CRONGD-Révue de la presse RDC
Revue de presse du 18 juillet 2011
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Politique
- «A La Haye : Tshisekedi et J.P Bemba ont échangé sur le processus électoral». Ce titre barre la Une du journal L’Observateur.
- «Etienne Tshisekedi au Katanga : Lubumbashi première étape de sa tournée nationale», rapporte le journal L’Avenir.
- «Lubumbashi: le maire autorise l’accueil d’Etienne Tshisekedi», lit-on sur le site de Radio Okapi.
- «Révision et après ? » s’interroge l’éditorialiste du journal Le Potentiel.
Nation
- «RDC : l’uranium sous surveillance des Etats-Unis», rapporte le site lereal.net.
- «RDC: l’épidémie de choléra s’amplifie», alerte Radio Okapi.
Politique
«A La Haye : Tshisekedi et J.P Bemba ont échangé sur le processus électoral». Ce titre barre la Une du journal L’Observateur. «En tournée en Europe, le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi a rencontré le week-end dernier à La Haye, aux Pays-Bas, le président du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba Gombo toujours en détention à la prison de la Cour pénale internationale, rapporte le journal. Selon des sources concordantes, le président national de l’UDPS est allé solliciter le soutien de Jean-Pierre Bemba afin que le MLC soutienne sa candidature à la présidence de la République lors de l’élection présidentielle de 2011». «Ils ont a cet effet exprimé leurs inquiétudes face aux innombrables irrégularités observées dans l’opération de révision du fichier électoral et le climat des violences qui règne actuellement durant le processus électoral», a déclaré un membre du directoire de l’UDPS. Selon lui, poursuit le quotidien de l’avenue colonel Ebeya, «à l’issue de cet entretien, le sénateur Jean-Pierre Bemba a rassuré Etienne Tshisekedi du soutien du MLC à sa candidature à l’élection présidentielle de 2011». Cependant, ajoute L’Observateur, «du côté du Mouvement de libération du Congo (MLC), l’on affirme que les deux acteurs politiques n’ont pas évoqué la question de la candidature de Etienne Tshisekedi à la présidence de la République». «Cette visite avait un caractère purement humanitaire. Le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi est allé simplement apporter un réconfort moral à Jean-Pierre Bemba qui est détenu à La Haye depuis 3 ans. L’on croit savoir que M. Jean-Pierre Bemba ne s’est pas exprimé sur la collaboration de Etienne Tshisekedi à la présidence de la République», a déclaré Filbert Badi membre du MLC. Selon lui, le MLC ne s’est pas encore prononcé sur son soutien à des éventuels candidats à la présidence de la République.
En attendant, le journal L’Avenir annonce qu’Etienne Tshisekedi va entamer sa tournée nationale par la ville de Lubumbashi. ETshisekedi à Lubumbashi, est-ce une provocation ? s’interroge l’auteur de l’auteur. «Les observateurs pensent qu’il faut sortir de cette logique, tranche ce quotidien coté proche du PPRD, le parti présidentiel. Il faut se mettre en tête que chaque politicien a le droit de circuler dans toutes les provinces dans le respect de l’ordre public». L’Avenir souhaite voir les fiefs de l’UDPS s’ouvrir à tout le monde et que Limete, particulièrement les abords de la 10ème rue cessent d’être un no man’s land pour les supposés adversaires de Tshisekedi. «La suite de la tournée de Etienne Tshisekedi au niveau national n’est pas sans intérêt, fait observer le journal. Il a choisi de faire son retour au pays par Lubumbashi». Apparemment, cela est normal, indique L’Avenir, mais on aurait tort de penser que c’est innocent. Car, soutient le quotidien kinois, «le Katanga est dans le processus électoral actuel, un point très sensible». «Il y a d’abord la déclaration de Etienne Tshisekedi lui-même qui, évaluant ses chances de réussite, avait dit qu’il gagnera dans dix provinces que compte la RDC sauf au Katanga où il obligera son concurrent au partage, rappelle L’Avenir. Un rapport, sorti de nulle part signé par FIDH accusait le président de l’Assemblée provinciale du Katanga d’organiser la chasse à l’homme contre les non originaires. Le responsable de la FIDH se proposait même de saisir le Conseil de sécurité de l’Onu».
