DYNAMIQUE POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRE BOMOTO



Courriel

dibomoto@yahoo.fr

Adresse, téléphone et télécopieur

Avenue Tombe n° 50 Q. 7 Commune de N'djili

Présentation, historique et objectifs

I. PRESENTATION DE LA D.I.B

Créée 1987 sous la dénomination Club Unesco Bonsomi, notre ONGD est
appelée dénommée « Dynamique pour le Développement Intégré Bomoto » D.I.B en sigle.

Elle son siège sur la rue du Marché n° 11 au Quartier 7 dans la commune de N’djili. Tandis que ses bureaux sont situés sur la rue Tombe n° 50 au Quartier 7 dans la même commune de N’djili.

Elle est enregistrée au Ministère de la Justice et Garde des sceaux sous le numéro F 92/3253 du 21 Mars 1995 et agréée par le Ministère du Plan sous le n° 033/MPRN/DCRE/KM/95 du 15 février 1995.

II. HISTORIQUE

Tout est parti du constat fait par les jeunes enseignants du Collège Bonsomi
à savoir : dans les communes de N’djili, Masina et Kimbanseke, beaucoup de familles vivent dans une pauvreté accrue qui entraîne l’exclusion de plusieurs enfants de structures éducatives et les refoulent petit à petit à la rue. Ce constat a ému les initiateurs qui assistaient impuissants à l’étouffement de quelques petits génies.

Ces jeunes initiateurs ont ainsi créé en 1989 l’Ecole Pour Tous où sont scolarisés les enfants démunis, notamment les orphelins du sida afin de leur garantir un enseignement de qualité et leur permettre d’éveiller et de développer leurs talents naturels.

Les cotisations sous forme d’avances sur salaire des membres de l’association ont constitué les premiers fonds qui ont servi au lancement de cette école. Commencée progressivement avec 2 classes du 1er degré au primaire et 2 classes du secondaire, cette école a aujourd’hui un cycle complet du primaire et celui du secondaire.

Quant aux enfants ayant dépassé l’âge de scolarisation et exclus ainsi du système scolaire traditionnel particulièrement les enfants de la rue, nous avons créé une structure d’éducation non formelle dénommée « Centre de Rattrapage Scolaire Bomoto » C.R.S.B en sigle.

III. LES OBJECTIFS

· OBJECTIF PRINCIPAL : Contribuer à l’amélioration des conditions
d’existence notamment de enfants en situation difficile, des jeunes sans emploi et de la femme entrepreneuse.

· SPECIFIQUES :
1) Assurer une éducation de qualité aux jeunes et aux enfants en situation
difficile tels que :
- les enfants de la rue,
- ceux dits sorciers,
- les enfants orphelins du sida comme les enfants vivant avec le VIH/SIDA.
2) Renforcer par des appuis financiers et non financiers, les capacités
d’auto-développement des ménages démunis de ses d’intervention.

3) Contribuer à la promotion de la micro-entreprise des jeunes et de la
femme.

IV. NOS CONVINCTIONS DE BASE SUR L’ENFANT

· Nous croyons que le génie artistique ou scientifique ne discrimine pas les origines sociales et qu’à travers les enfants errant dans la rue, se cachent probablement des « Mozarts » qui risquent d’être anéantis si personne ne s’occupe d’eux.
· Nous sommes convaincus que l’une des priorités du combat contre la pauvreté est d’assurer l’accès à l’éducation des enfants les plus désavantagés lesquels apparemment voués à une vie d’échecs et des souffrances, peuvent grâce à l’éducation, s’épanouir en êtres humains compétents et attentionnés.
· Nous croyons que dans une société juste et organisée, les mêmes chances doivent être accordées à tous les enfants pour leur permettre de grandir , de s’épanouir et de développer leurs talents.
· Nous sommes convaincus que la famille est le cadre idéal pour l’épanouissement de l’enfant. C’est elle qui lui apporte le soutien affectif, financier et matériel.
· Les enfants, c’est le monde de demain, s’occuper d’eux « c’est semer les graines d’un monde meilleur » notre devise.

V. L’APPROCHE DE LA D.I.D

La D.I.B a conçu une stratégie d’intervention en 3 étapes à savoir :

a) L’étape d’assistance sociale
b) L’étape socio-économique
c) L’étape d’autonomisation

1. L’ETAPE D’ASSISTANCE SOCIALE

Elle consiste à assurer en 3 ans la scolarité des enfants issus des familles
démunies en leur accordant un soutien matériel et financier sous forme de bourses d’études. Celles-ci proviennent généralement de subvention de la D.I.B et de différents partenaires dans un esprit de partage et de solidarité.

