CONTESTATION SOCIETE CIVILE DU SUD - KIVU CONTRE IVP
ATTENTION: TRANSMIS POUR INFORMATION ET LARGE DIFFUSION PAR ACTIONS JEUNESSE RDC.
EN DIFFUSANT CE MESSAGE, ACTIONS JEUNESSE RAPPELLE TOUTE SON INDEPENDANCE, IMPARTIALITE ET NEUTRALITE VIS A VIS DES ORGANISATIONS CONCERNEES.
LA LETTRE DE CONSTERNATION ( DONT NOUS APPUYONS LA QUINTESSENCE )N'ENGAGE QUE SES AUTEURS!
SOCIETE CIVILE DU SUD-KIVU
BUREAU DE COORDINATION PROVINCIALE
B.P. 43 BUKAVU Tél. : 09 98 66 71 58, 09 98 65 13 21
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Bukavu, le 03 mai 2007
N° 05/SOCIV/BCSC/SK/05/07
TRANSMIS COPIE POUR INFORMATION à :
- Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province du Sud-Kivu à BUKAVU
- l’Honorable Président du Parlement Provincial à BUKAVU
- Monsieur le Maire de la Ville à BUKAVU
- Madame la Chef de Division de la Justice à BUKAVU,
- Chef de Bureau de la MONUC à Bukavu
- Coordination Humanitaire, OCHA
- Partenaires de la Société Civile du Sud-Kivu : tous
Objet : Contestation :
A Madame Alexandra,
Responsable de l’Institut Vie et Paix « IVP »
à BUKAVU
Madame,
La Coordination Provinciale de la Société Civile du Sud-Kivu a le regret d’adresser cette contestation à l’endroit de votre organisation « Institut Vie et Paix » suite à l’appui que vous octroyez à une soi disant synergie des organisations de la Société Civile du Sud-Kivu apparemment pour diviser et affaiblir une dynamique qui a sans conteste fait d’énormes preuves pour la consolidation de la paix et la cohésion dans la Province.
En effet pour rappel retenez trois moments ci-après :
Premier moment : LES TIRAILLEMENTS
Avant l’installation de votre institut au Sud-Kivu, il a été recommandé à Mr Hans ROMKEMA de prendre en compte les réflexions du Bureau de Coordination pour faire accepter l’organisation. Ce qui fut fait mais paradoxalement sitôt « IVP » installé sitôt une guerre ouverte contre la même Coordination de la société Civile par le même Représentant de l’IVP. De prime à bord dès la première heure l’agenda dévoilé de l’IVP fut celui de la décapitation de la Société civile comme structure mobilisatrice des forces vives devant faire face à l’agression de la RDCongo en phagocytant les ONGs clefs de la Société Civile, en diabolisant l’Eglise catholique, et en octroyant des appuis destinés au renforcement de la Société Civile à quelques agents de l’IVP au nom de leurs propres organisations. C’est le cas des appuis donnés à PADEBU pour Bunyakiri au compte de Déo BUUMA, votre Administrateur financier, à ADEPAE pour Tharcice KAYIRA assistant au Programme, à CEDAC pour Emmanuel ZIULU assistant au programme... Cette mafia a retenu l’attention de la Société Civile du Sud-Kivu qui en informant la situation au siège de l’IVP à UPSALA a dépêché une évaluation dont les conclusions ont emporté Mr HANS ROMKEMA avec des promesses d’améliorer le comportement dans l’avenir.