«Lubumbashi: le maire autorise l’accueil d’Etienne Tshisekedi», lit-on sur le site de Radio Okapi. «L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Katanga pourra accueillir son leader national, Etienne Tshisekedi, qui va regagner le pays par cette province après son périple euro-américain de plus de deux mois, rapporte la radio onusienne. Le maire de Lubumbashi vient d’autoriser l’organisation d’un tel événement après avoir interdit, il y a quelques jours, toute activité politique publique dans sa ville». Parlant d’un ouf de soulagement dans les milieux de l’UDPS Katanga, Radio Okapi indique que pour le vice-président de ce parti politique, fédération du Katanga, «la décision du maire de Lubumbashi n’est pas un cadeau, mais il s’agit plutôt du respect de la Constitution du pays».
«Course aux alliances», écrit l’éditorialiste du journal Le Potentiel. «Avec la fin des opérations de révision du fichier électoral, la course aux élections est entrée dans sa dernière ligne droite, écrit le journal. A la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’on se dit prête à relever le défi, en amenant le peuple congolais aux urnes dans les délais prévus dans le calendrier du 30 juin 2011». « Si au niveau du pouvoir organisateur toutes les batteries semblent être en place, poursuit l’auteur de l’article, dans la classe politique, l’on ne sent pas cet engouement. C’est encore l’expectative. L’on s’observe, en attendant de réunir toutes les donnés nécessaires en vue de dévoiler une position». «Ainsi, au sein de la Majorité présidentielle (MP), une certaine atonie a gagné les rangs. A la MP, l’on ne s’agite pas outre mesure. Ses principaux ténors gardent encore leur calme. Une façon de prouver l’unité et la cohésion dans la plate-forme. Tout se passe comme si l’on attend un moment propice pour se lancer dans la course. Les alliances ayant été déjà ficelées, tout a l’air d’évoluer dans des eaux calmes», décrit Le Potentiel. Au contraire, souligne le journal, «ce n’est cependant pas le cas dans l’Opposition où des tractations se multiplient de part et d’autre pour mieux se positionner dans la course». Avec l’hypothèse d’une candidature unique à la présidentielle, explique le quotidien kinois, «l’Opposition s’évertue depuis un temps à fédérer davantage ses énergies et à se ressouder pour parler d’une seule voix». «L’unité tant recherchée dans l’Opposition s’effrite de plus en plus, soutient Le Potentiel. En lieu et place de la cohésion, l’on n’assiste plutôt à une dispersion; des tendances ayant nettement apparues entre acteurs de différents mouvements». Le journal estime que «la rencontre à La Haye aux Pays-Bas entre le leader de l’UDPS et le chairman du MLC, toujours en détention à la Cour pénale internationale, s’inscrit dans ce cadre».
