Droits de la personne

Goma : 6ème jour sans manger pour les 837 prisonniers de Munzenze

Les conditions humanitaires dans la prison de Munzenze continuent à susciter beaucoup d’inquiétudes. Outre la surpopulation, les mauvaises conditions d’hygiène déjà décriées par les détenus, les responsables pénitenciers et quelques organisations de défense des droits de l’homme, les 837 pensionnaires de Munzenze, viennent de passer six jours sans être nourris par l’établissement, constate radiookapi.net


Jean Pierre Bemba en liberté provisoire.

La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné vendredi la "mise en liberté provisoire" de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), mais doit encore décider quel Etat pourra l'accueillir dans l'attente de son procès.

"Aujourd?hui 14 août 2009, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a décidé de faire droit, sous condition, à la demande de mise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba Gombo", a indiqué la CPI dans un communiqué.


LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA RDC Joseph Kabila DEMANDANT LA LIBERATION du défenseur des droits humains Mr GOLDEN MISABIKO

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA RDC Mr Joseph Kabila DEMANDANT LA LIBERATION du défenseur des droits de l'homme GOLDEN MISABIKO encore aux arrêts à Lubumbashi


HRW: LETTRE OUVERTE DE HUMAN RIGHTS WATCH au PREMIER MINISTRE de la RDC

Le ton de la conférence de presse donnée par le ministre de la Communication et des médias a contrasté de façon flagrante avec la discussion fructueuse de Human Rights Watch avec le Président Joseph Kabila le 2 juillet à Goma, et d’autres échanges récents avec des ministres du gouvernement. Dans ces dernières discussions, nous avons été frappés par l’engagement personnel de hauts fonctionnaires à apporter le changement et à mettre un terme à la culture d’impunité au Congo. Dénoncer des organisations de défense des droits humains qui documentent des exactions de façon indépendante, museler des organes de presse tels que Radio France Internationale, et arrêter de façon arbitraire des militants des droits humains comme Golden Misabiko de l’ASADHO au Katanga, tout cela indique que l’engagement personnel du Président Kabila envers la justice est entravé plutôt qu’adopté par le gouvernement. C’est fort regrettable


Urgent Action of Amnesty international on Human rights defender Golden Misabiko DRC-Lubumbashi

President
Son Excellence Joseph Kabila
Président de la République
Palais de la Nation
Avenue de Lemera
Kinshasa Gombe
Democratic Republic of Congo
E-mail: presipp@yahoo.fr
Salutation: Dear President Kabila/Son Excellence Monsieur le Président

Justice Minister Luzolo BAMBI Lessa
Ministère de la Justice, 228 Avenue de Lemera
BP 3137 Kinshasa-Gombe
République Démocratique du Congo
Salutation: Dear Minister / Monsieur
le Ministre
Governor of Katanga
Moise Katumbi Chapwe

Please leave a message
on the Governor’s official website :
www.katanga.cd/misc/contact.php
Salutation:
Dear Governor / Monsieur le Gouverneur


OMCT: Arrestation arbitraire du Défenseur des droits de l'Homme Golden Misabiko à L'shi au Katanga en RDC

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en République démocratique du Congo (RDC)


LA QUESTION DES FDLR: LE DIALOGUE COMME ALTERNATIVE AUX OPÉRATIONS MILITAIRES

LA QUESTION DES FDLR: LE DIALOGUE COMME ALTERNATIVE AUX OPÉRATIONS MILITAIRES
LA SOCIÉTÉ CIVILE

ÉDITORIAL

Tant qu’on ne résoudra pas l’équation que pose le retour des Fdlr au Rwanda, il sera illusoire de penser à tout retour de la sécurité au Kivu.
La situation politique interne au Rwanda a des relents d’apartheid en ce sens qu’une catégorie – et non de moindre importance démographiquement parlant - de citoyens est réduite à l’exclusion politique, car elle est accusée en bloc de participation au génocide.
Tant que les miliciens hutus rwandais vivront cette condition d’exclusion, tant qu’aucune garantie ne leur sera donnée sur leur intégration sociale et politique une fois qu’ils pourraient entrer au bercail, les deux provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu sont promises à une insécurité qui s’éternisera si l’on n’y prend garde.
À propos de génocide, l’on devrait s’imposer un distinguo sur le terme «génocidaire». Le pouvoir actuel à Kigali applique sciemment le terme «génocidaire» à tous les Hutus de la diaspora congolaise. Mais les enfants qui sont nés dans le pays d’accueil et qui ont aujourd’hui quinze ans et même ceux qui à l’époque avaient 10 ans et qui ont aujourd’hui vingt cinq ans, ne peuvent pas endosser sur eux la responsabilité historique des crimes commis il y a quinze ans.
Même si, par défi au bon sens, les tenants du pouvoir rwandais s’obstinent à faire cet amalgame, ils ne peuvent, sous peine de s’enfermer dans un ostracisme coupable, continuer à verrouiller la porte de la réconciliation nationale. Et tant que Kigali persistera dans cette voie de l’exclusion, la RDCongo continuera à faire les frais de cet enfermement.
La communauté internationale tarde à comprendre que la paix dans l’Est de la RDCongo est nécessairement fonction de la convertibilité des dirigeants rwandais aux vertus du dialogue national. Et pourtant, c’est cette même communauté internationale qui avait tôt fait comprendre aux Congolais que la paix et la stabilité politique passaient par le dialogue. Elle l’a donc favorisé, financé et même imposé en RDCongo. Cela étant, il n’est pas mal venu de penser que, plutôt que de renforcer timidement son contingent sur le sol congolais dans des opérations militaires, dont les résultats restent, malgré tout, hypothétiques et mitigés, en raison de la configuration géographique du terrain, la communauté internationale ferait œuvre utile en favorisant sans atermoiement ni hypocrisie le dialogue politique entre les deux grandes communautés ethniques du Rwanda que sont les Tutsis et les Hutus.
Ce n’est que par ce biais et par ce biais seulement que peuvent provenir la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs, et partant dans les deux Kivus. Toutes les autres solutions qui dérogent de cette voie relèvent de l’utopie, sinon de l’hypocrisie et de la complaisance.
Pousser Kigali à se faire violence pour démocratiser la vie politique nationale: voilà le Rubicon que Nicholas Sarkozy, Barak Obama, Medved, Gordon Brown et Angela Merkel doivent avoir le courage de franchir, si l’on veut un jour voir la paix et la sécurité revenir dans la région des Grands Lacs. Oseront-ils le faire?


L'Opération Kimyia II;où en sommes nous?

Des milliers de Congolais ont été déracinés par la toute dernière escalade des combats dans la province du Sud-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Nos premières estimations font état d'au moins 35 000 personnes qui sont devenues des déplacés dans la plaine de la rivière Ruzizi vers la frontière de la RDC avec le Rwanda et le Burundi. Ces personnes auraient fui à la suite de la toute dernière campagne militaire gouvernementale, dont le nom de code est Kimia II et qui a commencé le 12 juillet dans le territoire d'Uvira au Sud-Kivu. La campagne a pour objectif de désarmer par la force les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et leurs milices locales alliées.(Résumé du point de presse animé par Ron Redmond,

Porte-parole du HCR

Genève- 25 juillet 2009)


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