LE PETIT DEO ERADI PRIS EN OTAGE OU PAS ?
Déo ERADI KOMBO (+12 ans)le nom connu par sa mère biologique s’appellerait aujourd’hui ERADI MAKIWU nom lui attribué par une famille qui l’aurait gardé plus de 10 ans à l’absence de sa mère biologique divorcée.
Mme Jeanne FEZA, la mère biologique du petit Déo se sépare de son mari et trouve refuge chez sa cousine accompagnée de deux de ses enfants, une fille et un garçon( le petit Déo). Elle quittera sa cousine pour se réfugier dans une famille voisine avec laquelle elle avait des bonnes relations de voisinage pendant tout son séjour chez sa cousine. Malgré les bonnes relations, quelques jours après, Mme Jeanne FEZA trouvera une de ses voisins qui lui proposera de venir cohabiter avec lui au camp CETA tout près de l’aéroport de NDJILI en R.D.C./Kinshasa. Elle accepta cette offre et signifie cette décision à Mme TITINA NGAMBELO a copine qui ne s’opposera pas mais proposera cette dernière de rester avec le petit Déo qui s’était beaucoup familiarisé avec ses enfants. Mme FEZA acceptera et partira seulement qu’avec la fillette qu’elle enverra plus tard à Bukavu via Goma pour plusieurs raisons entre autres diminuer la charge surtout qu’elle faisait la débrouillardise à l’aéroport de NDJILI. Mme Jeanne dans sa débrouillardise, apprendra que sa fille n’est jamais arrivé à Bukavu et qu’elle était sans trace à Goma.
Dans la panique, elle décide de se déplacer pour retrouver les traces de sa fille. L’affaire se passe avant la guerre de libération de l’ AFDL, du feu LAURENT DESIRE KABILA en 1996. Le temps de mener des recherches des traces de sa fille elle sera surprise par cette fameuse guerre qui l’empêchera de regagner Kinshasa étant donné qu’elle avait déjà retrouvé sa fille. Pendant toute cette guerre, et avant tout le temps que le petit Déo est resté chez sa copine, Mme Jeanne FEZA donnait des petites contributions pour la survie de son petit ERADI.
Une fois la guerre terminée, le temps pour madame Jeanne FEZA de se préparer pour disponibiliser les moyens nécessaires pour son retour à Kinshasa, elle est encore surprise par cette autre guerre de 1998 du RCD. Le contexte de la guerre rend les contacts très difficiles et les interventions deviennent très rares. Avec les accords de Sun City, la guerre prendra fin et Mme FEZA se décide de retourner à Kinshasa dans l’espionne de retrouver son petit Déo aujourd’hui débaptisé ERADI MAKIWU du nom de l’ex-copain à Mme TITINA NGAMBELO.
Mme Jeanne FEZA, officier de la police intégrée PIR (lieutenant de son gang), est privée par madame TITINA de son fils pour des raisons qu’elle ignore. De ce fait, elle a jugé bon de se confier à l’ong CAREO (Centre des Abandonnés et de la Réintégration des Enfants Orphelins) qui a dans ses activités, la protection de l’enfant en quoi elle est expérimentée.
Au moment où nous vous décrivons la situation, Mm Jeanne FEZA ne sait pas voir son petit Déo et n’a aucune coordonnée du lieu où est hébergé son fils. La seule fois qu’elle a vu son fils, c’était en plein air et non à la résidence où restait sa famille adoptive et il ne lui a pas été permis de causer à deux avec son fils Déo.
La peur qu’a CAREO est de voir la situation se dégrader vu la position de l’officier de la police Jeanne FEZA. Lieutenant de son rang, elle pourra créer des incidents graves si elle parvenait à utiliser sa position.
De ce qui précède, nous pensons qu’il faille appliquer la politique globale pour l’enfance et la famille prônée par le centre international de référence pour le droit de l’enfant privé de la famille (SSI/CIR) qui doit être fondamentalement basée sur certaines priorités dont voici quelques-unes :
• priorité à la famille d’origine, c’est à dire faire de sorte qu’en priorité l’enfant soit élevé dans sa propre famille si cela est conforme à son intérêt ;
• priorité aux solutions familiales, c’est à dire les solutions familiales doivent être préférés surtout que la famille constitue les meilleurs environnement pour le développement de l’enfant ;
• priorité aux solutions permanente où une vie de famille stable et permanente est en principe préférable, les solutions provisoires devrons avoir comme objectif prioritaire la réintégration de l’enfant dans sa famille d’origine.
A nôtre niveau le dossier semble être complexe, car, nous avons tenter de rencontrer l’enfant mais en vain. Les contacts restent permanent avec la maman du petit Déo, Mme TITINA étant injoignable. Nous ne croissons pas les bras et maintenons la pression pour rencontrer l’enfant afin de nous rassurer les solutions envisagées si elles sont adaptées et conformes à son intérêt.
Nous lançons un appel à toute organisation qui est prête à nous porter main forte pour la résolution de ce dossier, de ne pas croiser les bras, de nous contacter au (+243)99315049 ou (+243)810854755 et au mail :careo_rdc@yahoo.fr
« Encourageons la prise en charge parentale... »
