Des Congolais expulsés d ’Angleterre;une Centaine.
Et ce contre les appels des organisations de droits de l’homme à l’annulation de cette mesure d’expulsion de familles vers un pays dont l’un des récents rapports des Nations unies atteste que le gouvernement en place ne cesse de violenter les opposants.
Ce sont, en grande partie, apprend-on, des femmes et des enfants qui ont été embarqués de force à bord de ce charter . Dans ce genre de situation, il est tres difficile d’opposer une résistance face à la présence des officiers de l’immigration et des policiers fortement armés.
La majorité de ces familles vivaient, depuis des années, dans la province de Durham et certaines d’entre elles prenaient une part active à la vie de cette région. Elles ont été tirés de leur sommeil, au petit matin, par des éléments de l’unité spécialisée de la police de l’immigration, emarqués de force et placées dans les différents centres de détention que compte le pays. Ceci est autant alarmant et qu’ ironique pense un pasteur congolais qui a requis l’anonymat. Ironique parce que cela arrive au moment ou le ministère de l’intérieur éprouve d’énormes difficultés à lutter contre la grande criminalité dans le pays.
Certains pensent, à tord, que le rapatriement dans ces conditions inhumainese peut redonner une image encore plus forte à ce département qui ne cesse de faire la une des journaux pour son incompétence à trouver des solutions à cette lutte contre la criminalite.
Il convient de rappeller ici que la situation en République démocratique du Congo est loin d’être stable comme l’atteste d’ailleurs une équipe d’experts des Nations unies présente sur le terrain. Une situation qui, malgré tout ce que l’on peut dire, semble prendre des proportions désastreuses avec des enlèvements, assassinats, gans armés dans les rues et aggressions systématiques des ennemis du pouvoir, et pillages en série.
Toujours selon ce document, des leaders religieux sont souvent menacés par la police secrète de l’Etat pour leurs prises de position sur les incessantes violations des droits de l’homme dans le pays. La police et les militaires continuent de sevir en violant les femmes et les filles dans les zones réputees être le fief de l’opposition et ceci en toute impunité, révèle encore le récent rapport des Nations Unies .
Le plus curieux dans cette affaire, c’est que le ministère de l’intèrieur a décidé de revoir sa décision d’expulser des Congolais vers la RDCongo après que le tribunal ait demandé un reéxamen des dossiers reçus par le juge.
Ce réexamen est prévu pour le 7 Mars. Dans les milieux congolais et des associations de défense des droits de l’homme, on ne comprend, dès lors pas , pourquoi, dans le même temps, l’Angeleterre que l`on deporte des gens dans un renvoie des demandeurs d’asile chez eux.
Rudi Vis, un deputé de la circonscription de Golders Green et de Finchley à Londres et Tom Wright l’évêque de Durham qui a longtemps séjourné en RDCongo appelent à la suspension de cette mesure d’expulsion. Pour eux, en effet, chaque personne à bord de ce charter est une victime potentielle.
Du côté de Glasgow, la communaute congolaise a manifesté mercredi devant le ministere de l’intérieur à l’appel de Unity, une organisation des demandeurs d’asile et de réfugiés en Ecosse.
Pour la Coordinnation Nationale de l'ONG Human Rescue/RD.Congo;
Madame Chantal Nyota;
Chargée des Communications.
Web:www.societecivile.cd/node/535
