RETOMBEES DE LA GREVE DES ENSEIGNANTS DU RESEAU CONVENTIONNE CATHOLIQUE DE BUKAVU:Les locaux de l’Ecole Primaire de Bukavu endommagés par des milliers d’élèves

RETOMBEES DE LA GREVE DES ENSEIGNANTS DU RESEAU CONVENTIONNE CATHOLIQUE DE BUKAVU

Les locaux de l’Ecole Primaire de Bukavu endommagés par des milliers d’élèves inoccupés.

Ce mercredi 9 février 2005 dans la matinée, les élèves des certaines écoles déjà en grève ont attaqué les locaux de l’Ecole primaire de Bukavu du réseau protestant en cassant quelques vitres et endommagé une partie de la torture au motif que cette école figure parmi celles qui n’ont pas solidarisé avec celles du réseau catholique qui ont déclenché la grève depuis le jeudi 03 février 2005 pour contraindre l’Etat congolais à prendre en charge le paiement du salaire de tous les fonctionnaires et mettre, ainsi, fin au système de prime alloué jusqu’ici par les parents aux enseignants depuis l’Ecole primaire jusque ici dans l’enseignement supérieur et universitaire congolais depuis environ 13 ans.

Devant la gravité des faits, les élèves de l’Ecole attaquée se sont dispersés. Les cours n’ont repris que ce matin du 10 février 2005.

Pendant que les faits se perpétraient encore, certains enseignants de ladite école ont contacté le bureau de la Commune de Kadutu afin que celui-ci dépêche sur les lieux des policiers pour mater les agresseurs. En lieu et place des policiers, c’est plutôt une délégation de ladite commune qui est venue sur les lieux vers 14h00 pour une enquête longtemps après que le calme soit rétabli grâce à l’implication des enseignants.

L’a. s. b. l. Héritiers de la Justice condamne fermement ces actes de violences et exige que les résultats de la rencontre projetée, à l’issue de cet incident, par le Curé de la paroisse de Kadutu avec certaines écoles catholiques de la place soient rendues publiques.

L’association demande au gouvernement congolais de s’acquitter de son devoir civique en payant le salaire de ses fonctionnaires afin d’éviter les débordements qui proviendraient des esprits fatigués par la misère prolongée.

Bukavu, le 10.02.2005

Héritiers de la Justice