Second moment : NORMALISATION DES RELATIONS IVP-SOCIETE CIVILE
Ce fut un moment important pour le mouvement associatif du Sud-Kivu car après l’éjection de Sieur Hans ROMKEMA, la Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu a participé substantiellement à la redéfinition de la planification des activités de l’IVP au Centre AMANI et à La ROCHE dans une convivialité retrouvées. Pendant ce court mariage, l’IVP a permis à la Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu de porter la sensibilisation électorale relative au référendum dans l’Ile d’IDJWI laissée pour compte. Aussi, pour sauver la Société Civile du Sud-Kivu qui était dans une forte crise de conflictualité interne, l’IVP a même contribué à concurrence de 75% au budget de la 3ème Assemblée générale évaluative et élective du 15 au 17 février 2006. Cette Assemblée générale a doté le mouvement associatif du Sud-Kivu d’une Coordination provinciale de 16 membres et d’une Charte. Comme texte fondamental, cette charte à laquelle a adhéré tout le mouvement associatif du Sud-Kivu fait actuellement du chemin dans toutes les provinces de la RDCongo. Elle définie notre identité comme Société Civile, les structures d’interface, le Bureau de coordination comme structure faîtière avec ses quatre rôles cardinaux de Coordination, de Plaidoyer, Lobbying, Porte parole, la vision, les stratégies et approches… Devant tous les interlocuteurs nationaux et internationaux, des Nations unis et des pouvoirs publics, cette avancée historique de la vie de la société civile porte les empreintes de IVP et ce mérite revient particulièrement à votre prédécesseur Madame Yles pour qui toute la Société Civile du Sud-Kivu est reconnaissante.
Troisième moment : DE NOUVEAUX SUBRESSAUTS
L’appui par IVP d’un atelier dont le résultat ne serait rien d’autre que le dédoublement de la Société Civile est-il motivé par le retour de l’obédience de Mr HANS ROMKEMA à la tête de l’Institut Vie et paix pour annoncer de nouvelles menaces ou par la hantise des mêmes assistants au programme qui y retrouverait leur compte mafieux !
En effet, il est un affront pour la Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu d’organiser cet atelier portant sur « La redéfinition des rôles et stratégies d’action de la société civile … » avec une fictive synergie dite des organisations de la Société Civile. Pour rappel par le passé en juin 2004 après la prise de la Ville de Bukavu par Laurent NKUNDA avec un bila lourd en dégâts matériels et humains ; ce fut encore les membres de la même fictive synergie qui au dévers la Société Civile du Sud-Kivu ont bénéficié d’un appui de IVP pour contredire tout notre plaidoyer auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies et de l’Union Africaine. Heureusement que la vérité n’était pas avec eux et certains y ont perdu toute leur crédibilité et leur estime. C’est pour cela que plus tard en se mesurant aux différentes étapes d’élections locales et nationales ces acteurs n’ont pu être élus. Dommage qu’à défaut de s’informer l’institut Vie et Paix tombe dans les pièges d’animateurs versatiles de la Société civile qui sont tantôt dans les partis politiques pour des mandats et tantôt dans le mouvement associatif.
Enfin, Madame la Responsable de l’Institut,
Loin de nier à chaque ONG le droit de réfléchir sur les thèmes de leur choix et se faire appuyer par qui veut, il reste pernicieux que ces dernières ne doivent pas parler au nom de toute la société civile sans avoir qualité ou mandat. Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu vous recommande d’user de plus de prudence pour éviter d’installer une nouvelle psychose dans le Sud-Kivu, crise pour laquelle vous porterez l’entière responsabilité.
Ceci étant, la meilleure pratique, serait de revisiter les pratiques relatives au mouvement associatif local pour déduire de l’efficacité qui demanderait de tout remettre dans le cadre rationnel et éviter d’être taxée de complice à la décapitation d’une œuvre commune chèrement bâtie.
Veuillez agréer, Madame, l’assurance de notre collaboration.
Pour la Société Civile du Sud-Kivu
· Agnès KAMUANYA Vice-présidente et Président a.i.
· Mick Mutiki, secrétaire rapporteur,
· Rigobert LUHINZO, COJESKI-membre du BCSC,
· Mme RAHMAT KATUNDA, trésorière de la Société Civile,
· Gabriel MUGARUKA, Composante scientifique et recherche, Rapporteur adjoint,
· Constantin CHARONDAGWA, composante philanthropique humanitaire et Caritative,
· SHIKURU BASHONJA, composante ONG de Développement,
· Ghislain KAHASHA, Président du Noyau de la Société Civile de Walungu.
