LES JEUNES, OTAGES DES HOMMES ET FEMMES POLITIQUES

L’Histoire de la République Démocratique du Congo est truffée de péripéties où l’on voit les jeunes être pris en otages ou manipulés par des hommes politiques de tous bords.
De la Rébellion Mulélistes à la Libération du 17 mai 1997 en passant par les massacres des étudiants de Lovanium en 1969 et 1971 ; et ceux de mai 1990 ( affaire “ Lititi – mboka ” à Lubumbashi ) par des commandos essentiellement composés des éléments de la tristement célèbre Division Spéciale Présidentielle (D.S.P.) ; de la Sécession Katangaise à l’épuration ethnique des Lulwa et Baluba, de la chasse par les Katangais des Balubas vivant chez eux orchestrée par certains leaders bien connus originaires de la province avec le concours de la milice de leur partis, on voit défiler les images tristes des jeunes obnubilés, drogués par des politiciens qu’aucune pudeur, qu’aucune morale ne retient ; guidés et motivés par la seule soif du pouvoir qui demeure leur leitmotiv sans que les intérêts légitimes des adolescents ne soient pris en compte.
Les jeunes de Kinshasa et de la République Démocratique du Congo doivent prendre conscience de la place qui est la leur et du rôle qu’ils doivent jouer dans le devenir et l’avenir de ce pays. Ils doivent refuser de servir des cobayes, des chairs à canon et revendiquer leurs droits, tous leurs droits en pesant de tout leur poids dans les décisions qui se prennent à tous les échelons du pouvoir où ils doivent être présents.
Il importe qu’ils soient bien formés pour assumer toutes leurs responsabilités dans le gouvernement de la Cité. Et un domaine dans lequel ils doivent jouer un rôle déterminant demeure incontestablement celui des Elections.