Paix et démocratie

JE REVIENS DE L'EST DE LA RDC

JE reviens de Goma, Sake,Butembo,Beni, Bunia et Mambassa.
Je peux vous le dire, la paix est sur le pas de retour.
certes les blessures, ne fermez pas les yeux sont grandes,....


CONSOLIDATION DE LA PAIX EN RDC : PESSIMISME ET SEVERE REQUISITOIRE DES NATIONS UNIES.

C’est certainement le souci de mettre fin à cet imbroglio sécuritaire qui dut justifier la décision du Chef de l’Etat de solliciter les autorités rwandaises pour lancer en janvier dernier des opérations militaires impliquant conjointement l’Armée congolaise et des troupes rwandaises dans la traque des rebelles Hutus rwandais du Front Démocratique pour la Libération du Rwanda, en sigle FDLR.

En effet, serait-il exact d’affirmer en ce jour que ces opérations ont permis un démantèlement irréversible des structures militaires des FDLR ? S’il en est ainsi, qu’est-ce qui expliquerait alors les inquiétudes actuelles du Secrétaire Général des Nations Unies ? S’il s’avérait que cette action militaire combinée des FARDC et de l’Armée rwandaise contre les rebelles Hutus rwandais n’a pas atteint ses objectifs, a qu’est-ce qui justifierait cette contre-performance ? Quelles seraient les pistes d’une solution structurelle à cette complexe question de la neutralisation des forces négatives en survivance à l’Est de la RDC, laquelle constitue l’épine dorsale de toute la problématique actuelle de la consolidation post-conflit de la paix et du retour de la stabilité en RDC et dans toute la sous-région des Grands Lacs ?

Tout ceci étant dit, une question intéressante pour les élites de ce pays serait de savoir ce qui aura entre temps changé pour que la RDC en soit aujourd’hui réduite à envoyer ses cadres militaires en formation dans certains pays africains qui ne sont pas des références en la matière, à recourir aux troupes des pays voisins pour se débarrasser de minables groupes armés étrangers et à mener des opération militaires sans disposer suffisamment des renseignements fiables sur l’ennemi? Pas grand-chose. Les mêmes hommes sont-là. Le problème se situe au niveau de la culture d’exclusion ayant élu domicile depuis belle lurette dans le pays.

Or, le langage de la force étant prédominant dans les relations internationales, comme le souligne si bien Paul Claval, il est clair qu’un pays qui ne dispose pas d’une stature militaire respectable s’expose constamment aussi bien à des mouvances insurrectionnelles internes qu’à des écornages externes de sa souveraineté nationale au détriment de la paix et du processus de développement.


Appel aux dirigeants mondiaux: un parlement mondial pour « contrôler » le système international

Trois jours avant que les dirigeants mondiaux ne se réunissent à Londres en vue d’apporter des solutions à la crise financière, des politiciens, des universitaires et des représentants d’organisations de la société civile originaires de 61 pays ont publié une déclaration commune appelant à la création d’une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies. Cette proposition est conforme aux recommandations similaires déjà adoptées par le Parlement européen, le Parlement pan-africain, le Parlement latino-américain et le Sénat d’Argentine.

Ce document stipule que « la création d’une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies devrait être une partie importante du nouveau système de gouvernance financière et économique internationale ». Selon cette déclaration, ce forum parlementaire mondial pourrait d’abord être créé en tant qu’organe consultatif. Cependant, elle suggère qu’« à long terme », le parlement « puisse exercer un réel contrôle mondial sur les institutions du système ».

La liste des signataires de « l’Appel au contrôle démocratique mondial des institutions financières et économiques internationales » comprend 140 parlementaires et de nombreux anciens ministres et membres de gouvernement, parmi eux Hans Eichel, qui a servi comme ministre allemand des finances de 1999-2005.

Cette requête est également soutenue par l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, l’égyptien Boutros Boutros-Ghali. « En ce moment critique, nous exhortons les Nations Unies et le gouvernement de ses états membres de soutenir la création d’une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies au cours des délibérations sur la réforme des institutions monétaires, financières et économiques internationales », a souligné M. Boutros-Ghali.

La déclaration fait entre autre remarquer que ce nouvel organe pourrait « contrôler les liens réciproques entre les politiques financières et économiques du système international et leur impact dans d’autres domaines tels que le développement durable, l’approvisionnement alimentaire, l’éducation, la santé ou l’éradication de la pauvreté ».
Etant signataire de cet appel, mon souhait est que l’assemblée parlementaire mondiale soit une réalité dans le contrôle de la bonne gouvernance, de la gestion financière et de l’économie mondiale.
Est que le G20 soit un syndicat des pays en voie de développement dans le but de combattre la pauvreté, le VIH/SIDA et enfin d’atteindre les objectifs du millénaire (OMD) d’ici 2015.

