L`ONU POMPIER ET PYROMANE

missions des Nations Unies à travers le monde sont rarement crédibles,c'est parce que ces missions vont à la rencontre de l'objectif déclaré officiellement, celui de venir en aide aux pays attaqués par les ennemis de la paix.
Avec le temps il s'est avéré que l'ONU adopte le comportement des pharisiens au temps de Jésus. L'ONU prêche verbalement la paix et se retrouve en train
de magouiller avec les ennemis de cette même paix.
Vendredi le 27 août à 13 heures, les forces onusiennes basées au Burundi ont de terre des quantités importantes d'armes dans le rayon du camp de Gatumba. Les armes ont été mises dans des camions et transportées aux endroits inconnus.
Ceci nous prouve que l'ONU et le HCR étaient de connivence dans le plan qui consistait à utiliser un camp de réfugiés comme bouclier humain, en y faisant
entrer dans le plus grand secret des militaires burundais et une quantité importante d'armes. Il semble donc que les rebelles du FNL - Palipehutu aient pris l'ONU au depourvu, alors qu'elle aidait à préparer des armes et des militaires contre le Congo.
Les informations parvenues à Grands Lacs Confidentiel précisent aussi que si les rebelles déclarent ouvertement d’avoir été les auteurs des événements de
Gatumba, c'est parce qu'ils ont capturé des militaires burundais qu'ils ont faits prisonniers. Voila une preuve pour démontrer à la vue du monde que toutes les victimes de Gatumba n'étaient pas nécessairement des réfugiés.
Ainsi la panique qui suivit les événements de Gatumba et les enjeux de tout ce que l'ONU et le HCR devaient cacher expliquent la réaction théâtrale et extrêmement médiatisée, les cris au génocide, les deuils en pagaille, les déclarations démesurées et les accusations mensongèrés envers les congolais et les hutus rwandais en particulier.

La responsabilité de la mort de civils revient donc, non pas aux rebelles qui ont attaqué seulement des militaires, mais au HCR et a l'ONU qui ont accepté
qu'un camp de réfugiés serve à camoufler les intentions guerrières du Burundi et qui ont permis que les réfugiés soient utilisés comme bouclier humain. Cette pratique de mettre en danger la vie de civils en les mélangeant des militaires et des armes est un crime de plus haute importance qui serait normalement jugé avec la plus grande intransigeance.
Mais la question se pose : Quand c'est l'ONU qui utilise des civils comme bouclier humain, quel organisme doit être chargé de l'enquête, de poursuivre en justice les criminels et de faire respecter la loi ?
L'ASSURANCE DE LA GUERRE
Une réunion regroupant les tutsi du Burundi, du Rwanda et ceux établis au Congo (« Banyamulenge »), s'est tenue dans la capitale burundaise jeudi le 26 août 2004 à 12 h 30 heure locale dans le Quartier 3 à Ngagara. L'objectif de cette réunion qui a été organisée en toute confiance, parce qu’elle etaient organisée avec l'appui de certains pays occidentaux, et de préparer une nouvelle guerre qui vise à conquérir l'Est congolais de Bukavu à Fizi.
Au cours de cette réunion un peu d'information obtenue par la source du CEPR précisée que l'objectif sera de ramener le gouvernement de Kinshasa à renégocier les accords actuels qui visent à mettre fin la guerre et d'obtenir les garanties écrites de l'accord de la nationalité congolaise aux rwandophones.
Pour mener cette guerre avec assurance, les gournements burundais et rwandais qui d'ores et déjà ont fourni des stocks d'armes pour lancer la guerre garantissent aussi des troupes pour s'assurer que Kinshasa ne déloge pas les envahisseurs des territoires qu'ils auront conquis.
Actuellement le recrutement dans les milieux tutsi à Bujumbura est très bien connu. Les tutsi qui ont perdu leur emploi lors du partage du pouvoir à Bujumbura ainsi que les désoeuvrés sont les principales cibles du recrutement.
Tout tutsi qui marque son accord reçoit 200 $ des le départ. Par ailleurs la source de Grands Lacs Confidentiel dans la capitale burundaise confirme d’être au courant des stocks d'armes qui étaient supposés à traverser le lac Tanganyika pour Minembwe, le fief de Patrick Masunzu. Ce qui est certain à l'heure où nous mettons sous presse ces informations, c'est que ces armes ne sont pas encore parties pour le Congo. Notre source qui a encore vérifié les lieux ou ces armes étaient entreposées, a trouvé qu'elles ont été déplacées vers un endroit inconnu. Par ailleurs un dignitaire burundais contacté par Grands Lacs Confidentiel a révélé l'existence de 40 containers d'armes qui sont dissimulés dans la région limitrophe entre le Congo, le Burundi et le Rwanda, c'est-à-dire que dans la région s'étendant entre Rugombo (province Cibitoke), Cyangugu (Rwanda) et Kamanyola (Congo). Ces containers dont certains portent la mention PNUD et HCR, sont présentés comme des stocks d'aide humanitaire.
