N/Réf. : 447/ COJ.N / EC/ 04 /mk

Kinshasa, le 28 Octobre 2004

Chers Amis,

Le Collectif des organisations des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa " COJESKI-RDC " a l’honneur de vous inviter à rehausser de votre présence, la restitution des travaux de la 56è session de la Sous - Commission de promotion et de protection des droits de l’homme des Nations Unies. Cette restitution est prévue ce mercredi 10 novembre 2004 de 14 à 16 heures dans la salle des conférences du Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa, comme l’indique l’ébauche du programme y relatif, ci-dessous annexée à la présente invitation.
Dans l’espoir que la présente invitation rencontrera votre préoccupation, Nous vous prions d’agréer, Excellence, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l’expression de nos sentiments de sincère partenariat et de remerciements anticipés.

Pour le COJESKI-RDC,

Henry LUKULA
Secrétaire Général

Des sources non encore confirmées, nous apprenons qu’une 4ème guerre contre la République Démocratique du Congo (RDC) serait en préparation par les pays voisins en complicité avec quelques congolais. Les mêmes sources indiquent q’une réunion stratégique se serait tenue en date du 20 septembre 2004 vers 22h30 dans un hôtel de Bujumbura Rural en République du Burundi. Au nombre des participants à cette rencontre, sont cités le le Chef d’Etat-major de l’armée Burundaise et le délégué de celui de l’armée Rwandaise, le général dissident Laurent Nkundabatware, deux hommes d’affaires américains, un colonel du nom de Frank non autrement identifié, un citoyen zambien et un kenyan dont les identités n’ont pas été révélées.

Au menu de cette cabale figureraient deux points essentiels à savoir : la préparation matérielle d’une nouvelle guerre à l’Est de la RD Congo et la répartition des responsabilités au cours des opérations.

Depuis le début du mois de septembre 2004, les miliciens Interahamwe et combattants des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) multiplient des exactions sur la population civile abandonnée à son triste sort par les autorités locales dans la collectvité-chefferie de Burhinyi, territoire de Mwenga en province du Sud-Kivu. Ces inciviques tuent, pillent, violent et extorquent des biens aux paisibles populations déjà appauvries par les guerres à répétition qui ont martyrisé la province du Sud-Kivu en particulier et la RD Congo en général.

Des sources dignes de foi indiquent les groupements de Ntondo, Buhogo,Luhuku et tout le bas-Burhinyi sont particulièrement les plus affectés par cette situation. En effet, une taxe surnommée « Taxe Volontaire » équivalant à 1$ américain serait imposée à chaque personne résident dans cette entité. Parmi les contribuables craignant les retombées du refus, l’on cite la famille de monsieur Kabangisirwe, résident dans le groupement Buhogo.

En cas de non payement, de ladite taxe, bien qu’elle se qualifie de « volontaire », la victime, est passée au tabac et autre mauvais traitement. Au nombre des infortunés figure Monsieur Karhere, habitant le village Chishanyi dans le groupement de Nirindja qui a échappé de justice aux balles lui lancées par ces éléments avant de voir son habitation pillée de fond à comble.

Une commission parlementaire spéciale chargée d’examiner la validité des conventions à caractère économique et financier séjourne depuis près de 10 jours à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu. Cette commission a la triple mission d’inventorier et d’évaluer les conventions susdites signées pendant les deux guerres de 1996 et 1998, afin de les valider ou les rejeter. Elle propose les mesures appropriées en vue de la réparation de tout préjudice subi par l’Etat congolais ou par les tiers nationaux du fait de ces conventions, contrats ou actes de gestion. A cet effet, serait recevable d’introduire son dossier auprès de ladite commission, notamment, toute personne dont la maison a été occupé indûment du fait de la guerre, toute personne qui s’est vue spoliée de ses biens du fait de la guerre, etc.

La commission est, en outre, compétente pour proposer et faire prendre à qui de droit toute mesure ou initiative requise pour prévenir l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres formes de richesses de la République Démocratique du Congo.

Ce jeudi 04 novembre 2004, à la mi-journée, dans la salle Concordia de l’Archevêché de Bukavu, le 1er Vice-Président de la Commission Electorale Indépendante, CEI, monsieur Révérend Professeur Ngoy Bolya, a procédé à l’installation officielle du Bureau de représentation provinciale de cette institution d’appui à la démocratie au Sud-Kivu. Les cérémonies ont eu lieu en présence notamment de Mr. Didace Kaningini Kyoto, Vice-Gouverneur en charge des questions politiques et affaires sociales, des représentants de la MONUC, de plusieurs agences onusiennes, des ONG internationales et locales, ainsi qu’un nombre important des habitants de Bukavu.

Outre l’hymne nationale, le « Debout Congolais », scandée au début comme à la fin des cérémonies, l’assistance a suivi tour à tour les mots de l’autorité provinciale, du Bureau national de la CEI, du Coordonnateur provincial du bureau de représentation de la CEI. Aussi, la foule nombreuse dans la salle a été témoin de la signature du procès-verbal y afférent et la remise symbolique au Bureau de représentation provinciale de quelques outils de travail.

VIOLER UNE FEMME C'EST VIOLER SA PROPRE MERE
De janvier 2004 en août 2004 le CAPD a accompagné plus de 90 femmes victimes de viols et violences sexuels venant de la ville de Bukavu et de l'intérieur (Shabunda, Uvira, Kamituga, Bunyakiri, Walungu, etc.) en soins medicaux, assistance psychologique et économie menagère.

POURQUOI UNE CAMPAGNE OU UNE JOURNEE MONDIALE SIDA ?
La réunion préparatoire de la campagne mondiale a été tenue pour la deuxième fois dans la salle de l'assemblée provinciale. Les intervenants dans la lutte contre le sida étaient au rendez-vous. Cette réunion a débouchè sur la mise sur pied des 3 commissions (suivi, mobilisation des resources, messages)

Former une femme ,c'est former toute une nation
Nous venons de terminer une session de formation sur le code de la famille livre III et IV