Nation
«RDC : l’uranium sous surveillance des Etats-Unis», rapporte le site lereal.net. «Qualifiée de tout temps de scandale géologique au cœur de l’Afrique centrale pour ses richesses minières en abondance, la République démocratique du Congo (RDC) recèle d’immenses gisements d’uranium, notamment dans l’Est, avec des réserves estimées à plusieurs milliers de tonnes, cependant sous surveillance américaine, indique de source indépendante», rappelle le site. «Ces dernières années, poursuit la même source, avant l’arrivée du groupe français Areva sur le marché à la faveur de contrats d’exploitation conclus en 2009 suite à une visite de Nicolas Sarkozy à son homologue Joseph Kabila, des médias congolais se sont largement fait l’écho de trafics illicites d’uranium impliquant de hauts responsables du pays». Membre du Bureau de coordination de la société civile de Bukavu, principale ville de la province du Sud-Kivu, Jean Bosco Wasso Kazamwali, fervent défenseur des droits d’homme présent à Yaoundé cette semaine à l’occasion d’une réunion internationale, cité par lereal.net, a confié à Xinhua, avec une pointe de dénonciation, que «l’uranium est surveillé par les Etats-Unis». S’exprimant sur l’exploitation minière en général dans sa région d’origine, Wasso Kazamwali a fait savoir qu’après une suspension décidée par les autorités de Kinshasa entre novembre et mai dernier pour une révision des contrats, l’activité a été relancée. «Pour moi, c’est une très bonne chose, parce que si le gouvernement prend une telle mesure, ça avantage le pays», dit-il. Mais, «il y a un problème pour les gens qui vivent autour des mines d’or, de diamant, de coltan et autres. Mon territoire d’origine, c’est un bastion économique minier du Sud-Kivu : le territoire de Mouenga. Toute la population de là et même les jeunes que nous sommes, si vous n’avez pas grandi en ville, il est difficile de continuer les études. Parce que tout le temps, on est avec l’or à la main, le diamant, le coltan, la cassitérite », souffle-t-il. Pour lui, la suspension pose problème, car, «ces jeunes gens- là, qui ne vivaient qu’avec ça, comment ils vont devoir manger, comment ils vont devoir survivre ? Dans toute cette partie du territoire, la vie est très chère. Dans une zone minière, tout est cher. La vie dépend de la circulation monétaire est quand celle-ci est bloquée à cause de la suspension de l’activité minière, automatiquement les populations croupissent dans misère».
«RDC: l’épidémie de choléra s’amplifie», alerte Radio Okapi. «Selon les derniers chiffres fournis dimanche par l’OMS, plus de 3.500 cas de choléra, dont près de 200 décès, ont déjà été enregistrés dans les zones affectées par l’épidémie en RDC, renseigne la radio onusienne. Ces chiffres ne prennent pas en compte des zones endémiques comme celles de deux Kivu et du Nord-Katanga». En moins de dix jours, ajoute la même source, «le nombre de malades est passé de 2 000 à plus de 3 500 sur toute l’étendue de la RDC, soit une augmentation de plus de 75%, indique l’OMS». «La province du Bandundu vient en tête avec plus de 1 300 cas de choléra, rapporte Radio Okapi. La ville-province Kinshasa, voisine de Bandundu, est elle aussi sérieusement menacée, notamment à cause la densité de sa population (près de 10 millions d’habitants, selon les dernières estimations) et de sa proximité avec les zones les plus touchées». Ces zones sont, entre autres, Bolobo et Mushie (Bandundu), précise docteur Benoît Kabela, directeur du Programme de lutte contre la maladie au ministère de la Santé. Ce dernier craint même que le choléra ne devienne endémique dans la capitale de la RDC. Quant aux mesures à prendre contre le cholera, il affirme : «Ce ne sont pas les médicaments qui vont stopper le cholera, mais plutôt des meilleures conditions d’hygiène parce qu’à Kinshasa, le cholera se transmet par contact humain».
«Cour pénale internationale : suspension du procès de Jean-Pierre Bemba», annoncent Les Dépêches de Brazzaville. «La reprise des audiences est prévue le 22 août, au terme des vacances judiciaires, explicite le quotidien de Brazzaville. Les vacances judiciaires débutées le 11 juillet à la Cour Pénale Internationale (CPI) auront été à la base de la suspension du procès de Jean-Pierre Bemba, apprend-on des sources proches de cette instance judiciaire de la Haye». Pour l’auteur de l’article, «cette information met fin aux folles rumeurs sur la libération provisoire du leader du MLC dès l'entame du mois de juillet». Lors de l'audience du 4 mai, rappellent Les Dépêches de Brazzaville, «le témoin numéro 9, ancien juge d'instruction centrafricain au moment des faits, avait donné les raisons de l'abandon, par la justice centrafricaine, des poursuites contre Jean-Pierre Bemba. C'était en raison de l'absence d'informations par rapport à la responsabilité du président du MLC et son implication sur les opérations de ses hommes en RCA». Cependant, poursuit le journal, «le témoin numéro 9 avait également relevé la probabilité des motivations politiques dans la décision de la justice centrafricaine eu égard aux relations de bon voisinage de son pays avec la RDC où Jean-Pierre Bemba jouissait du statut de vice-président de la République».
