Paix et démocratie

Operations Kimya II : Un Effroi dans la population de Walungu

Dans le territoire voisin de Shabunda, 110.000 personnes, dont 20.000 ménages ont quitté leurs villages et ont trouvé refuge à Byangama, Matili, Lulingu et Shabunda centre. Malheureusement, ces personnes sont sans assistance et parmi elles, figurent 388 personnes soufrant de choléra. Trois d’entre eux en sont décédés


ET SI LE CONTRAT CHINOIS N’ETAIT PAS UNE ALTERNATIVE CREDIBLE AU FMI EN RDC?

La dernière visite du Directeur Général du Fond Monétaire International Dominique Strauss-Khan à Kinshasa a occasionné auprès des élites et de l’homme de la rue congolais une brusque remontée en surface du débat sur la rentabilité ou la futilité du contrat portant sur un projet minier et un programme de construction des infrastructures signé entre le Gouvernement congolais et les deux entreprises privées chinoises que sont China Railway Group Limited et Sinohydro Corporation.

Qu’est-ce qui expliquerait la promptitude de ces deux entreprises chinoises privées à engager, sans une quelconque garantie du Gouvernement de la République Populaire de Chine, des milliards de dollars américains dans un pays où les perspectives de consolidations post-conflit de la paix et du retour de la stabilité sont plus que sombres ? Pour quelles raisons objectives les autorités de Pékin, pourtant toujours à l’affût de nouveaux marchés en Afrique, laisseraient-elles à deux entreprises privées la reconstruction du sous-continent congolais ? Le FMI est-il disposé à poursuivre le programme avec un partenaire qui contracte ailleurs des dettes aux contours obscurs?

Comment le pouvoir en place entend- t-il compenser le manque à gagner en termes d’appuis budgétaires et de stabilisation des taux d’échange qui découlerait d’une éventuelle rupture de programme avec le FMI?


RDC: cinq priorités pour une stratégie durable de construction de la paix selon crisis Group

Un groupe de suivi international, présidé par l’Envoyé spécial des Nations unies Olusegun Obasanjo et l’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, Benjamin Mkapa, devrait travailler avec les gouvernements rwandais et congolais afin d’accompagner et de mettre en œuvre une stratégie de construction de la paix dans les Kivu. Les bailleurs de fonds conditionnent leur aide à l’adoption et à la mise en œuvre des mesures juridiques visant à combattre l’impunité. par Crisis Groupe, Nairobi/Bruxelles 11 mai 2009


MOBUTISTES ET LIBERATEURS AFDELIENS: A QUI REVIENDRAIT LA PALME DE LA CORRUPTION ET DE L’INCOMPETENCE?

Depuis que le Chef de l’Etat congolais a lâché lors d’une interview qu’il ne comptait pas plus de six collaborateurs intègres et compétents autour de lui, ce qui constitue un aveu très préoccupant au regard de la problématique de la consolidation de la paix et de l’amorce de la reconstruction nationale, les membres de sa famille politique se sont mises à s’agiter dans tous les sens. Ce branle-bas au sommet de l’Etat s’avère d’autant plus fébrile qu’il est de plus en question d’un remaniement ministériel pour intégrer au Gouvernement des membres du CNDP de Laurent Nkunda ayant autrefois tourné le dos à leader.

Au lieu de mettre à profit ce sévère réquisitoire de leur mentor pour se soumettre à une autocritique et remise en question, ceux de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle ne manquent plus une seule occasion de se tirer dessus, tout plateau de télévision ou entretien privé étant devenu une opportunité de pourfendre les mobutistes. Le jour où les compétences professionnelles et la loyauté à la patrie primeront sur l’appartenance géopolitique dans le choix des hommes en RDC, les appuis militaires de la MONUC et des pays voisins deviendront tout à fait superflus, et la pacification de la partie orientale du pays par des forces congolaises ne sera plus qu’une question de mois si pas de semaines. Sans la consolidation effective de la paix, parler déjà de l’arrivée des investisseurs et d’une amorce des grands travaux procèderait plus de l’utopie que d’une vision judicieuse de la réalité.


