laquelle le Conseil de Sécurité s’investira pour la stabilisation de l’Est de notre pays. Il ne le fera pas pour y protéger des populations civiles comme nous l’espérons vainement depuis plus d’une décennie. Il le fera plutôt pour empêcher que notre pays ne fasse une guerre contre le Rwanda et l’Ouganda qui comportera de hauts risques d’une déflagration des Grands Lacs et de l’Afrique Australe de nature à menacer de gros intérêts économiques occidentaux présents dans cette partie du continent.
C’est pourquoi, au niveau des FNRC, nous disons tout simplement : « Tosi toleka ba stades wana ya kozelaka implication ya Nations Unies, balinga, balinga te, ba-moyens ezala, ezala te, 2017, ezali mbula oyo bana mboka Congo-Zaïre bakosala nyoso mpona ko libérer mboka na bango mpe kozongisa yango na esika oyo Maréchal Mobutu akomisaka yango na Grands Lacs mpe na Afrique mobimba – bana mboka batonda mayele ya bitumba bazali mpe ba soldats ya solo solo mpe nazali».
En attendant le prochain lancement du site Internet des FNRC, merci de bien vouloir nous suivre régulièrement sur le compte Facebook Faustin Bosenge et la page Facebook FNRC.
Pour le Conseil de Modération des FNRC
Faustin BOSENGE
Coordonnateur
