POUR LE DANGER QUI GUETE LE CONGO JE NE RESTERAI JAMAIS INDIFFERENT

POUR LE DANGER QUI GUETE LE CONGO, JE NE RESTERAI JAMAIS INDIFFERENT

Les événements qui se passent à Bukavu aujourd’hui nous interpellent tous et nous amènent à pousser notre réflexion très loin pour éviter à notre peuple qui a beaucoup souffert de la manipulation politicienne de se retrouver encore une fois dans un cycle infernal de violence car dit-on « la violence appelle la vengeance et la vengeance appelle la violence » .
Nous devons avoir toujours à l’esprit qu’un jardin n’est beau que quand il regorge en son sein les fleurs de plusieurs couleurs.
C’est-à-dire que le Congo ne sera fort et prospère que quand les hommes de différentes souches et origines accepterons de vivre et de cohabiter en parfaite harmonie.
Ceci nous pousse à nous accepter dans nos différences car une seule tribu ou ethnie ne pourra jamais construire le congo.
Aussi quand deux frères se battent il n’y a jamais eu un gagnant et un perdant, au lieu de nous combattre mutuellement, nous devons comprendre qu’il est temps que nous puissions nous arrêter et réfléchir un seul instant sur le moindre bien qui réside dans l’autre et de nous souvenir de la manière dont nos différentes tribus vivaient dans le passé pour nous éviter le pire et retrouver le plus vite possible les origines de la division et de la haine qui nous hantent tous.
Mes frères ne laissons pas la place au diable de nous dominer et de conduire notre vie mais bien au contraire nous devons écouter la voix de la justice, du pardon, de la tolérance et du respect de l’autre pour l’avenir de notre pays RDC.
L’avenir du Congo dépend de la dimension avec laquelle nous allons gérer la crise actuelle, il n’est pas difficile pour nous congolais avec un peu de volonté de trouver solution, nous même sans faire intervenir les puissances étrangères, aux problèmes qui nous divisent aujourd’hui .
Soyons unis, arrêtons avec le langage de la haine, cessons de nous considérer comme minoritaires ou comme majoritaires ou encore comme victimes, mettons nos forces, nos talents, nos capacités, nos compétences et nos différences au profit de la reconstruction de notre pays car personne alors personne ne viendra construire le Congo à notre place.
Mes frères du nord, mes frères du sud, mes frères de l’est, mes frères de l’ouest personne ne nous porte un amour particulier, acceptons nous dans nos différences, il n’y a pas de vrais et de faux congolais, en nous créant et en nous plaçant sur le sol congolais bien qu’à des moments différents, Dieu avait un plan pour le Congo et pour nous congolais et si aujourd’hui nous pouvons refuser et nier cette réalité, c’est que nous renonçons à la paix, car la paix est choix à faire qui ne peut se réaliser que par des sacrifices et des concessions parfois même douloureuses.

FLARTE BIRINDWA

Porte-Parole du mouvement Jeunesse du Monde Tél : 98 26 75 05