Sud Kivu

Ca fait plus d’une semaine que les Forces Armées de le République Démocratique du Congo, FARDC, ont entrepris une attaque contre les bases des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et les Interahamwe situées à Rugeje, Kanga, Mubere, Kihinga, … dans les plateaux surplombant, à l’Ouest, la Cité de Sange dans la Plaine de la Ruzizi en territoire d’Uvira, province du Sud-Kivu.

A la suite des combats, les éléments de ces groupes armés étrangers qui contrôlent actuellement beaucoup de villages des groupements Kigoma et Lemera en Collectivité Chefferie des Bafuliru notamment Lemera, Mulenge, Kyugama, Bushuju, Katala, Mushanga,.., se rabattent contre les populations civiles. Jusqu’à lundi 26/04/2004, l’on révèle un massacre de 19 personnes à Kihinga, dont le notable local.

Les transporteurs opérant sur l’axe Bukavu-Nzibira menacent d’entrer en grève à partir du 02 mai 2004. Cette menace résulte des tracasseries, rançonnements, tortures et toute autre forme de traitements dégradants et inhumains dont ils ont fait l’objet de la part des militaires du 102ème bataillon basé à Burhale des Forces Armées de la RD Congo, dirigé par le major Chiviri en territoire de Walungu.

Depuis le dimanche 18 avril 2004, les Forces Armées de la RD Congo (FARDC) réunies au sein de la 10ème région militaire, ont lancé une attaque contre les positions des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et Interahamwe à Rugeje, Kanga et Kahungwe dans la collectivité chefferie de Bafuliru en territoire d’Uvira. Selon les sources militaires, cette opération dirigée par le colonel Husein Simba, Assistant du commandant de la 10ème région militaire, a fait 39 morts et 6 capturés dont une femme et un bébé parmi les FDLR et 3 morts dans les rangs des FARDC. Les capturés ont été remis à la MONUC pour leur rapatriement. En représailles, les éléments FDLR en dispersion dans les montagnes du groupement Kigoma se sont rabattus sur la population civile. Des sources dignes de foi font état d’une dizaine de personnes froidement abattues le 19 avril 2004 dans la localité de Kihindja groupement du même nom.

La liste des activistes poursuivis par les services de sécurité de la composante RCD s'allonge du jour au jour dans la province du SUD KIVU pour le simple motif de dénoncer la présence des troupes Rwandaises sur le sol Congolais...

Les milices mises en place par l’ex mouvement rebelle, le RCD , insécurisent
les zones qu’il contrôlait jadis .
en effet , alors que le RCD enregistrait des déficit dans ses effectifs, le mouvement rebelle recourait à des jeunes gens à qui il distribuait des armes pour sécuriser leurs villages comme cela se fait au RWANDA.

Depuis bientôt un mois un climat de tension règne dans le territoire de KALEHE entre les militaires de la 113ème bataillon affectés à la 8ème Région Militaire dans la province du Nord – Kivu et appartenant à la composante RCD et une brigade de la 10ème Région Militaire composée essentiellement des éléments issus de la composante MAI MAI.

Les militaires basés dans le territoire de Kabare en groupement de MITI ont réquisitionné la population de MURHESA le vendredi de pâque pour construire leur camp. Les hommes et les femmes , les enfants et les vieux ont été tous obligés d’aller couper les branches , de creuser des trous et de construire des cabanes pour ces militaires.

La société civile du Sud-kivu a rencontré une délégation du Sénat national de la RD Congo. Nous vous proposons le Mémorandum adressé à la Commission du Sénat en séjour de contact et d'informations à Bukavu, le 04 avril 2004.