Communiqué de Presse N°06/Human Rescue/09

L’ONG Nationale Human Rescue-RDC communique à la Communauté Tant Nationale qu’Internationale, après une descente sur le terrain en vue de faire une évaluation de l’opération Conjointe qui avait eu lieu entre les forces Armées de la RD.Congo et celle du Rwanda de mettre fin aux attaques des FDLRs contre la population Congolaise de l’Est du pays notamment dans les deux Provinces du Nord et celle du Sud Kivu ;fort de remarquer avec beaucoup de regrets que cette opération n’a pas pu neutraliser les FDLs car ces derniers continuent avec force de tuer,massacrer,violer et même piller les paisibles population.


Déclaration du COJESKI relative à la Loi sur l'Amnistie en République Démocratique du Congo

Mettons en garde l’Assemblée Nationale et le Senat, pour qu’ils cessent de traiter les questions d’Etat avec complaisance, en adoptant des lois inutiles qui institutionnalisent l’impunité et qui banalisent les vies humaines en République Démocratique du Congo


Goma : 3 villages retenus en otage par les FDLR depuis 4 mois

Les populations de trois villages du territoire de Lubero sont prises en otage par les FDLR depuis février dernier. L’administrateur du territoire confirme l’information et précise que ces villages, voisins à la cité de Kasuo, sont riches en mines d’or. Leurs habitants demeurent sous le contrôle par les FDLR depuis leur mise en déroute par l’armée nationale. Quant aux FARDC, ils promettent d’adapter leurs opérations pour libérer ces populations.


EST DE LA RDC : LES FDLR ONT REPRIS DU TERRAIN AU NORD KIVU

En effet, croyant à un bilan positif de cette traque des FDLR, le porte-parole du Gouvernement congolais affirmait, nous citons : « …Nous avons cassé l’ossature du commandement des FDLR, brisé leurs quartiers généraux, et déclenché le mouvement le plus important de rapatriement volontaire vers le Rwanda depuis 15 ans, avec près de 3 500 FDLR rapatriés ou en voie de l’être… ». Abondant dans le même sens, un collègue de retour de l’Est du pays (Goma, Sake, Butembo, Beni, Bunia et Mambassa) relevait avec une naïveté déconcertante que les perspectives du retour d’une paix durable à l’Est de la RDC étaient une nette évidence.

Estimant que cette appréciation du Gouvernement congolais des réalités du terrain était plus qu’approximative, et par conséquent, de nature à biaiser toute son action en matière de défense et sécurité ; dans une analyse publiée le 9 avril 2009 notamment sur www.sociéécivile.cd, nous nous faisions le devoir de souligner à l’intention de l’opinion que ces opérations militaires de tous les espoirs d’avènement d’une paix durable à l’Est de la RDC avaient tellement été entachées de notoires lacunes tant au niveau de leur conception stratégique qu’au plan de leur mise en œuvre opérationnelle qu’elles ne pouvaient logiquement pas permettre d’atteindre leur objectif fondamental, lequel consistait plutôt à détruire l’essentiel du potentiel des FDLR en lieu et place d’une simple délocalisation temporaire de leurs zones d’influence.

Dans le même ordre d’idées, Mr Ron Redmond, le porte-parole du HCR, déclarait en mars dernier que les FDLR ont récupéré leurs anciennes positions dans le Nord Kivu où ils ont repris avec force des pillages, viols , enlèvements et tueries des populations civiles. Il y a lieu de se poser des questions sur des miracles pouvant résulter de l’envoi de 3000 casques bleus et d’une dizaine d’hélicoptères supplémentaires là où 17.000 hommes suréquipés n’ont vu que du rouge depuis plusieurs années. Et si la MONUC était plus une garantie d’emplois surpayés qu’une mission de consolidation post-conflit de la paix ?


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