COLLOQUE DE LA SOCIETE CIVILE SUR LA RECONSTRUCTION DE LA RDC
Kinshasa, 12 juin (APA) - Accroître la prise de conscience et la mobilisation de la Société civile sur les instruments de la coopération internationale pour la reconstruction du Congo constitue des objectifs du prochain colloque national sur la Société civile et la coopération internationale pour la reconstruction de la RDC, prévu du 16 au 18 juin.
Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée conjointement mercredi, en prévision de ce colloque, le secrétaire exécutif du secrétariat de la Société civile, Naupess Kibiswa, le directeur général du Cenadep (Centre national d’appui au développement et à la participation populaire), Baudouin Hamuli et Mme Jeanne Mujono du Conseil national de l'Ongd (Cnongd), ont insisté sur la formation des responsables des organisations de la Société civile sur les outils de la coopération internationale.
Outre ces objectifs, il sera également question de préparer un plaidoyer politique à l’intention des institutions internationales en vue de faire entendre les préoccupations de la Société en ce qui concerne le changement de conditions de vie de la population congolaise.
Quant aux résultats attendus, le colloque escompte obtenir notamment le renforcement des capacités des responsables de la Société civile dans l’analyse des politiques de coopération internationale et leur impact sur la population congolaise.
Ce colloque attend également la clarification et l’adoption d’un cadre ainsi que des mécanismes de concertation de la Société civile sur la coopération internationale.La tenue de ce colloque se justifie, selon les conférenciers, par le retour progressif de la coopération structurelle des bailleurs de fonds internationaux avec la RDC. Ce colloque, ont-ils indiqué, est conjointement organisé par le Cenadep, le Cnongd, le Secrétariat exécutif national de la Société civile et l’Ong Alternative Sud de Belgique.
Quatre-vingts participants, issus de toutes les provinces, sont conviés à ces assises, qui seront inaugurées par le ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu.