MINEMBWE : ZONE CIBLE DE KAGAME
De la source très haute placée dans deux pays de l'Afrique des Grands Lacs montrent que la guerre est loin d'être terminée au Congo car les enjeux sous
jacents sont loin de faire espérer la paix.
Lorsque Patrick Masunzu changea brusquement de camp, disant se désolidariser de Kagame et rejoindre le camp congolais, on a cru à un retour à la raison de ce dernier. Les informations obtenues par le CEPR, au de là de tout entendement, prouvent que Patrick Masunzu est
là pour une mission à accomplir qui, tôt ou tard, risque d'être fatale pour la survie du Congo. Minembwe Place en haute altitude, surplombant Uvira et Mulenge a quelques trois jours de marche, Minembwe est l'un de ces paradis agricoles et miniers et une région très stratégique que les congolais, toujours insouciants, ont abandonné aux rwandophones. C'est dans cette même région que se trouve Hewa Bora où Laurent Désiré Kabila mena le maquis pendant plus de 30 ans contre le régime de Mobutu.
Les rwandophones, ayant découvert cette région aux collines verdâtres, s'y installent et font de Minembwe leur base pour mener le Congo à genoux Ainsi Minembwe est équipé d'un aérodrome où les avions atterrissent et
repartent quand ils veulent. De cette zone, nous apprenons aujourd'hui que les préparatifs de lancement d'une nouvelle guerre totale contre le Congo sont lancés. Patrick Masunzu faisant somnoler les congolais en leur faisant croire qu'il s'est désolidarisé du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi, mène un jeu
très fatal pour le pays.Le CEPR a appris que des militaires burundais, rwandais ainsi que des mercenaires traversent et rejoignent Patrick Masunzu à Minembwe. Au cours de ce mois d'août nos dignitaires nous affirment qu'un bateau plein de militaires et d'équipements a traversé le lac Tanganyika et son chargement était destiné à Minembwe. Minembwe a donc été choisi comme le centre d'où partira une nouvelle guerre menée par les américains, les anglais et les israéliens. Lors des alliances Kagame-Masunzu, des armes sophistiquées ont été transportées à Minembwe ou elles sont stockées. La nouvelle opération n'est en faite qu'un déploiement des armes dans une région qui est déjà armée jusqu'aux dents. A moins que Kinshasa ne prenne des positions très sérieuses pour contrôler la région, rien n'est acquis pour l'avenir du Congo et tout peut s'écrouler comme au début de la guerre actuelle. L'insurrection de Jules Mutebusi et Laurent Nkundabatware sont des faits voulus et planifies. Plus de 90% de l'armée de Mutebusi est constituée de militaires Tutsis du Burundi qui quittent leur pays pour rejoindre Mutebusi au Rwanda et préparent la nouvelle guerre. Les troupes de Nkundabatware sont des militaires de l'APR qui ont combattu en Ouganda et au Rwanda. Ils changent facilement de camp, facilites par cette appellation fictive, inventée de toutes pieces, les banyamulenge.
Profitant du deuil lancé par Ruberwa dans la région de Goma à la suite des tueries de Gatumba, le Vice Président Burundais, Alphonse-Marie Kadege, et le chef d'Etat Major Général de l'armée burundaise, le général de brigade Germain Niyoyankana, ont séjourné à Goma dans la plus grande discrétion.
Le plan concocté par ces deux criminels et leur homologue congolais Azarias Ruberwa concourt maintenant dans la mise sur pied d'une stratégie pour lancer la guerre.
Au même moment les troupes rwandophones à Minembwe se renforcent continuellement. Des petits avions porteurs transportant des armes atterrissent et repartent en toute quiétude. Par ailleurs à Kinshasa la mobilisation des ennemis aidés par les américains, les canadiens et quelques vendus congolais est totale.
Lorsque l'actuel gouverneur du Sud Kivu a traversé au Burundi pour rapatrier les rwandophones, Patrick Masunzu et ses amis ont fait passer par la douane congolaise de Kavimvira plus de 2000 militaires burundais sous l'étiquette de banyamulenge réfugiés rentrant au Congo. Nos sources indiquent que ces derniers ont disparu et pris le chemin de Minembwe.
Dans cette opération d'envergure contre le Congo, toutes les voies et moyens sont utilisés pour mener à bien l'opération. Ainsi à Uvira et à Bukavu, les sources de Grands Lacs Confidentiel confirment l'existence d'un mécontentement de plus en plus grand au sein de la population des deux villes contre les autorités locales dont principalement l'actuel gouverneur du Sud Kivu, le colonel Beaudoin Nakabaka et M. Malengela Shambuyi, ambassadeur du Congo a Bujumbura.
Dans toute cette confusion desastreuse une chose devra transcender : le gouvernement de Joseph Kabila devra agir sans tergiverser, sans complaisance ni partialité. Il doit faire vite, enquêter et prendre des mesures
appropriées avant qu'il ne soit trop tard pour lui-même et pour la nation.
DIRE TOUT HAUT CE QU'ON DIT TOUT BAS
Au moment ou les multinationales occidentales, par l'interposition de leurs agents en Afrique centrale, à Kigali, Bujumbura et Kampala font tout pour briser le Congo, les révélations portant sur des accusations de traîtrise contre la nation congolaise inquiètent énormément.