2. L’ETAPE SOCIO-ECONOMIQUE

Elle consiste à préparer les familles démunies à prendre la relève au terme de
chaque bourse en les aidant par l’octroi des crédits et d’autres appuis techniques à initier ou à renforcer des auto-emplois générateurs des revenus.

3. L’ETAPE D’AUTONOMISATION ET D’AUTO-PRISE EN CHARGE

La bourse étant parvenue à son terme et l’appui socio-économique ayant réussi,
la prise en charge de la scolarité de l’enfant est complètement transférée à la famille appuyée. Dans l’application de cette approche à triple dimensions, une attention particulière est accordée à la fille qui est habituellement laissée pour compte en matière d’éducation, car la tendance à ce propos est de privilégier le garçon.

Réalisations à ce jour

VI. REALISATIONS DE LA D.I.B

1. Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté

- Mise sur pied d’une structure de mobilisation d’épargne , d’octroi des micro-crédits et d’appui-accompagnement des bénéficiaires (MEC) 1999. Cette mutuelle d’épargne et de crédit comptait en son sein 125 membres dont 88 hommes , 36 femmes et une personne morale en 2000. Elle a pu accordé 91 crédits dont le montant était de 1.402 $. L’encours épargne était de 1.840 $. Le taux de remboursement était de 85 %.
En 2001, la mutuelle comptait 135 membres dont 93 hommes et 41 femmes. L’encours épargne était de 3.989 $. 125 crédits ont été octroyés. Leur montant s’était élevé à 2.115 $. Le taux de remboursement était de 88 %.

- Initiation au début de l’an 2002 du projet « Appui-Crédit aux Ménages » ACM en sigle. Après 12 mois de fonctionnement, ce projet s’est transformé en une institution de micro-finance IMF sous la dénomination de « Initiative pour le Développement de l’Epargne et du Crédit Eyano » IDECE en sigle. A la finde son exercice, l’ACM avait octroyé 80 crédits équivalant à 1.842,5 $. Parmi ces crédits, 36 ont été soldés. Le taux de remboursement était de 73,18 %. Le nombre des demandes était de 784 d’une valeur de 88.380 $.

2. Dans le cadre de l’accès à l’éducation des groupes vulnérables

- Création d’un Centre de Rattrapage scolaire Bomoto (CRSB) en 2001.Ce centre a pour mission de faciliter l’accès à l’éducation aux enfants en retard de scolarisation qui n’ont pas tiré profit du système scolaire traditionnel notamment les enfants de la rue.
Le CRSB est intégré dans le programme national de l’éducation non formelle pour le rattrapage scolaire.
Pour l’année scolaire 2001-2002, 128 enfants dont 68 garçons et 60 filles ont été inscrits. 91 élèves seulement ont terminé l’année scolaire soit 52 garçons et 34 filles. Le taux de réussite était de 70,3 %.

3.Dans le cadre du programme d’encadrement des enfants orphelins
du sida (ENORSI)

La D.I.B a octroyé 45 bourses d’études pour l’année scolaire 2001-2002 reparties entre 18 filles et 27 garçons. Le montant global représentant les bourses supportées par la D.I.B pour l’année scolaire 2001-2002, s’élève à 4.449,33 $ US.

4. Impulsion pour la création du RASERCO

La D.I.B A JOU2 UNRÖLE CENTRAL DANS LA CR2ATION DURéseau de Rattrapage Scolaire et de Réinsertion des Enfants de la Rue en République Démocratique du Congo, RASERCO en sigle. Toutes les rencontres préparatoires se sont déroulées au Bureau de la D.I.B. A l’issue de l’assemblée générale constitutive, le bureau de la D.I.B a été retenu comme siège du RASERCO et les fonctions du Secrétaire Exécutif du réseau ontété confiées au Secrétaire Général de la D.I.B.

5. Participation au forum de réflexion de la commune de N’djili

Au niveau de la commune de N’djili,la D.I.B a été impliquée aux préparatifs des journées de réflexion pour un développement endogène et participatif de N’djili organisées par cette municipalité. Elle a supervisé les travaux des ONG de N’djili à cet important forum. La D.I.B a participé intellectuellement, physiquement et financièrement à ces assises.