«Elections 2011 : Jean-Pierre Bemba hors course», titre le journal Le Potentiel en tirant les conclusions de la suspension du procès du leader du MLC. «L’espoir d’une candidature de Jean-Pierre Bemba Gombo à la présidentielle 2011 est en train de fondre comme neige au soleil, tranche le journal. Des nouvelles en provenance de La Haye ne jouent pas en sa faveur. Le procès a été suspendu pour raison de vacances des juges et pourrait reprendre le 22 août prochain». Pour le quotidien kinois, «les partisans de Jean-Pierre Bemba Gombo, chairman du Mouvement de libération du Congo (MLC) en détention depuis trois ans à la Cour pénale internationale, doivent encore prendre leur mal en patience sur une possible candidature de leur leader à la présidentielle 2011». En effet, poursuit Le Potentiel, «la succession des événements sur terrain, aussi bien en République démocratique du Congo qu’à La Haye aux Pays-Bas, ne semble plus jouer en sa faveur». En attendant, le journal craint l’éclatement du MLC. «Jean-Pierre Bemba empêché, le parti aura tout l’air d’un navire non seulement sans gouvernail et mais surtout à la dérive», estime l’auteur de l’article, avant de souligner que «depuis un temps, tous ceux qui, au sein du MLC, ont prôné la restructuration du parti, prenant en compte l’indisponibilité de Bemba, ont été, par divers stratagèmes, obligé de quitter la barque MLC».
«Révision du fichier électoral : les Kinois se sont fait enrôler sans grand enthousiasme», a constaté le journal Les Dépêches de Brazzaville. «Le contraste est frappant entre la ferveur de 2006 et la tiédeur actuelle, fait remarquer le journal. Les vaines promesses des élus du peuple en seraient la cause principale». L’auteur de l’article rapporte «qu’après dix jours de prolongation des opérations d'enrôlement dans la ville de Kinshasa sur décision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) afin d'aider les retardataires à se rattraper, tous les centres d'inscription disséminés dans la capitale ferment officiellement leurs portes aujourd'hui». «Nous n'allons pas voter. Cette fois-ci, ils ne nous aurons pas dans leur piège», peut-on entendre un peu partout dans une ville déjà chauffée à blanc par une opposition radicale dénonçant, à tout bout de champ, les irrégularités de la révision du fichier électoral. De nombreux Kinois détenteurs de la carte d'électeur pensent s'en servir juste comme pièce d'identité afin de bénéficier de ses avantages et rien de plus. D'où le taux élevé d'abstentions redouté dans la ville de Kinshasa où l'opposition espère réaliser ses meilleurs scores en s'appuyant sur l'élan contestataire des Kinois.
«Révision et après ?» s’interroge l’éditorialiste du journal Le Potentiel. «Après une prolongation de dix jours, l’opération de révision du fichier électoral se clôture ce vendredi 15 juillet, pour la ville de Kinshasa, rappelle le journal. A l’issue de cette opération débutée le 7 mai à Kinshasa, trois millions d’enrôlés ont été enregistrés dans la capitale sur plus de trente millions de personnes enregistrées sur toute l’étendue du territoire national». Toutefois, renseigne le quotidien kinois, «même si, dans l’ensemble, les chiffres sont conformes aux projections de la CENI, malgré quelques difficultés techniques et logistiques, tel que l’a déclaré Jacques Djoli, certaines familles politiques dont celles de l’Opposition, ne sont toujours pas satisfaites du déroulement de l’opération». En attendant, souligne Le Potentiel, «d’aucuns estiment que l’étape décisive et déterminante reste sans doute celle de l’après révision du fichier électoral». Citant le vice-président de la CENI, Le Potentiel indique qu’il s’agit du nettoyage des listes pour enlever les irrégularités qu’on peut rencontrer, faire le «maching» pour avoir des listes consolidées à envoyer au Parlement. «Cette étape nous permettra de déterminer les sièges par circonscription et déterminer le quotient électoral», a expliqué le professeur Jacques Ndjoli. «Tous les regards sont maintenant tournés vers le bureau de la CENI, conclut l’éditorialiste. Seule sa maîtrise de la matière pourra rassurer les acteurs politiques ainsi que l’ensemble des partenaires». Il invite, par ailleurs, la CENI à prendre en considération toutes les contestations déjà émises avant même la fin de l’opération.