Les principaux accuses sont :
1. Malengela Shambuyi, Ambassadeur du Congo a Bujumbura
M. Shambuyi occupe ce poste depuis de longues années, mais la vraie raison pour la durée de son mandat réside plus dans son étroite collaboration avec les milieux tutsi de Bujumbura et Kigali que dans son dévouement à la cause congolaise.
Dans l'édition du 31 juillet 2002, Grands Lacs Confidentiel avait averti les lecteurs congolais du danger de cet homme et de sa collaboration avec le
noyau tutsi dur qui ne jure que par le démembrement du Congo.
Aujourd'hui Grands Lacs Confidentiel confirme que M. Shambuyi est un agent des tutsi et que tout tutsi qui veut obtenir un passeport congolais pour se faire
prévaloir comme Munyamulenge passe par lui.
La manifestation des extrémistes tutsis à Bujumbura sous l'étiquette de banyamulenge qui ont saccagé l'ambassade et brûlé le drapeau du Congo,loin d'être un événement malheureux pour Shambuyi, aurait fait son affaire. Les sources de Grands Lacs Confidentiel à Bujumbura, très proches de l'ambassade congolaise, nous informons que Malengela Shambuyi aurait rencontré Ruberwa et Bizima Karaha à Goma dans la plus grande discrétion.Shambuyi, qui logiquement aurait du quitter Bujumbura pour Kinshasa, ne s'y rendra pas, sur interdiction de Bizima Karaha. Il prendra le visa pour Nairobi ou tous les frais de son séjour seront payés par les milieux d'affaires très proches de Kigali.
M. Bulayimu, Gouverneur du Sud Kivu
Ce congolais originaire du Maniema était chargé d'affaires au Cameroun ou il avait reçu de Laurent Désiré Kabila de l'argent pour regrouper les anciens
mobutistes et d'autres congolais afin qu'ils reviennent au bercail. Il a détourné cet argent si bien que Laurent Désiré Kabila lui-même s'est fâché et l'a demis de ses fonctions.Proche de Mukulumania, M. Bulayimu a prétendu s'exiler en Belgique pour faire sa thèse de doctorat. C'est au cours de cette période que M. Bulayimu travaille haut et fort et entre en communication avec Arthur Zahidi Ngoma qui, comme lui, est originaire du Maniema. Zahidi Ngoma qui remonte la pente de la politique congolaise après sa défection pour rejoindre le camp des ennemis du Congo, accueille sans probleme M. Bulayimu. C'est depuis ce temps, à travers la transition en cours, que Zahidi Ngoma sera nommé Vice Président. C'est lui qui nommera M. Bulayimu comme gouverneur du Sud Kivu. Aujourd'hui la population du Sud Kivu qui avait accueilli M Bulayimu en héros le boude et le suspecte de faire pencher la balance de sa conscience vers Paul Kagame.
Le commandant de la 111ème brigade des FARDC, le Colonel Beaudoin Nakabaka :Ce jeune homme originaire d'Uvira affichera des le départ son nationalisme lorsque les rwandais attaquent Uvira en 1996. Avec d'autre jeunes de la zone, propulsés par les circonstances de l'occupation ils se forment d’eux-mêmes et mûrissent en véritables combattants Mai Mai.
Sans armes et sans appui rassurant, M. Nakabaka, en coordination étroite avec Zabuloni, Kayamba et Cyprien Kihumbi, dirige les opérations contre les ennemis. Les rwandais subissent des coups durs à Uvira et dans toute la plaine de la Ruzizi. C'est au cours de cette lutte que Nakabaka passera des échelons jusqu'au stade actuel ou il sera promu par Joseph Kabila au grade de colonel. Les informations obtenues par Grands Lacs Confidentiel dans la population d'Uvira indiquent que des attitudes liées au comportement de l'officier laissent présager un changement de ton et de position de l'un des hommes qui était le plus vénère à Uvira par les nationalistes.
Des sources affirment à CEPR que M. Nakabaka s'est paye une maison moderne d'une valeur de 20 000$. La méfiance de la population a été déclenchée par le questionnement sur l'origine de cette somme colossale. Le bon sens semble donc donner raison à la population qui a vu Nakabaka et ses compatriotes Mai Mai combattre l'ennemi dans des circonstances d'extrême indigence au point de manquer de souliers et même de quoi manger. Sans vraiment expliquer à la population d'Uvira la provenance de cette somme avec laquelle Nakabaka a payé la maison, la méfiance risque d'être totale.
En toute vérité, il s'avère aussi important de stionner l'origine de ces informations qui salissent les deux autorités du Sud Kivu. En effet on peut y voir aussi la machine d’ennemie visant à briser la cohésion nationaliste la population du Sud Kivu et ses autorités dans une région déjà cible pour des attaques imminentes.
Ici encore, le gouvernement de Kinshasa doit agir vite pour ne pas laisser la porte ouverte à l'ennemi et si nécessaire trouver des solutions appropriées.