Congo (RDC)

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Août 2007

L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) condamne avec fermeté l’interpellation brutale de Dieudonné Kabasua et Norbert Kande, journalistes à la chaîne privée de radio CMB (Channel Media Broadcasting), émettant à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï occidental. Les deux journalistes ont été interpellés le 19 septembre 2007 en début de soirée, au quartier Kananga II, par plusieurs éléments de la Police nationale congolaise (PNC/Kananga), au moment où ils venaient de réaliser une interview avec le député provincial Johnny Kabeya qui a eu une altercation quelques heures plutôt avec un directeur de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), au sujet de l’exécution d’un contrat de bail. Photo-ci contre montre le gouverneur de la province du Kasaï occidental, Trésor Kapuku

L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) demeure très préoccupé par la montée de la censure contre les journalistes et les médias présents dans la province du Nord Kivu. Il condamne particulièrement l’interpellation et la confiscation de matériel de travail d’un groupe des journalistes congolais et expatriés, par les services de renseignements T2 de la 8ème région militaire pour le simple motif que ces journalistes se soient rendus la semaine dernière à Kitchanga (85 kms de Goma), pour interviewer le général dissident des Forces armées de la R.D.C. Laurent Nkunda. Il s'agit de Jacques Kahora, Raphaël Bakemana, Nagnus Nazimtaka et Scott Daldaus, respectivement correspondant de la Voix d’Amérique, de la radio sud-africaine Canal Afrique, journaliste à New Times de Kigali au Rwanda et journaliste au Christian Science monitor des Etats-Unis. Ils ont été interpellés le 13 septembre 2007 sur la route de Kimoka, alors qu’il revenait de Kitchanga à bord d’une jeep. Photo ci-contre montre le général dissident Nkunda.

Le 23 août, le monde entier célèbre la Journée Mondiale de la Traite Négrière, de son Abolition et de l’Ablation de l’histoire du Continent africain.
La Traite transatlantique fut la plus massive, la plus horrible, la plus dévastatrice pour l’Africain et son Continent, Les dégâts causés furent énormes. Les stigmates et les séquelles de ces longs siècles sont encore visibles sur le Continent. Ces siècles de fer et d’enfer ont été jugés, mais ne furent jamais condamnés, ni sommés de réparer les dommages causés.
Oui, les ténèbres de la longue nuit se sont effacées devant l’aube naissante. Mais l’Afrique tarde à re-décoller.
Face à la déstabilisation de l’Africain et de son Continent
Face à l’irréfutable contribution de l’Africain et de son Continent au développement du monde depuis le 15e siècle.
Face à l’éternelle lutte de l’Africain pour affirmer et réaffirmer contre vents et marées, son appartenance à la race humaine.
Face à ces incontestables réalités historiques et économiques, que faut-il dire à l’Africain d’hier, d’aujourd’hui, et de demain ?

L'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) est soulagé après la libération de Marie-Noëlla Muhambikwa, présentatrice des émissions à la RTNC/GOMA, incarcerée depuis le 5 septembre 2007 au cachot du service de renseignements T2 de la 8ème région militaire à Goma. Elle a été libérée samedi 8 septembre 2007 lavée de tout soupçon par les autorités militaires du Nord Kivu.

Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH), organisation non partisane de lutte contre l’impunité et Membre de la Coalition pour la Cour pénale internationale (CCPI) vient d’enregistrer d’autres cas isolés d’arrestations arbitraires et détentions illégales, à Kinshasa (capitale de la RD Congo) des deux Congolais dont les parents d'infortunés ont pu saisir les organisations de défense des droits de l’homme.

Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH), organisation non partisane de lutte contre l’impunité et Membre de la Coalition pour la Cour pénale internationale (CCPI) vient d’enregistrer d’autres cas isolés d’arrestations arbitraires et détentions illégales, à Kinshasa (capitale de la RD Congo) des deux Congolais dont les parents d'infortunés ont pu saisir les organisations de défense des droits de l’homme.

La direction du quotidien Alerte-Plus, un quotidien paraissant à Kinshasa, en République démocratique du Congo porte à la connaissance de l'autorité ayant la charge de la sécurité dans la ville de Kinshasa, l'enlèvement de mademoiselle SHITA MATENDE, journaliste-reporter au journal précité.