Programme

PROGRAMME 2002- 2003

Le programme de 2002-2003 comprend trois axes d’intervention à savoir :

- L’axe « renforcement des capacités d’action de la D.I.B »
- L’axe « valorisation de la capacitation et du potentiel économique des bénéficiaires ».
- L’axe « agir en synergie d’action ».

a) AXE DE RENFORCEMENT DES CAPACITES D’ACTION DE LA D.I.B

Cet axe a pour objectifs :
- augmenter la capacité d’intervention de l’équipe d’animation ;
- créer un noyau d’animation à partir des sites appuyés ;
- faciliter l’accès de l’équipe exécutive et des membres des organisations de base à la formation en cours d’emploi ;
- disposer d’un noyau de personnes ressources en formation participative.

a.1. Stratégie opérationnelle

- formation du personnel du secrétariat général, du conseil d’administration, du comité de contrôle et des organisations de base,
- animation au développement,
- transfert de l’expertise des organisations de base,
- motivation du personnel.

a.2. Activités

- Contacter et discuter avec les organisations spécialisées.
- Recruter un ou deux animateurs.
- Financer les formations spécifiques de l’équipe.
- Constituer une documentation spécifique en animation de développement.
- Organiser la supervision des animateurs.
- Organiser le suivi et évaluation des activités d’animation.
- Identifier les besoins en formation.
- Elaborer des thèmes et modules de formation.
- Organiser les ateliers préparatoires des sessions de formation.
- Organiser les sessions et recyclage aux différents OB.
- Accompagner les personnes ressources formées.
- Financer les activités des personnes ressources formées.
- Organiser le suivi et évaluation des formations diverses.

b) AXE : VALORISATION DE LACAPACITE ET DU POTENTIEL ECONOMIQUE DES
BENEFICIAIRES

Cet axe a pour objectifs :

- susciter la solidarité intercommunautaire et des bailleurs de fonds,
- augmenter les revenus des membres,
- créer une cellule d’appui financier audéveloppement,
- améliorer les conditions de travail de l’équipe de la D.I.B,
- augmenter le rendement du personnel de la D.I.B.

b.1. Stratégies opérationnelles

- Autofinancement
- Plaidoirie pour la mobilisation des ressources
- Motivation du personnel

b.2. Activités

- Organiser des expositions-ventes dans les sites.
- Organiser des campagnes des collecte de fonds.
- Organiser des conférences-débats et déjeuners de recherche de fonds.
- Elaborer les projets spécifiques de demande de financement.
- Financer les activités génératrices des revenus des OB.
- Organiser les activités de production.
- Ouvrir les points de vente des produits D.I.B à Kinshasa.
- Faire des études de faisabilité (rentabilité et calcul de rendement).
- Organiser les sessions de formation en gestion financière et en management.

c) AXE : AGIR EN SYNERGIE D’ACTION

Cet axe a pour objectifs :

- Sensibiliser les autorités et les pouvoirs publics sur la situation difficile de nos publics-cibles.
- Créer des clubs des amis/compagnons de la D.I.B à Kinshasa, en provinces et à l’extérieur du pays.
- Aider les enfants, les jeunes et les personnes vivant avec le VIH à retrouver leur milieu naturel de vie et de travail.

c.1. Stratégies opérationnelles

- Réinsertion des enfants et des personnes en situation difficile.
- Synergie d’action (agir en réseau).
- Plaidoyer.

c.2. Activités

- Organiser une formation en technique de plaidoyer au profit des membres de la D.I.B et des délégués de la D.I.B.
- Organiser des émissions d’information-sensibilisation à la radio et à T.V.
- Organiser des journées ouvertes dans les sites d’intervention.
- Identifier les centres d’accueil.
- Organiser les contacts préparatoires.
- Placer les enfants , les suivre, évaluer leur niveau.
- Assurer la prise en charge médicale et alimentaire aux personnes vivant avec le VIH.

Responsables et structure

d) RESPONSABLES ET ORGANES

1. L’Assemblée Générale
2. Le Conseil d’Administration (Président : Fidèle MWANGONGO)
3. Le Comité de Contrôle (Président : Jean LANDU MBAKULU)
4. Le Secrétariat Général (Secrétaire Général : Paul BONDA)