Nation
«Suspension de la licence d’exploitation de Hewa Bora: les conséquences», lit-on sur le site de Radio Okapi. La radio onusienne rappelle que «le gouvernement congolais a suspendu, mercredi 13 juillet, la licence d’exploitation de Hewa Bora en attendant l’issue de l’enquête lancée sur le crash d’un Boeing 727 de cette compagnie aérienne survenu, vendredi 8 juillet, à Kisangani (Province Orientale de la RDC)». Selon Florentin Tage, directeur de cabinet du ministre des Transports ad interim, ajoute la même source, «la décision de retirer la licence d’exploitation de Hewa Bora a été prise aux accidents récurrents de cette compagnie». Quelles sont les conséquences de cette suspension sur le marché de l’aviation civile commerciale en RDC ? Pour le patron de Hewa Bora, Stavros Papaionnou, «le gouvernement doit assumer sa décision et dédommager les clients lésés». Florentin Tage affirme, de son côté, que «lorsqu’on a reçu de l’argent pour un service qu’on ne rend pas, il faut rembourser». Ce serait donc à Hewa Bora d’assumer cette charge, selon le directeur de cabinet. Stavros Papaionnou ne veut tirer aucune conclusion hâtive suite à la décision du gouvernement. Mais il affirme se faire du souci pour l’avenir de sa compagnie et pour les 2000 familles qui dépendent de son activité économique.
«Santé : nette progression de l'épidémie de cholera dans le Bandundu, l'Équateur et à Kinshasa», alertent Les Dépêches de Brazzaville. Selon l’auteur de l’article, «les statistiques établies jusqu'au 12 juillet font état d'un total de 1 927 malades et 126 décès». Le journal rappelle que dans sa note du 13 juillet, le Bureau des Nations unies pour la coordination de l'aide humanitaire (Ocha) a évoqué la progression du nombre de cas de choléra de l'ordre de 16% par rapport à la situation au 4 juillet 2010. «Bien que la province du Bandundu reste toujours la plus affectée avec 1271 cas et 72 décès, la progression dans la ville de Kinshasa est la plus forte allant de 31 à 51 cas enregistrés pratiquement en une semaine», a noté l'agence. Aucun décès supplémentaire n'a été, note Ocha, rapporté dans la capitale congolaise et l'épidémie reste circonscrite dans le quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, ainsi que dans celle de Maluku, à l'est de la ville. «Au Bandundu, la situation reste particulièrement inquiétante à Bolobo, Yumbi et Kwamouth, souligne le journal. Par contre, en Equateur où 605 cas et 52 décès sont rapportés au 12 juillet, deux nouvelles zones de santé (ZS) viennent de signaler des cas suspects, notamment de celles de Bikoro et de Ndage». A en croire Les Dépêches de Brazzaville, citant les milieux d'Ocha, «les situations les plus critiques sont dans les ZS de Mankanza avec 192 cas, Wangata avec 125 cas, Lukolela avec 69 cas et Mbandaka, avec 48 cas».
par Rombaut KASONGO, Chargé de Communication au Conseil National des ONG de Développement du Congo (CNONGD)