Texte de la déclaration :

http://www.unpacampaign.org/documents/fr/UNPAIFI.pdf
Liste des signataires: http://fr.unpacampaign.org/g20.php

Crispin KOBOLONGO KONGUNDE

Signataire de l’appel


Rapport Analytique de la crise inter Institutionnelle en RDC

La République Démocratique du Congo a organisé ses premières élections générales pluralistes en 2006, élections qui ont doté le pays des institutions démocratiques consacrées dans la Constitution adoptée au
référendum populaire du 18 au 19 décembre 2005 ; La quelle constitution consacre une nette séparation entre les trois pouvoirs traditionnels à savoir : Pouvoir exécutif, Pouvoir Législatif et pouvoir judiciaire.
Sous la direction de M. Fernandez MURHOLA, Coordonnateur National du Collectif des Organisations des Jeunes Solidaires du Congo-Kinshasa (COJESKI-RDC), Le présent rapport fait état de la crise inter institutionnelle qui secoue actuellement la République Démocratique du Congo et qui oppose le pouvoir législatif au pouvoir exécutif avec des ramifications et effets collatéraux qui sont de nature à produire des conséquences néfastes sur la vie quotidienne des populations congolaises.


LA QUESTION DE LA VIOLENCE SEXUELLE A L’EST DE LA RDC DEBATTUE LORS D’UN ATELIER SUR LE VIH/SIDA EN OUGANDA

Le centre urbain de Jinja situé à 70 Kms au Sud de Kampala et à quelques encablures d’une des sources du Nil vient d’abriter, du 11 au 13 mars 2009, un atelier sur le VIH/Sida qu’organisait l’Institute for Security Studies (ISS) de Pretoria avec le concours de l’Armée ougandaise et sous l’égide de l’Union Africaine. Au plan global, les discussions au cours de ces travaux de Jinja Nile Resort ont particulièrement achoppé sur la question du test obligatoire au VIH/Sida lors des recrutements des hommes en uniformes et de l’envoi des contingents pour des mission de paix, les uns estimant que les tests obligatoires effrayaient aux principes fondamentaux de droits humais tandis que les autres y trouvaient une approche inévitable de réduction de l’actuel impact très nocif du VIH/Sida sur les forces armées.Invités à exposer sur des études de cas portant sur l’impact du VIH/Sida sur les forces armées en RDC, le Dr Djiferdin Masudi Djuma et le Doctorant Faustin Lokasola N’Koy Bosenge ont tous les deux axé leurs interventions sur la question de la violence sexuelle faite aux femmes et enfants imputables aux hommes en uniformes à l’Est de la RDC au regard de menace du VIH/Sida.


Discours ouverture session ordinaire de l'Assemblée Nationale de la RDC, Kinshasa 16-Mars-2009

Il ne me reste plus qu’à réaffirmer mon appel à l’apaisement et à la concorde nationale. Et je voudrais insister sur l’obligation qui nous est faite de respecter les droits de l’homme, fondement de notre vie en commun. C’est ici donc le lieu de demander aux services compétents de procéder à la relaxation de tous les activistes de droits de l’homme et toutes les autres personnes qui ont été arrêtées uniquement pour avoir exprimé leur opinion en rapport avec la réconciliation nationale, la démocratie et la présente rentrée parlementaire.


Démocratie en Danger en RDC : SIT- IN AU PALAIS DU PEUPLE ce Lundi 16 mars 2009

La Synergie des ONGs de la Société Civile de la République Démocratique du Congo vous invite à participer massivement à la marche pacifique qu’elle organise ce lundi 16 mars 2009 pour la sauvegarde de cette jeune démocratie post-électorale.
Cette marche partira, à 9h30, du boulevard Triomphal, lieu de rassemblement, jusqu’au Palais du Peuple où un mémorandum sera remis aux Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale.


Jeunesse Estudiantine Gardienne de la Patrie en République Démocratique du Congo

Nous, Jeunes Etudiants de la République Démocratique du Congo, conscients de la situation politique, sécuritaire, juridique, économique et sociale actuelle de notre pays, nous nous réunissons en un mouvement spontané conformément aux prescrits de l’article 63 de la constitution dénommé Jeunesse Estudiantine Veilleuse de la Patrie pour manifester d’abord notre inquiétude face aux enjeux de l’heure, ensuite notre détermination de veiller à notre avenir et notre postérité.


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