Droits de la personne

57è anniversaire de la Journée Internationale des Droits de l’homme:RDC : LUTTE CONTRE L’IMPUNITÉ, LA BATAILLE DE TOUJOURS

Aujourd’hui, 10/12/2005, le monde entier célèbre le 57è anniversaire de la Journée Internationale des Droits de l’homme. Sur le plan national, cette commémoration coïncide avec une controverse animée par différents acteurs de la scène politique congolaise autour du référendum constitutionnel qui aura lieu le 18 décembre prochain. Sur le plan provincial, la population a soif de justice

En effet, le peuple sud-kivutien assiste depuis le 28/12/2005 devant l’esplanade de l’ex-Assemblée provinciale au procès intenté par le Tribunal militaire de garnison contre les présumés assassins de monsieur Pascal Kabungulu Kibembi, Secrétaire Exécutif de Héritiers de la Justice assassiné à son domicile dans la nuit du 30 au 31/07/2005 vers 3H30 par des hommes en uniforme militaire.

Le peuple espère qu’avec l’aboutissement que l’on attend de ce procès qui implique plusieurs officiers militaires et des autorités provinciales, on verra le chemin balisé pour l’avènement d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo.

Il est vrai que l’assassinat de Pascal Kabungulu n’est qu’une goutte d’eau qui a fait déborder le vase, car il ne se passe jamais de nuit sans que l’on ne déplore une violation


Le 10e jour du procès aux multiples facettes:VERS LE DÉBUT DU GRAND DÉBALLAGE

Débutée vers 10H00, l’audience de ce vendredi 9/12/2005 dans le procès Pascal Kabungulu Kibembi, a vu défiler à la barre les prévenus Capitaine Gaston Sangba ainsi qu’une foule nombreuse des témoins, à savoir des militaires les Caporaux Désiré Ndagano, Emedi Tambwe ; des officiers : le Major Mananga, T2 à la 10è Région Militaire ainsi que le Major Jacques Lusengo, Commandant de la 1051è Bataillon de la 105è Brigade ainsi qu’une civile, madame Feza Buhendwa. Le moins que l’on puisse dire, c’est que de différentes dépositions de ce jour, l’opinion estime que l’on se dirige vers le début du grand déballage.

Tout est parti de la déposition des témoins Désiré Ndagano et Emedi Tambwe. Selon le Major Mananga, ceux-ci sont considérés comme ayant tué monsieur Pascal Kabungulu Kibembi à la faveur d’une évasion de la prison centrale où ils étaient écroués. Ceux-ci clament leur innocence dans cet assassinat parce que, d’après eux, ils n’étaient pas en détention à la prison centrale dans la nuit où monsieur Pascal a été assassiné pas plus qu’ils n’étaient dans la ville de Bukavu durant la même période.


Procès Pascal Kabungulu:Inculpation du témoin Wandjo (Agent des services de renseigments) sous les préventions de faux témoignage et

L’audience de ce jeudi 08/12/2005 dans le procès Pascal Kabungulu Kibembi vient d’être levée vers 16H00 avec l’inculpation du témoin Wandjo, Agent de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) en suspension, sous les préventions de faux témoignage et de dénonciations calomnieuses.

En effet, aux termes des investigations menées autour de l’assassinat de monsieur Pascal Kabungulu par monsieur Wandjo en collaboration avec le prévenu Katula, un rapport sans signature a été produit par cet officier renseignement de l’ANR. Ce dernier a signé son rapport sous le nom de Aigle qui signifie Wandjo en langue Lega. Dans ce rapport, il incrimine entre autres personnes, monsieur Maurice Namwira comme ayant écrit au Major Clovis pour le remercier d’avoir abattu monsieur Pascal Kabungulu. Or, Katula a réaffirmé devant le tribunal de céans que la lettre portant la signature de Maurice autour de l’assassinat est un faux. Il a même présenté ses excuses auprès de Maurice et du Major Clovis.

Egalement, dans le fameux rapport, monsieur Wandjo donne des éléments se trouvant sur l’ordinateur (couleur, modèle...


Procès Pascal Kabungulu Kibembi:DE LA MAIRIE DE LA VILLE A LA PRISON CENTRALE

L’audience de ce mercredi 07/12/05 dans le procès Pascal Kabungulu Kibembi a connu la comparution du prévenu Katula aux côtés des témoins ci-après : Monsieur Matthieu Ruguye Mbotwa, ex-Maire de la ville de Bukavu et membre de la commission d’enquête sur l’assassinat de Monsieur Pascal, Monsieur Didace Kaningini, Vice-gouverneur de province du Sud-Kivu et gouverneur a.i. lors de l’assassinat de monsieur Pascal Kabungulu Kibembi, Monsieur Wandjo, agent de l’Agence Nationale des Renseignements en suspension, le Capitaine Kabwiko, Monsieur Maurice Namwira, chargé de l’Administration et Finances au sein de Héritiers de la Justice, le Commandant Ville de la Police ainsi que le Major Jacques Lusengo.

Le temps fort de cette audience a tourné autour de la déposition de monsieur Matthieu Ruguye et celle de monsieur le Vice-gouverneur de province du Sud-Kivu. A l’issue de sa déposition, Monsieur Matthieu a été reconnu coupable d’abstention pour n’avoir pas voulu donner des éclaircissements à deux questions qui lui ont été posées par le Tribunal.


Procès Pascal Kabungulu Kibembi:Le prévenu Gaston Sangba défié par les dépositions des témoins et ses propres contradictions.

L’audience de jeudi 1/12/2005 dans le procès Pascal Kabungulu Kibembi a été axée sur la poursuite de l’audition du prévenu Gaston Sangba, des témoins, notamment Madame Faida, épouse de Gaston, monsieur Simba Moyo Michel, pasteur responsable de l’église Nzambe Malamu sise sur l’avenue Pageco, le Major Jacques Lusengo et du Capitaine Wilondja Kyalu appelé à titre de renseignements seulement. Cette séance a été marquée par des contradictions flagrantes, des mensonges de la part du prévenu Gaston ainsi que des révélations pour le moins époustouflantes qui ont contribué à mettre le prévenu au pied du mur.

On a révélé que malgré son empressement apparent de se rendre sur le lieu du crime pour des investigations, le Capitaine Gaston, chargé de sécurité et renseignement dans la ville de Bukavu avait mis environ 45 minutes pour arriver chez feu Pascal Kabungulu alors qu’il avait pris successivement place à bord de son propre véhicule et d’une moto.


OUVERTURE DU PROCES SUR LE MEURTRE DE PASCAL KABUNGULU

Ce matin du 28 novembre 2005, une foule nombreuse s'est retrouvée devant le bureau de l'assemblée provinciale de Bukavu pour suivre le procès sur l'assassinat de Pascal Kabungulu , assassiné à son domicile le dimanche 31 Juillet 2005.
Une dizaine d'avocats constitue la partie civile et d'autres sont dans la défense.

La procédure et des recommandations ont pris deux jours.Ainsi la population espère que désormais la vérité sera connue sur cet assassinat. Wait and see


Action urgente:Affrontements entre unités des FARDC au Sud Kivu: la population civile paie le pot cassé

Les affrontements entre les troupes des Forces Armées de la RD Congo dans le triangle Kamanyola-Lubarika-Katogota aux confins Nord de la Plaine de la Ruzizi, débutés le jeudi 04/11/2005, se poursuivent de manière sporadique dans les hauteurs surplombant la route Bukavu-Uvira. Pendant ce temps, des allégations sur les exactions dont les civils sont victimes de par le comportement des parties belligérantes en violation du Droit International Humanitaire deviennent de plus en plus persistantes.


Sur fond de la logique des composantes:Des éléments des FARDC s’affrontent les uns contre les autres dans la Plaine de la Ruzizi

Ce jeudi 03 novembre 2005 aux environs de 16 heures 30 à Katogota, des éléments des FARDC commandés par le Colonel Mosala se sont affrontés à ceux sous les ordres du Major Abdou. Les combats se sont étendus au centre de négoce de Kamanyola et à la localité de Lubarika ce vendredi matin. On compte déjà des victimes parmi la population civile. Dans les seuls quartiers Katimbirwa et Kashenyi, à Kamanyola, le bilan provisoire fait état de 1 homme tué, Mr Masumbe Wemba, et 2 blessés graves, une femme et un enfant de 4 ans. Egalement, plusieurs familles ont fui leurs habitations par peur des affrontements. Les informations en provenance de la Plaine de la Ruzizi, notamment Kamanyola, Lubarika et Katogota, affirment que des armes lourdes et automatiques ont été utilisées par les deux parties. Ce qui fait craindre que le bilan serait encore plus lourd.

Selon la déclaration de l’autorité provinciale du Sud-Kivu faite sur Radio Okapi, antenne nationale, captée ce vendredi 04/11/2005 matin, cette confrontation entre les troupes d’une même armée serait consécutive au refus du Major Abdou et ses hommes de fusionner en une seule brigade avec les troupes dirigées par le Colonel Mosala et se mettre sous les ordres de celui-ci tel que annoncé le 02/09/2005 par le commandement de la 10ème région militaire.

L’opinion se souviendra que le retour clandestin au Congo en septembre 2005


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